Jean-Michel Caradec

Caradec poursuit ensuite sur la question de la catégorisation du troisième âge, apparu en 1970. Celle-ci donne une image positive des seniors actifs et sur celle des « personnes âgées dépendantes ». Cette partie explique le rapport entre les générations et les différents systèmes de solidarité, et d’inégalités, qu’organisent les différentes formes d’État-providence. D’après l’auteur, la vieillesse peut se définir en termes de progression d’âge c’est-à-dire en terme de processus de vieillissement. De plus, définition sociale de la vieillesse s’explique par l’étude de la théorie de la stratification. La vieillesse a également connu de « nouvelles catégorisations sociales » qui ont donné lieu à des distinctions entre plusieurs types d'individus âgés classés dans les groupes du troisième âge, du quatrième âge (ou personnes dépendantes) ou encore parmi les seniors de plus de 50 ans. On comprend alors que les « représentations de la vieillesse » évoluent depuis une trentaine d'années. On peut remarquer que le fait de changer l’appellation de la catégorie social contribue à changer la vision des autres catégories envers celle-ci. Comme par exemple, lorsque l’on évoque les seniors, cela nous fait penser à la vieillesse heureuse, alors que les personnes âgées dépendantes évoque la maladie et la tristesse. Enfin, on peut aussi remarquer d'autres changements, notamment dans l'apparition d'inégalités entre groupes d'âges. Actuellement, les plus âgés affichent un meilleur niveau de vie que les plus jeunes alors que c’est les plus jeunes qui financent la retraite. Si ces nouvelles données peuvent rendre les personnes âgées plus autonomes, les relations entre générations ne sont pas pour autant en taché puisque les séniors peuvent venir en aide à leurs enfants et petits-enfants.

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