EDUCATION ENSEIGNEMENT ET FORMATION

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MASTER SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES

MENTION

« EDUCATION ENSEIGNEMENT ET FORMATION »

2ème Année

LES BACCALAUREATS PROFESSIONNELS ET L’ACCES AUX ETUDES SUPERIEURES

FARINA Nathalie

Sous la direction de

Marie Christine CALLERI

 Ludovic GAROFALO

Année 2014-2015

PREMIERE TRACE DU MEMOIRE

1. Une problématique explicitement déterminée

Pour voir apparaître ma problématique je me suis dans un premier temps interrogée sur ce qu’étaient les objectifs premiers du lycée professionnel.

Anciennement Collège d’Enseignement Technique qui avait pour ordre de formation de transmettre un savoir faire ouvrier dans une société industrielle en plein essor avec la création du CAP en 1919 devenu le garant d’un statut social et professionnel, le LEP  va voir s’affaiblir sa notoriété et renvoyer à une connotation négative du choix vers cette orientation.

L’enseignement professionnel décline en partie  avec la chute du monde ouvrier, la montée du chômage et la tertiarisation du travail. Il devient la filière non scolaire destinée aux élèves ne pouvant pas intégrer la voie générale ou technologique.

Le Lycée Professionnel se veut aujourd’hui différent. La réforme de 2009 va mettre en place une revalorisation de la voie professionnelle en lui redonnant une place de choix au cœur de l’orientation de fin de troisième mais surtout en lui permettant d’accéder aux études supérieures.

En effet ce diplôme qui, à l’origine, était clairement positionné comme préparant à l’insertion professionnelle, va voir élargir ses missions. Le code de l’éducation, art.L337-1  modifié par l’arrêté du 5 déc. 2013, précise ainsi “...Les formations professionnelles du second degré associent à la formation générale un haut niveau de connaissances techniques spécialisées. Principalement organisées en vue de l'exercice d'un métier, elles peuvent permettre de poursuivre une formation ultérieure….”

Il paraît donc important de s’interroger sur les changements qu’a apporté cette réforme et comment ils permettent à nos trois voies d’orientation d’être sur une égale répartition.

1. Le Problème rencontré 

De plus en plus de bacheliers professionnels souhaitent intégrer une classe de STS. On peut noter des différentes études réalisées sur la liaison Bac Pro-STS, que les élèves possèdent des  lacunes assez importantes notamment dans les matières générales et dans la méthodologie propre aux STS.

Il parait donc important d’apporter à nos élèves une pédagogie et des méthodes de travail différentes et qui s’accordent avec celles de la STS

1. Ma problématique sera donc la suivante  

Quel dispositif pédagogique doit-on mettre en place en LEP pour favoriser la poursuite d’étude dans l’enseignement supérieur?

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1. La formulation d'une réponse possible et/ou provisoire au problème

Ma démarche sera dans un premier temps de présenter un cadre historique de l’enseignement professionnel qui se terminera par un constat

Le Cadre : Une Histoire, Un constat

1. Historique de l’enseignement Professionnel

Présentation de l’enseignement professionnel et son évolution de sa notoriété à sa dévalorisation.

La “rénovation de la voie professionnelle”, entreprise par le ministère de l’Éducation nationale, a généralisé à la rentrée 2009 le baccalauréat professionnel en trois ans.

1. La réforme

Présentation des grands changements et des orientations qu’a permis de définir la réforme notamment en ce qui concerne :

• La préparation du baccalauréat professionnel
• La rénovation de la voie professionnelle
• Les nouveautés concernant le baccalauréat professionnel :
• Les passerelles sont facilitées :
• Des objectifs 

1. Depuis la réforme de 2009 : Un Constat

On peut observer qu’une très grande partie des bacheliers professionnels souhaitent intégrer en priorité un BTS en lien avec leur spécialité. Il m’est donc paru plus opportun de m’intéresser à leur orientation en STS. Intégrer des bacheliers professionnels en STS et les faire réussir reste dans beaucoup de cas une gageure. Et si certaines STS y arrivent très bien, c’est qu’elles ont adopté des pratiques spécifiques pour permettre aux bacheliers de franchir la marche. Ces actions sont représentées sur la carte heuristique ci-dessous.

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Cette volonté de deux lycées de créer plus de fluidité dans les parcours de formation des élèves doit faire partie de leur projet d’établissement et être accompagnée par les corps d’inspection.

1. Une mise en œuvre sur le terrain

Ma démarche s’orientera ensuite vers les propositions que nous allons mettre en place dans le lycée où j’enseigne. Cette partie permet de mettre en évidence les réponses que l’on peut apporter aux difficultés rencontrées par nos élèves qui poursuivent en STS.

• Afin de répondre au  mieux à ces attentes  au  sein même de mon  lycée (LPP Charlotte Grawitz) nous envisageons de créer un véritable partenariat avec le lycée La Cadenelle. Un planning de rencontre avec les professeurs et responsables des deux établissements va permettre de mettre en œuvre des actions ciblées et de travailler en totale corrélation sur les méthodologies en croisant nos connaissances, nos programmes, nos aptitudes et compétences afin de permettre cette poursuite d’étude.
• En parallèle nous avons mis en place des séances d’EGLS (enseignements généraux liés à la spécialité) qui nous permet d’insister sur les points : rédactionnel, méthodologique, logiques de calcul, oralisation en français comme en langue, dans le but d’une appropriation des données plus sereine et d’une adaptabilité dans les raisonnements des élèves. Les lacunes de nos élèves dans ces matières sont souvent un frein dans leur réussite en STS.
• Les séances d’Accompagnement Spécialisé sont aussi axées sur la poursuite d’étude. Ainsi on trouve :        

Niveau 1° : motivation – préparation à la poursuite d’étude

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