Normes Et Contrôle Social
Compte Rendu : Normes Et Contrôle Social. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sylvei123 • 10 Avril 2013 • 965 Mots (4 Pages) • 973 Vues
Normes, contrôle social, déviance et "problème social"
ME-ES VD 2
1. De la notion de norme
- Michel Foucault, Surveiller et punir. Naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975.
Le schéma réalisé au tableau, accompagné de l'extrait de l'entretien donné au journal Le Monde par Pierre Bergè (document en PDF) :
schema_Normes___article_Pierre_Berge
Quelques citations pour lire le schéma :
Normes et valeurs
« On considère généralement les valeurs comme exprimant l’attractivité du bien, et les normes l’obligation du devoir, ce qui semble justifié. Mais on peut déjà ajouter que les valeurs sont surtout de l’ordre du standard, dans la mesure où elles indiquent d’abord un repère pour l’évaluation, tandis que les normes sont plutôt de l’ordre de la mise en pratique. »
Patrick PHARO, Morale et sociologie, Paris, Gallimard, 2004 [Folio essais] ; pp. 75-76.
« Les valeurs, comme les normes, s’ordonnent en systèmes qui, lorsqu’ils forment une idéologie, prétendent à la cohérence. »
Claude JAVEAU, Leçons de sociologie, Paris, A. Colin, 1997, p. 189.
Normes et contrôle social
« La notion de contrôle social renvoie à la notion de « norme » et l’on sait - au moins depuis Emile Durkheim – que cette dernière ne se révèle jamais aussi bien qu’à l’occasion des transgressions auxquelles elle donne lieu. Celles-ci suscitent un ensemble de sanctions, allant de la réprobation diffuse (ricanements, rire voilés) à l’usage des contraintes aux modalités dûment codifiées (emprisonnement, exil, mort). La fonction des sanctions – le « contrôle social » - semble évident : il s’agit de restaurer l’autorité des règles, de maintenir l’ordre établi et d’en préserver la perpétuation, bref d’assurer l’intégralité et l’intégration sociales. »
Rémi LENOIR, « La notion de contrôle social», Société § Représentations, Décembre 1997, p. 295
Normes et consensus
« C’est presque toujours en termes d’écart à la norme qu’est pensée la déviance. On peut seulement dire ici que ce type d’analyse pêche par sa généralité et son indétermination. Tout écart à la norme n’est pas déviant. Au contraire, il existe des écarts prestigieux, honorables (« originalité », « caractère »). Inversement, certaines formes de respect de la « norme » peuvent être dévalorisées comme « conformistes » (« passivité », « académisme »).
Dans tous les cas, la norme implique sa fonction (le maintien de l’ordre, le contrôle social) et, du même coup, elle est tenue pour suffisamment expliquée. Ce qui est aussi en cause est le fait que la société est considérée comme un tout homogène et indifférencié. Les normes expriment le consensus général sur lequel tous les groupes qui la composent, s’accordent. Leur fonction a une portée régulatrice pour le tout. En tant que telle, la norme, quelque peu sacralisée, ne renvoie donc pas aux intérêts d’un groupe déterminé. Elle est justifiée d’être simplement parce qu’elle est. »
Rémi LENOIR, « La notion de contrôle social», Société § Représentations, Décembre 1997, p. 297
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