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La Pression De La Concurrence

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Par   •  2 Mai 2013  •  522 Mots (3 Pages)  •  786 Vues

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La pression de la concurrence, la nouvelle donne de la mondialisation, l’accélération du progrès technique, incite les entreprises à investir sous peine de disparaitre. En effet, l’investissement engage le futur des entreprises et des économies nationales en augmentant et transformant les modes de production. D’ailleurs, comme l’indique l’INSEE, dans leur décision d’investir, acte micro-économique, les entreprises prennent en compte plusieurs facteurs. Les anticipations concernant la demande jouent un rôle déterminant dans l’attitude des entreprises, de sorte qu’elles cherchent à adapter leur capacité de production à l’évolution des débouchés. On peut prendre pour exemple le document 02 : lorsque la demande adressée aux entreprises augmente alors qu'elles disposent de capacités de production inutilisées, elles augmentent le degré d'utilisation des capacités de production pour répondre à cette demande. De plus le taux d’intérêt, influe sur l’investissement, comme le souligne le document 2. Un taux d’intérêt faible est favorable à l’investissement et, de cette façon les entreprises décideront d’investir que si elles pensent pouvoir gagner au moins autant qu’un placement financier. Ainsi, en agissant sur l’offre, en augmentant les capacités de production, et la demande, l’investissement joue un rôle de moteur pour la croissance économique. D’ailleurs, en se référant au document 03, on constate que l’évolution de la FBCF et celle du PIB sont étroitement liées. Sur l'ensemble de la période, on constate que les périodes d'accélération de la croissance de la FBCF correspondent aux phases d'accélération de la croissance du PIB. En d’autres mots, ce document met en avant l’idée du multiplicateur d’investissement : un accroissement de l’investissement a des effets plus que proportionnel sur l’accroissement du revenu national. Par exemple, entre 1959-1960, la croissance du PIB a augmenté de 5.9 point de pourcentage, et celle de la FBCF de 4 points de pourcentages. De plus, comme le souligne le document 2, il existe une relation entre le taux de capacités de production et celui de l’investissement. En effet, si l’entreprise dispose de capacités de production inutilisées, elle n’a pas forcément besoin d’investir pour répondre à la demande. Si elles n'investissent pas alors que leur capacité de production est proche de la saturation, des goulets de production, difficultés rencontrées par l'appareil de production pour répondre à l'accroissement de la demande, pourraient apparaître. Le document 02 souligne cette idée avec une reprise de l’investissement dès 2010 par les entreprises car elles avaient atteint leurs « limites de production ». Ainsi, le niveau de la croissance économique va jouer sur le taux de capacités de production : un ralentissement de la croissance économique peut entraîner une baisse de la demande, et donc de l’investissement. On peut illustrer cette idée grâce au graphique du document 02, avec l’année 2009 où le taux d’investissement s’élevait à -6%. Ainsi, la somme des décisions des investisseurs influence en retour le processus de croissance en créant de nouvelles capacités de production et en soutenant la demande. On pourrait penser que la croissance économique dépend du taux d’investissement. Les trois documents insistent donc sur une interaction

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