HISTORIQUE ET MESURE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Analyse sectorielle : HISTORIQUE ET MESURE DU COMMERCE INTERNATIONAL. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thibaud.LIMITO • 5 Novembre 2014 • Analyse sectorielle • 7 160 Mots (29 Pages) • 660 Vues
CHAPITRE 1 : HISTORIQUE ET MESURE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Le commerce international désigne l’ensemble des échanges de biens et services qu’effectuent entre eux les différents pays de l’économie mondiale. Ce commerce a connu une évolution contrastée depuis le 19 ième siècle : des phases de replis ont succédées à des phases d’ouvertures et de développement des échanges. Depuis la fin de la 2nde guerre mondiale, les échanges internationaux se développent avec une ampleur inédite.
I) LA MESURE DES ECHANGES INTERNATIONAUX PAR LA BALANCE DES PAIEMENTS
1) Les différents comptes
La balance des paiements est un outil statistique qui enregistre l’ensemble des relations économiques càd financière, commerciale et monétaire entre 1 pays et le reste du monde. Cette balance est par définition toujours équilibrée car chaque opération donne lieu à 2 enregistrements : un au débit et un au crédit selon le principe de la compta en partie double. Elle se compose de 4 comptes distincts qui enregistrent les opérations selon une même logique càd qu’on part des opérations les moins liquides vers celles les plus liquides. Cela signifie qu’on enregistre succésivement les opérations sur les actifs réels (échanges de B et S) puis les actifs financiers (échanges de titres) puis enfin les actifs monétaires (échanges de devises).
De haut en bas du tableau représentatif de la balance des paiements on trouve les comptes suivants :
- Compte des transactions courantes
- Compte de capital
- Compte des opérations financières
- Compte des réserves en devises
Le compte des transactions courantes = ensemble des transactions sur les actifs autre que les actifs financiers. Il enregistre toutes les opérations de B et S, la rémunération du W et du K, les transferts sans contrepartie (l’aide au dev), les transferts d’épargnes des travailleurs immigrés.
Le compte de capital = transfert de propriété d’actifs fixes, des acquisitions et cessions d’actifs non financiers non produits (brevets, droit d’auteur, contrat de location)
Le compte des opérations financières = ensemble des transactions financières des secteurs publics et privées. Sont enregistrées :
- les investissements directs : prise de participation dans le K d’une société pour motif de prise de contrôle partielle ou total.
- Les investissements de portefeuille : opérations financières à caractère spéculatif
- Les crédits commerciaux, les prêts à cours moyen et LT
Le compte des réserves en devises = Sont inscrite les contreparties monétaires de toutes les opérations enregistrés toutes les contreparties monétaires des opérations enregistrées. La balance des paiements est toujours équilibré, ils sont analysés comptes par comptes.
Les comptes les plus caractérisés pour appréhender la conjoncture économique, sont les comptes des opérations courantes et des transactions financières.
Lorsque le compte de transaction présente un excédent cela signifie que le pays dégage une épargne qu’elle peut placer à l’étranger. Lorsqu’il est déficitaire les agents éco et public s’endette vis-à-vis de l’extérieur pour financer leur dépense.
Lorsque le compte des opérations financières est excédentaire cela signifie que la nation reçoit des K et donc s’endette ou placement de K étrangers au sein de l’économie. Cela signifie qu’à MT ou LT les agents économiques devront versés des intérêts et/ou payer des dividendes. A l’inverse quand il est déficitaire, l’épargne de l’économie est déficitaire, elle recevra alors des dividendes et des intérêts de l’étranger.
2) Analyse de l’évolution du solde des transactions courantes
L’amélioration du solde du comptes des TC peut avoir plusieurs significations courantes On va en distinguer 3 :
- Cette amélioration traduit une meilleure efficacité de l’appareil productif, il peut s’agir de nouvelles spécialisations qui font gagner des parts de marché aux etp nationales, ou de la mise en place de nouvelles innovations ou encore d’une meilleure organisation du W au sein des etp qui sont porteurs de gains de productivité. Quand la productivité augmente, le coût unitaire des pdts baisse et les prix à l’X deviennent plus compétitifs.
- Cette amélioration traduit un desserrement de la contrainte extérieure, il peut s’agir d’une baisse du prix des pdts M comme les matières 1ère qui permettent de diminuer le cout de production. Il peut s’agir aussi d’une dépréciation du taux de change de la monnaie nationale. Lorsqu’il y a dépréciation, le prix des pdts X exprimé en monnaie étrangère diminue. Cela signifie que les etp améliorent leur compétitivité prix.
- Symptôme d’un ralentissement de la croissance économique. En effet, si la croissance ralentie la demande globale de B et S baisse et donc les M diminuent.
La dégradation du solde des TC quant à elle peut traduire :
- Une difficulté d’adaptation de l’appareil productif càd de mauvaises spécialisations, un manque d’investissement des etp qui conduit au vieillissement de l’appareil productif, une faiblesse de l’innovation qui rend fragilise la compétitivité hors prix des etp.
- Un renforcement de la contrainte extérieure avec appréciation du cours de la monnaie qui rend la monnaie trop forte.
- La reprise de la croissance qui se traduit par une augmentation des M.
Remarque : L’effet théorique d’une dépréciation de la monnaie sur le solde des transactions courantes. Lorsque le cours d’une monnaie nationale se déprécie, 2 effets directs :
- Le prix des produits exportés exprimés en devise (étrangère) diminue
- Le prix des produits importés exprimés en monnaie nationale augmentent
Du fait de ces 2 effets directs, la balance des TC évoluent théoriquement en 2 temps :
- D’abord, le solde se dégrade à CT. En effet, le prix des pdts X baisse donc les recettes d’X diminuent. Le prix des pdts M augmente donc la facture des M aussi. On dit que l’effet
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