Henri Guaino et Jean-Michel Gentil
Étude de cas : Henri Guaino et Jean-Michel Gentil. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar avionconcorde • 26 Avril 2013 • Étude de cas • 225 Mots (1 Pages) • 756 Vues
Henri Guaino n'en a pas fini avec Jean-Michel Gentil. Un mois après avoir estimé que le juge bordelais avait "déshonoré la justice" et "sali la France" en mettant en examen Nicolas Sarkozy pour "abus de faiblesse" dans l'affaire Bettencourt, l'ancien conseiller du président de la République, aujourd'hui député UMP des Yvelines, cherche un peu de soutien.
Visé par une enquête préliminaire après la dénonciation par l'Union syndicale des magistrats (USM) de propos qualifiés "d'outrage à magistrat" et "de discrédit jeté sur une décision de justice", il a envoyé mardi 23 avril aux députés de son groupe un courriel accompagné d'un projet de lettre ouverte au procureur de la République qu'il leur demande de signer et que Le Monde s'est procuré.
Les destinataires sont invités à prendre à leur compte les propos litigieux. "Comme lui, nous affirmons que le juge, par cette décision, 'a déshonoré un homme, a déshonoré les institutions et a déshonoré la justice'. Nous entendons assumer individuellement et collectivement toutes les conséquences de ces propos qui sont désormais les nôtres, si vous deviez les considérer comme constitutifs d'un délit", peut-on lire. M. Guaino souhaite ainsi "obliger le parquet à poursuivre pour outrage tous les signataires [de la lettre ouverte] dans le cas où il déciderait, au mépris de tous les grands principes de notre République, que le délit d'outrage à magistrat est constitué".
Contacté jeudi après-
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