Jean-Michel Eymeri : Frontière Ou Marches ? De La Contribution De La Haute Administration à La Production Du Politique
Dissertations Gratuits : Jean-Michel Eymeri : Frontière Ou Marches ? De La Contribution De La Haute Administration à La Production Du Politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adelepuget • 14 Octobre 2014 • 600 Mots (3 Pages) • 3 524 Vues
Jean-Michel Eymeri, est un universitaire français, politiste et sociologue, il est aussi professeur de science politique à l'Institut d'études politiques de Toulouse et chercheur au Laboratoire des sciences sociales du politique. Cet article est tiré d’un livre de Jacques Lagroye « la politisation », publié en 2003.
Dans cet article l’auteur cherche à nous montrer que la limite qui existe entre la sphère politique et la sphère administrative n’est pas aussi nette que le prétendent ces derniers, lors ce qu’on s’intéresse à leurs activités au sein de l’appareil étatique. Pour lui il existe un phénomène de politisation de la haute administration, contrairement au théorie de l’administration précédemment vue par des grands sociologue tel que Weber L’auteur nous dit « on a donc choisi de centrer ici l’analyse sur la contribution que le travail ordinaire des hauts fonctionnaires qui peuplent et dirigent le monde administratif apporte à la production du politique entendu à la fois comme domaine particulier du monde social et comme type particulier d’activité gouvernante sur le monde social ».
L’auteur va commencer par nous expliquer les critères de reconnaissances d’un objet politique. Est « politique » ce dont les ministres et leur cabinet s’occupent seuls ou en interaction avec ce qu’il appelle les « services » c’est-à-dire les hauts fonctionnaires des directions d’administration ; est « administratif » ou « technique » ce qui relève des « services » du début à la fin. L’auteur va faire le constat en interrogeant des personnalités politiques et administratives que les dossiers sont considéré comme politique lorsqu’ils sont dit « important », où ce que le ministre trouve « important ». Il y a d’autres facteurs tels que les dossiers dit « sensibles ». Ces dossiers considéré comme sensible sont considéré comme politique c’est donc au ministre de s’en occuper, ils sont dits « sensibles » lorsqu’ils sont en lien avec l’opinion publique. Est politique tout ce qui est propre au ministre lors de son mandat. L’auteur nous explique aussi que tout ce qui relevé d’un enjeu de principe est politique.
L’administration a des grands pouvoirs qui montrent son importance dans le travail étatique. L’auteur nous explique en effet que c’est l’administration qui trie les dossiers qui dit si oui ou non les dossiers sont politiques. Les hauts fonctionnaires sont les « écrivains » des ministres. Ils sont ceux qui vont coder et décoder en langage technique ou simplifie pour les ministres les dossiers leurs propositions ou même mettre en page juridiquement les attentes des ministres et de leur ministères. Il y a donc une sorte de confiance entre les ministères et ces hauts fonctionnaires. Beaucoup de décisions qu’elles soient grandes ou petites sont souvent élaboré entre les ministères et les « services ». Les « services » peuvent évincer ou retarder l’émergence d’un dossier par leur incompétence sur ce dossier ou même qui leur « déplaise ». Les hauts fonctionnaires cherchent à influencer les dossiers dans leur sens, avec les propositions faites au ministre et surtout avec la manière de leur proposer. Eymeri voit cette ambigüité entre ces sphères administratives et politiques dans les autres pays d’Europe.
Pour l’auteur il existe donc une politisation du travail administratif.
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