La Croissance économique Illimitée Est-elle Compatible Avec Le développement Durable

Aujourd’hui, la croissance économique ne consiste plus seulement à augmenter le

niveau d’activité de chaque pays. En effet, de nombreux paramètres extérieurs interviennent,

ce qui tend à mettre fin ou du moins à ralentir la croissance économique illimitée.

Ces paramètres peuvent être de différentes natures :

Il existe évidemment une cause économique puisque depuis les premiers chocs pétroliers, il y

a une quarantaine d’années environ, la croissance des entreprises occidentales, dites riches,

n’a cessé de ralentir voir de reculer.

Egalement, une cause technique est à mettre en avant : Auparavant, les avancées techniques

comme l’industrie lançait ou relançait la croissance de façon accrue. Malheureusement, ce ne

fut pas le cas avec l’arrivée des nouvelles technologies.

Autre facteur montrant la fin de la croissance économique illimitée, la cause démographique.

En effet, notre population n’a cessé de s’accroître, notamment par le développement et la

politique de naissance de nombreux pays. Ainsi, malgré la modernisation des moyens de

fabrication, les ressources sont devenues rares, et la croissance n’a pu suivre.

C’est ce dernier point, l’épuisement des ressources, qui semble le plus important pour

expliquer la fin de la croissance économique. Chacun, dirigeants comme populations, pensant

pouvoir bénéficier de ressources, notamment agricoles, illimitées, n’a pu que constater les

limites du sol (par exemple avec l’épuisement des ressources pétrolières).

Finalement, il y a une nécessité de renouveler le modèle de croissance actuelle, qui engendre

actuellement un grand nombre de conséquences.

La fin de la croissance économique illimitée engendre de nombreuses conséquences,

notamment sur le plan économique et environnemental. En effet, la prise de conscience de la

raréfaction des biens a provoqué une hausse du prix des matières premières. En conséquence,

la population ne peut subvenir à ses besoins, ce qui montre que les pays d’aujourd’hui ne

peuvent se développer avec des coûts aussi hauts.

Egalement, les ressources devenant de plus en plus rares, de nombreuses associations telles

qu’Action contre la faim, essaient de lutter contre ce phénomène, qui empêchent le

développement de générations futures. Si on ne lutte pas contre la pauvreté du sol, en

changeant nos méthodes de développement, comment les générations futures pourront

subvenir à leurs besoins ?

De plus, la croissance négative crée de nombreuses externalités négatives : la pollution,

qu’elle soit sonore, au niveau des nappes phréatiques, ou conduisant à la réduction de la

biodiversité, ne cesse de s’accroître. Il faut aussi rappeler la surexploitation des ressources où

le rythme d’exploitation de ces dernières dépasse parfois le rythme de renouvellement. Enfin,

de nouveaux risques sanitaires apparaissent du fait du développement de la croissance.

Finalement, cette chute de la croissance économique crée des déséquilibres entre les

populations du fait qu’elles n’ont pas accès aux mêmes ressources.

Il semble donc nécessaire de faire cohabiter la croissance économique et le développement

durable.

La prise de conscience de la part de tous, mais surtout de nos dirigeants, de faire

attention à nos ressources afin de préserver les chances de développement de nos générations

futures, a fait apparaître cette notion de développement durable dans de nombreux concepts

économiques. En premier lieu, de nouveaux courants sont apparus ; le plus significatif étant

Amartya Sen, économiste né en Inde en 1933 et actuellement professeur à l’Université de

Harvard. Il réalisa des travaux sur la théorie du développement humain, la famine et

l’économie du bien-être et les mécanismes de la pauvreté. L’indice de développement humain

du PNUD est fondé sur ses derniers. Il est également l’un des précurseurs du concept

économique moderne

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