Le Controle Social Et Les Processus Qui mènent à La déviance

De tout temps, de tout lieux les Hommes ont à la fois créés et entretenus des normes sociale ainsi que des valeurs, qui sont des règles et des usages socialement prescrits caractérisant les pratiques d’une collectivité ou d’un groupe particulier. Ces normes et valeurs sont ainsi intégrées par certains individus consciemment ou inconsciemment par le biais de la socialisation (primaire et secondaire) influencée par le contexte social. Elles ont pour but de socialiser l’individu afin de favoriser son intégration sociale qui est le fait d’être accepter par les membres d’un groupe social, et donc de lui permettre de vivre en société ou en communauté et de possiblement créer des liens sociaux, c’est-à-dire de solidarité. Cependant il arrive parfois que certains individus enfreignent les normes en vigueurs dans une société donnée à un moment donné, ont les qualifie ainsi de « déviant » : cela a était le cas dernièrement à Mayotte ou trois personnes ont déposées une tête de porc devant une mosquée, cet acte jugé déviant pour la société musulmane a donc suscité la colère de celle-ci et ainsi les auteurs ont étés sanctionnés ( jugés et condamnés), ou encore «Dieudonné » qui a été interdit de spectacle pour avoir tenu des propos antisémites.

Cela nous pousse à nous demander comment la société obtient-elle de ses membres le respect des règles sociales, et ainsi comment ce fait-il que même en instaurant un ensemble de dispositifs afin de surveiller et sanctionner les comportements de ses membres appelé « contrôle social », il existe néanmoins des comportements déviants.

Pour cela, nous étudierons tout d’abord le rôle de la socialisation sur le respect des normes ainsi que les multiples facettes du contrôle social, puis nous étudierons ensuite le chemin vers la déviance qui est le produit d’un étiquetage ainsi que l’importance du contexte social.

Tout d’abord nous ne pouvons que constater que la socialisation, influe sur la construction d’une identité et donc sur le respect des normes et valeurs données dans une société. En effet par la socialisation chaque groupe transmet un certain nombre de valeurs et de normes à ses membres, nos parents nous ainsi inculqués des valeurs notamment la politesse et des normes comme ne pas tuer. Cependant cette intériorisation n’est ni automatique, ni irréversible, de plus lors de notre socialisation nous appartenons souvent à divers groupes sociaux, qui ont chacun leurs règles: ainsi dans un groupe A il sera bien vu de fumer mais à contrario dans un autre ce sera mal vu, c’est-ce que l’on appelle une « rupture », qui dépend du moment et du lieu ou nous nous trouvons. Ainsi cette diversité des groupes d’appartenance d’un individu et donc des valeurs qu’il choisi ou non d’intérioriser peuvent avoir des répercutions si il ne sait pas faire la part des chose en fonction de la situation où il se trouve et donc de ce qu’il peut ou non faire, sans pour autant tomber dans la déviance, c’est-à-dire enfreindre les normes en vigueurs dans un groupe donné.

Afin de limiter les comportements déviants et délinquant et donc d’obtenir le respect des règles sociales en son sein, la société va mettre en place et en œuvre un ensemble de dispositifs afin de sanctionner, surveiller, dissuader les comportements de ses membres et favoriser la cohésion sociale, c’est-ce que l’on appelle le « contrôle social ». Le contrôle social possède diverses facettes, en effet celui-ci peut être de nature formel et donc être exercé par des instances spécialisées telles que la police ou encore la justice, généralement c’est lorsque les relations sociales deviennent impersonnelles (on ne connait pas forcément son voisin). Mais il peut également être informel: c’est-à-dire qu’il va s’exercer sous la forme d’une pression sociale diffuse exercée généralement par les groupes primaires notamment la famille, le voisinage mais aussi par l‘opinion public: actuellement le président de la république François Hollande est soupçonné d‘avoir une liaison extraconjugale, il sera donc jugé par l’opinion public pour adultère et subira donc une pression sociale et sera condamné moralement. Ainsi le contrôle social informel, peut prendre la forme d’une stigmatisation des auteurs d’actes déviants, qui consiste à les confondre avec l’acte jugé: souvent une personne qui aura volé une pomme, sera étiqueté comme étant un voleur. Quelque soit la forme du contrôle social, celui-ci va passer par l’attribution de sanctions négatives afin de punir les auteurs d’actes jugés déviants (cf la tète de porc, les auteurs ont été mis en garda vue) et aussi de dissuader les autres d’agir pareillement. A contrario ces sanctions peut aussi être positives, pour récompenser les auteurs d’actes conformes et encourager les autres à

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