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La Pensée économique

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Par   •  20 Novembre 2012  •  4 546 Mots (19 Pages)  •  792 Vues

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La pensée économique

Chapitre 1 : Du XVIème siècle jusqu’à la fin du XVIIIème.

I. La puissance du souverain passe par l’enrichissement des marchands :

Accroitre la richesse permet de faire payer plus d’impôts et donne ainsi plus de moyens à l’état, au souverain pour assurer sa puissance. Celle-ci dépend en effet de la quantité de métaux précieux disponibles pour régler les dépenses royales et constituer des réserves qui sont le premier garant de la puissance de l’état et la source du développement des affaires. L’Europe étant pauvre en mine d’or et d’argent, les mines d’Amérique étant monopolisées par l’Espagne, comment accroitre la richesse du souverain ? Il faut favoriser le commerce donc l’activité des marchands et surtout le commerce extérieur pour avoir une balance commerciale excédentaire (exportation > importations).

A. Une balance commerciale excédentaire :

1. Le développement de la production et des exportations :

On chercher à développer la production nationale et notamment les industries à forte valeur ajoutée en encourageant le développement des manufactures. On instaure une réglementation stricte visant à renforcer la qualité des produits pour ainsi augmenter le volume des exportations et décourager l’achat de produits étrangers. On instaure des subventions favorisant les exportations (COLBERT 1619-1683). On cherche essentiellement à développer les exportations de produits manufacturés et à limiter les exportations de produits agricoles et de matières premières.

2. La limitation des importations :

On cherche à limiter le volume des importations par un fort protectionnisme ie des droits de douane important et l’instauration de règles diverses contraignantes pour les importations.

B. L’abondance des hommes est souhaitée

Les mercantilistes étaient populationnistes et on insiste ici sur le caractère productif de la ressource humaine (plus la population est important, plus le facteur travail est important et plus il y a de débouchés pour le commerce).

II. L’enrichissement des marchands nécessite l’intervention de l’Etat :

Les mercantilistes sont favorables à l’intervention de l’Etat dans l’économie. Il juge celle-ci nécessaire à l’enrichissement de la nation, aussi bien en France que dans les autres pays européens.

A. Le mercantilisme en France :

Un protectionnisme commercial systématique est instauré sous Charles IX, il interdit l’exportation de chanvre, de lin, de draps, de produits finis. Sous Henri IV, on désigne l’agriculture comme secteur clé de la prospérité nationale et on parle de mercantilisme agrarianiste. Sous Louis XIV, le ministre Colbert désigna les manufactures et donc l’industrie comme secteur clé, on parle de mercantilisme industrialiste.

L’état doit remplacer l’initiative privée défaillante dans le but de promouvoir les manufactures royales.

Protectionnisme très fort fait de restriction et incitation.

Restriction : aux importations de produits manufacturés susceptibles d’être fabriqué à l’intérieur et à l’exportation de matières premières susceptibles d’être transformées à l’intérieur du pays.

Incitation : à exporter des produits manufacturés ayant une plus grande valeur ajoutée et importer des matières premières pour être transformées à l’intérieur du pays. De plus l’accent est mis sur un politique industrielle visant à la qualité des produits.

B. Le mercantilisme dans les autres pays européens :

1. Le mercantilisme italo-ibérique (en Espagne, Italie, Portugal) :

Le mercantilisme y est très métalliste ie que l’exploitation par les Espagnol des ressources en mines d’or et d’argent de l’Amérique est maximum. Puis on évite à ces métaux de sortir du pays.

2. Le mercantiliste commercialiste (Hollande, Angleterre)

Commerce maritime, époque de la navigation..

En Angleterre c’est pareil, ils veulent une balance commerciale favorable.

3. Le caméralisme (Allemagne, Pologne, Autriche)

L’accent est mis sur le rôle des finances publiques dans le développement économique et sur la manière de répartir et d’utiliser les gains de la croissance économique. On propose par exemple de subventionner les industries naissantes.

Quelques noms d’auteurs :

Jean Bodin (1530-1596) : théoricien de la monarchie absolue.

Thomas Mun (1571-1641) : commerce extérieur

Arthur de Montchrestien (1576-1621) : économie politique

William Petty (1623-1685) 

John Locke (1623-1704)

Section 2 : Les physiocrates

Physiocratie = pouvoir de la nature.

Doctrine économique du XVIIIème siècle fondée sur une conception de l’ordre naturel de la société selon laquelle seule la Terre crée des richesses, le commerce et l’industrie ne faisant que les transformer.

Ce courant dont le chef de file est François Quesnay (1694-1774) est fortement opposé aux mercantilistes et pose les bases du libéralisme en France.

I. Une véritable école du libéralisme

A. Une véritable école de pensée :

Contrairement au mercantilisme, la physiocratie est une école de pensée fortement structurée et délimitée dans le temps (1750-1770) et dans l’espace (la France). L’approche de l’école est nouvelle et pour la première fois on aboutit à une représentation systématique et modélisée de l’économie de l’époque. L’économie est de plus vue en terme de circuit avec une interdépendance des différentes parties des systèmes économiques. Quesnay était chirurgien, il est surtout connu pour son tableau économique dont la première version parait en 1758. Cette approche est souvent considérée comme l’origine des comptabilités nationales. Certain philosophes se sont regroupés

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