DM SES
Étude de cas : DM SES. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar annnnnnnnnnnnna • 23 Novembre 2022 • Étude de cas • 1 062 Mots (5 Pages) • 220 Vues
Ana JUIF Term G Vendredi 21 octobre 2022
DM SES
Observation : | Note : |
EC2 :
1) En Allemagne, 52.8% du domaine de la sidérurgie correspond au commerce interbranche. Pour celui de l’électronique, ce commerce représente 32%. Cela entre 2015 et 2017. Il y a donc une différence de plus de 20%. Cela est dû au fait que l’électronique est plus basé sur le commerce intrabranche. Le commerce intrabranche de l’électronique est de près de 66%, tandis que celui de la sidérurgie n’atteint pas 50%. Soit une différence de presque 20%. Quant à la décomposition du commerce intrabranche entre ces deux domaines, elle est aussi différente. 55.2% du commerce intrabranche de l’électronique se fait avec une différence de qualité et 28.4% pour la sidérurgie. Cependant, le commerce intrabranche avec différence de variété est plus conséquent pour la sidérurgie, 18.6%, que pour l’électronique, 10.7%. Le commerce intrabranche de la sidérurgie est plus équilibré car la différence entre la qualité et la variété est de moins de 10%, alors qu’elle est de près de 45% pour l’électronique.
2) Entre pays comparables, le commerce intrabranche peut aussi s’expliquer par la différenciation des produits échangés. Cela peut être des échanges de produits identiques (vertical) mais aussi de qualité différente. Prenons l’exemple du textile. Entre 2015 et 2017, plus de 50% du commerce intrabranche est lié à la différence de qualité. Tout cela est dû à la compétitivité hors prix. Il y a aussi une autre forme d’échange : horizontale (échange de produits non identiques mais similaires). Ce type d’échange à lieu lorsque les consommateurs préfèrent une autre origine à leur produit, même si le prix est similaire. C’est le cas en Allemagne de l’alimentaire par exemple où 16.2% du commerce intrabranche est dû aux différences de variété.
EC3 :
Une classe sociale n’a pas la même définition d’un sociologue à un autre. Par exemple, pour Karl Marx, c’est un ensemble d’individus qui partagent les mêmes valeurs, c’est un groupe social. Pour Max Weber, une classe sociale est une catégorie sociale cela signifie que les individus sont réunis sur la base de critères précis. De nos jours, les classes sociales restent pertinentes pour rendre compte de la société française.
Premièrement, les catégories sociales des individus sont définies par les PCS (Professions et Catégories Sociales). Ce sont des groupes sociaux homogènes et différenciés. Entre les 6 PCS, il y a de nombreuses inégalités, que ce soit sociales ou de patrimoine. Mais il y a aussi des inégalités dans les conditions de travail. Les revenus sont également source d’inégalité, par exemple les CPIS (Cadres et Professions Intellectuelles Supérieures) gagnent beaucoup mieux leur vie que les ouvriers. L’analyse de Karl Marx permet d’expliquer la reproduction sociale et donc la persistance des classes sociales. Comme indiqué dans le document 3, les individus haut placé dans la société préfèreront un mariage endogamique (le choix de son partenaire à l’intérieur de son groupe d’appartenance) à un mariage exogamique (le choix de son partenaire se fait à l’extérieur de son groupe d’appartenance). Ils préfèrent ce type de mariage pour conserver leurs patrimoines, que ce soit le patrimoine financier ou culturel. Les personnes appartenant à une classe sociale élevée font partie de la classe bourgeoise, toujours selon les marxistes. Ils ne souhaitent pas quitter cette classe car ce sont eux qui exploitent la classe prolétarienne, composée des individus moins haut placé. Les conflits entre les deux classes confirment l’existence d’inégalités économiques et sociales, mais aussi le retour d’une certaine conscience de classe, que ce soit du côté de la grande bourgeoisie, propriétaire du capital ou des classes populaires, propriétaires de leur seule force de travail
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