La Concurrence Imparfaite

Histoire de la pensée économique 15 mars 2011

LA CONCURRENCE IMPARFAITE

SOMMAIRE

Introduction générale

I) Le modèle de CPP

Petite intro : déf du marché, elle pousse au capitalisme et à la croissance

a) Présentation des 5 critères de CPP

• Atomicité, homogénéité …

• Optimum de PARETO, l’autorégulation du marché

b) Le prix d’équilibre à court terme (conséquence de la CPP)

• Walras, le rôle du prix et sa variation

c) Le paradoxe de la concurrence

• « La concurrence entraine la destruction de la concurrence »

II) La concurrence imparfaite

A/ Quelques théoriciens

• Cournot et la théorie des jeux

• Edgeworth

• Schumpeter

B/ Le monopole

III) D’autre cas de concurrence imparfaite

A/ Le phénomène de concentration

B/ Oligopole et duopole

IV) Paul Krugman et le commerce international

Conclusion générale

Le concept de concurrence imparfaite est évoqué pour la première fois aux Etats-Unis et en Angleterre pendant l’entre deux guerres par Edward Chamberlin et Joan Robinson. Cette idée fut soulevée de part la multiplication des entreprises et de la diversité des produits qui sont mis sur le marché. Cette théorie fut largement approfondit pars les travaux de Paul Krugman et de M. Dixit à partir de 1979. De nos jours, cette approche est développée notamment par des néo-keynésiens comme Joseph E. Stiglitz.

La concurrence imparfaite se définit comme étant opposé à la concurrence pure et parfaite car au moins un des principes de cette dernière n’est pas respecté. Dans notre économie actuelle c’est bien la concurrence imparfaite qui domine, l’autre étant une situation utopique irréalisable dans la réalité.

Nous pouvons alors nous demander comment se caractérise la concurrence imparfaite dans une économie de marché ?

Il nous semble essentiel de rappeler dans un premier temps les principes de la concurrence pure et parfaite afin de montrer son inapplicabilité. Puis nous étudierons les différents cas de concurrence imparfaite. Pour finir nous évoquerons la concurrence imparfaite à travers les travaux de Paul Krugman sur le commerce international

I/ Le modèle de CPP

Avant de traiter de la concurrence pure et parfaite il nous semble essentiel de rappeler brièvement ce qu’est un marché. C’est un lieu de rencontre entre une multitude de vendeurs (offre) et une multitude d’acheteur (demande). Sur ce marché, ni les acheteurs et ni les vendeurs ne peuvent exercer une action individuelle sur le prix. C'est-à-dire qu’ils subissent ce prix autrement dit ils sont « price taker ». Mais pour que l’absence d’action individuelle soit elle il faut qu’un certain nombre de conditions soient vérifié. Nous les regroupons en deux catégories, d’un côté celles qui assurent la « pureté » de la concurrence puis celles qui assurent la « perfection ».

Les trois conditions qui assurent la pureté de la concurrence sont les suivantes :

• L’atomicité du marché réside dans le fait où sur un marché se trouve un grand nombre d’acheteurs et de vendeurs. Ces différents acteurs représentent une faible part dans la demande et l’offre global.

• Une certaine homogénéité du produit : c'est-à-dire que tous les vendeurs devraient proposer des produits identiques. Cela évitera alors les monopoles.

• L’absence de barrières à l’entrée dans un secteur. Quiconque le désire pourrait se mettre à produire tel ou tel bien. Ces barrières peuvent être de type institutionnel, technique ou financier.

Maintenant les deux autres conditions reflètent de la perfection de la concurrence :

• Une transparence parfaite : l’information parfaite de chaque vendeur et acheteur sur l’ensemble des paramètres du marché.

• Une parfaite mobilité des facteurs de production : le travail et le capital doivent se déplacé sans aucune contrainte entre les secteurs de productions.

Ces cinq conditions définissent le modèle de concurrence imparfaite. On notera toute fois que dans la réalité ces conditions ne sont pas réalisables. C’est pourquoi nous disons que ce modèle est un cas d’école, complètement inadapté au monde d’aujourd’hui.

La concurrence pure et parfaite à des conséquences sur l’économie en général. Elle permet notamment la fixation d’un prix d’équilibre à court terme. Il est nécessaire de présenter le contexte dans lequel nous nous trouvons. Les courbes d’offre et de demande global ont un comportement normal c'est-à-dire croissant pour l’offre et décroissant pour la demande. Le point d’intersection de ces deux droites est le prix d’équilibre (offre=demande). Comme nous sommes on concurrence pure et parfaite on affirme que ce prix est unique. Prenons comme l’exemple l’explication suivante :

On suppose un prix de départ P1 qui est supérieur à P0, P0 étant le prix d’équilibre. L’offre est donc supérieur à la demande par conséquent les entreprises (les vendeurs de bien et service) vont décider de baisser leur prix pour écouler leur production. Ce prix rejoindra P0 et donc l’équilibre sur ce marché. C’est le même procédé si la demande était supérieure à l’offre. Les entreprises auraient alors augmenté les prix et le prix d’équilibre aurait été rejoint.

Suite à cette explication une interrogation subsiste, comment arrivé à cet équilibre ?

La théorie du « tâtonnement

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