Demain les territoires, Martin Vanier
Fiche de lecture : Demain les territoires, Martin Vanier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Poulpy46 • 9 Février 2016 • Fiche de lecture • 1 227 Mots (5 Pages) • 1 201 Vues
Demain les territoires, Martin Vanier.
Martin Vanier est géographe et professeur de géographie Il a publié une dizaine d’ouvrages, dont Le pouvoir des territoires. Ses thèmes de recherche sont : les territoires, les métropoles, les dynamiques urbaines et leurs mutations, leurs recompositions, les politiques publiques, organisation et transformation de l’action publique territoriale
C'est un essai
Dans son ouvrage il explique la place primmordiale du territoire en France et en Europe
def territoire : comme un espace avec des formes matérielles et immatériele avec une réalité spatiale: l'étendue et sa géographie et une réalité sociale avec les relations qui partcicipent à créér une nation.
Chapitre 3: la puissance du capitalisme réticulaire
Il met l'accent sur l'importance des reseaux et des relations aujourd'hui dans la société par rapport aux territoires. Il s'interroge sur la relation entre les réseaux et les territoires avec une dimension économie et politique
Il explique qu'il y a une transformation, une mutation dans les manières de communiquer à distance
Le chapitre a pour but de voir l'utilisation et l'importance des réseaux sur le territoires et plus particulièrement dans l'économie politique et l'action publique.
I- Qu'est ce que le capitalisme reticulaire?
Il le définie comme une forme d'enrichissement économique qui permet d'utiliser les réseaux comme un mode de production de la valeur. Ce capitalisme est dit réticulaire puisque ce sont les réseaux, les connexions qui pour la première fois d'une manière aussi importane créent du profit .
P° grâce aux réseaux et les réseaux font la valeur par eux même
Il explique sa progression par 3 évolutions:
- des sociétés avec l'émergence des services
- la technologie qui a multiplié les connexions et les flux
- politique publique qui ont pris un tournant néo libéral qui a permis le dvpt du marché des services par la fin des monopoles de services publics sur la production de services
(Def réseau: toutes les relations, les connexions, les flux, la circulation entre différents acteurs)
Il se pose plusieurs questions: Qui contrôle qui, du réseau et du territoire, lequel est l'instrument de l'autre et quel est l'espace politique qu'ils constituent ensemble?
Il montre que les réseaux constituent un véritable marché et qu'ils ont une importance économique.
Les réseaux peuvent prendre plusieurs dimensions, de la vision technique, à la vision industrielle en passant par la notion de transfomatrice sociale.
(Elle a été remise en cause au XIX ème siècle et a fait naitre la volonté de réseaux plus solidaires)
D'après lui il faut interpréter les réseaux de deux façons:
- il faut différencier la puissance industrielle et celle des services même si elles sont interdépendantes. Cette distinction est à l'origine de politiques publiques qui ont pour objet dans les années 1990 d'ouvrir à la concurrence l'entreprise des services que détient les pouvoirs publics. L'économie des services s'est alors développé et remplace peu à peu l'économie d'infrastructures
- il faut distinguer leurs réseaux selon leur part de socialisation (économie solidaire régulé par l'intérêt général) ou de marchandisation (économie gérée par l'intérêt individuel). Il existe aussi une économie mixte qui allie les deux.
Le capitalisme réticulaire est donc une alternance de période entre marchandisation et socialisation, défavorable ou favorable à l'économie solidaire. Les territoires ici jouent un rôle de marché et de cadres de régulation
Il distingue trois famille d'entreprises de capitalisme réticulaire en France:
-les oligopoles (petit nombre de vendeurs face à un grand nombre d'acheteurs) privés de réseaux de services urbains
- les nouvelles entreprises de réseaux et de services avec le DD et le dvpt des villes intelligentes
- les anciens monopoles de services publics de l'Etat
Pour lui on assiste cependant à l'arrivé de l'ère post-réseaux avec un repli vers la sphère locale et une marginalisation avec des stratégies de décentralisation
II- Les oligopoles privés du capitalisme réticulaire.
En France, il y a un peu plus d'une douzaine de firmes qui contrôlent une part majoritaitre des services publics locaux urbains et territoriaux en gestion délégué. C'est aussi le cas en Angleterre ou en Espagne mais c'est particulièrement le cas en France où les firmes sont puissantes puisque Sodexo est le leader mondial de la restauration collective et se revendique comme le premier employeur privé en France ou GDF Suez qui s'affiche comme la première société mondiale de services. Cela est amplifié avec l'urbanisation en France depuis le milieu du XIX ème siècle ou les décisions de l'Etat. Il cite Paul Boccara et Philippe Herzog qui parlent de "capitalisme monopolistique d'Etat" car les firmes ont un lien étroit avec les puissances publiques. Ici, les territoires et les réseaux sont bien vues comme un marché
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