La concurrence

La concurrence

La concurrence est présente dans toute économie de marché. En effet, hormis les secteurs cruciaux et décisifs pour un état (l'énergie notamment), la libre entrée sur un marché fait parti du principe de la concurrence pure et parfaite (modèle économique théorique). Ainsi, cette rivalité entre entreprises d'un même secteur bénéficie généralement au consommateur, mais aussi, contrairement aux idées reçues, aux entreprises et à l'emploi.

Généralement, la concurrence contribue au développement et progrès permanent de« destruction créatrice » (défini par Joseph Schumpeter). Ce processus est défini par la destruction d’emplois chez les opérateurs historiques et la création dans les nouvelles sociétés. Effectivement, la concurrence est la principale cause de pertes d'emploi. Malgré cela, cette compétition entre entreprises permet aux meilleures d'entres elles, les plus efficaces et les plus innovantes, d'accroître leur propositions d'emplois et ainsi de dynamiser le marché.

Actuellement dans une phase économique critique, le rôle des autorités publiques ne consiste donc pas à freiner la concurrence, mais plutôt à la stimuler et lui permettre de saisir les opportunités. Cependant, elles se doivent de soutenir les évolutions qu’elles engendrent, notamment en réformant la régulation des produits inédits et innovants présentés aux consommateurs. Le « low cost » est encadré par un Etat régulateur.

Concernant le secteur aérien, la firme française Air France se pose des questions. En effet, l’arrivée des récents concurrents qui proposent des prix exceptionnellement bas remet en cause la stratégie économique de la société tricolore. C’est un impact concurrentiel extrêmement fort dans la mesure où il remet en cause les positions établies des opérateurs historiques. Par conséquent, l’importance du « low cost » dépasse aisément sa part de marché qui reste tout de même assez limité. En conséquence de ces rivalités entre opérateurs nouveaux et historique, l’Etat endosse le rôle d’arbitre du marché.

De plus, malgré les idées reçues, la concurrence n’est pas antinomique avec qualité et respect du travail.

En réalité, le « low cost » profite à ceux qui ne l’utilisent pas. En effet, ce sont les consommateurs des opérateurs historiques qui bénéficient de la concurrence. Les entreprises ancrées sur le marché sont contraintes de baisser leur prix afin de préserver leur clientèle. D’autre part, ces sociétés peuvent jouer sur la qualité, le haut service pour monter en gamme et éloigner les produits simplistes des concurrents « low cost ». Par conséquent, le « low cost » au rabais est banni du marché.

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