Cours de Macroéconomie Monnaie et financement
Cours : Cours de Macroéconomie Monnaie et financement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar isma69 • 8 Février 2016 • Cours • 19 049 Mots (77 Pages) • 1 036 Vues
Titre 1 : La monnaie et le financement de l’économie
Chapitre 1 : La monnaie et les moyens de paiement
L’origine du mot monnaie vient du latin moneta et qui est le participe passé du verbe monéo et qui signifie avertir.
La monnaie joue un rôle important dans la vie économique. Qui dit monnaie dit crédit (donc banque). Monnaie -> crédit -> banque. La création de monnaie c’est la création de financement de l’économie. Il faut savoir qui l’a créée. Il y a un équilibre entre les besoins et le financement. La monnaie est liée en partie aux pouvoirs politiques.
Le mot monnaie vient du latin moneta qui est le participe passé du mot féminin moneo qui veut dire averti. Cela veut dire que la monnaie était pour les romains un moyen pour avertir. La monnaie avertit ce qui se passe dans se réel. Il faut toujours voir la monnaie comme un signe avertisseur.
Section 1 : Les fonctions de la monnaie
On distingue 3 fonctions de la monnaie
Paragraphe 1 : La monnaie comme unité de compte :
La monnaie n’est jamais totalement absente des échanges même dans une économie de compte. On a besoin d’une référence. On prend donc un bien comme référence. Si on prend 3 biens A, B et C, on prend le bien A comme bien de référence et on va donc fixer la valeur des autres biens B et C par rapport au bien A. On a donc l’obligation d’avoir une monnaie comme unité de compte. La monnaie existe avec le troc. On a à la fois le développement de l’économie et la monnaie. On va trouver autre chose (autre que les biens) pour faciliter les échanges. Une économie sans monnaie n’aurait pu développer tout ce qui est progrès technique. Exemple : on ne peut pas échanger un bœuf contre un lapin. Ce sont les hommes qui ont crée la monnaie, ce sont donc les hommes qui ont crée les problèmes.
Paragraphe 2 : La fonction intermédiaire des échanges :
Il s’agit généralement de la fonction essentielle. La monnaie comme moyen d’échange brise le troc. On distingue plusieurs couts de troc.
A- Les couts du troc :
1. Les couts d’information : pour qu’il y ait échange il faut qu’il y ait double coïncidence de volonté. Pour qu’il y ait la rencontre des deux acteurs, la création du marché va être un élément important car c’est là où se rencontre l’offre et la demande. Les couts sont importants car il faut se déplacer, se rencontrer… Il y a des couts d’informations, des couts de stockage, des couts d’attente.
2. Les couts de transaction : il y’a les couts de stockage, les couts de transports
3. Les couts de la double coïncidence : Knut Wicksell montre les échanges et le troc de 3 pays : Suède, Norvège et Danemark.
Pays Possède Veut Ne veut pas
Suède Bois Poisson blé
Norvège Poisson Blé Bois
Danemark Blé Bois Poisson
On assiste à un arbitrage entre ces pays. Ces pays doivent échanger des biens qu’ils ont contre des biens qu’ils veulent. Chaque pays doit d’abord échanger des biens contre des biens qu’ils ne veulent pas pour ensuite échanger cela contre des biens qu’ils veulent. Cela accroit le temps. C’est pour cela que la monnaie devient une évidence.
Système moneo peu développé : les banques n’arrivent pas encore à maitriser la monnaie électronique qui se développe souvent hors banque. Les banques doivent contrôler cette monnaie électronique.
B- Le passage progressif à une économie monétaire :
Les économies de troc se sont acheminées vers une économie monétaire en suivant l’ordre suivant :
1. Création d’une place d’échange : la création des marchés, des foires limite les couts d’informations et facilite les échanges
2. La maison de compensation : permet de réduire les couts et les difficultés de la double coïncidence
3. La création d’un intermédiaire marchandise : au départ on va très souvent prendre comme référence une marchandise. Exemple : À Rome, c’était le bétail qui vient du latin pecus. Le bétail était une référence, c’était une unité de compte et un intermédiaire des échanges. On va ensuite trouver des marchandises plus spécifiques du fait des problèmes de la divisibilité.
4. Un intermédiaire très spécifique des échanges : on cherche une marchandise ayant les qualités suivantes : faibles couts de transaction, stockage facile et peu couteux et bien non périssable. Ce sont donc les métaux qui vont obéir à cette référence (or et argent mais le fer et le cuivre vont aussi servir)
C- La monnaie comme intermédiaire générale des échanges :
Si un bien est accepté par l’ensemble de la communauté il devient un intermédiaire générale des échanges c’est à dire un bien accepté par tous pour le payement des dettes issus des échanges. On a au départ des métaux mais il y’a autre chose (coquillage, blé, thé…). Ce bien est utilisé en même temps comme mesure de la valeur des biens On l’utilise pour acheter d’autre bien mais aussi pour voir les valeurs des biens. Ce sont les métaux précieux qui vont se développer.
Paragraphe 3 : La fonction de réserve de valeur :
A- L’analyse traditionnelle de la fonction de réserve de valeur :
Il faut que ce que j’ai, ne perdre pas sa valeur dans le temps car la valeur s’estompe avec le temps. La monnaie est une réserve de valeur si elle permet d’échanger dans le futur. C’est le lien entre le présent et le futur. C’est un lieu temporaire de pouvoir d’achat (Friedman) On doit constituer une encaisse du fait d’une non synchronisation entre les encaissements et les décaissements (Je reçois de l’argent et le dépense, il faut que l’argent garde sa valeur).
B- L’analyse moderne :
Les agents conservent de la monnaie pour constituer leur portefeuille ou leur patrimoine et cela en concurrence avec d’autres biens, capitaux
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