Correction CAS INSTEACK
Étude de cas : Correction CAS INSTEACK. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LoulouMaiiiii • 20 Mars 2022 • Étude de cas • 2 576 Mots (11 Pages) • 11 005 Vues
BTS 2 CORRECTION BTS BLANC CAS INSTEACKIDC 2020/2021
Correction CAS INSTEACK
- Un agent économique est une personne ou entité ayant une part active dans la vie économique. On distingue 5 catégories d’agents économiques : les ménages, les sociétés non financières, les sociétés financières (banques et assurances), l’Etat (Administrations), les organisations à but non lucratif (Associations).
Pour ce qui est de l’entreprise Entoma, qui fabrique et commercialise des produits alimentaires à base d’insectes, selon les documents, elle est en relation avec :
- Les ménages qui consomment ses produits et sont salariés dans l’entreprise. Elle s’est aussi financée via une opération de crowdfunding, les ménages internautes lui ont donc apporté des capitaux.
- D’autres sociétés non financières, des entreprises fournisseurs (éleveurs d’insectes), partenaires (distributeurs de ses produits), concurrents.
- Des sociétés financières : banques et surement des sociétés d’assurance même si le cas ne le relève pas.
- L’Etat, les administrations, puisque son activité est réglementée, qu’elle s’acquitte de taxes, impôts, cotisations sociales, qu’elle a peut-être eu droit à des aides de l’Etat, qu’elle bénéficie et utilise forcément des services publics, qu’elle a développé des partenariats avec des centres de recherche publics (INRA, Ecole d’ingénieur).
- L’environnement d’une entreprise est composé de l’ensemble des acteurs et des facteurs externes à l’entreprise qui l’influence et sur lesquels l’entreprise a un impact. On distingue le microenvironnement, le méso environnement, le macro environnement. C’est ce dernier que nous devons analyser ici, dans le cadre d’Entoma, il est composé de grandes variables qui peuvent influencer l’entreprise, et recèlent des menaces ou des opportunités. Nous utiliserons la méthode PESTEL, afin d’analyser le macro environnement d’Entoma, en dissociant 6 grandes variables environnementales, environnements, politique, économique, socioculturel, technologique, écologique, légal. Pour chacune de ces composantes environnementales, nous identifierons des menaces et des opportunités, qu’Entoma doit conjurer ou saisir afin de se développer.
Menaces | Opportunités | |
Environnement Politique | Les autorités nationales, européennes et institutions internationales (FAO dans le cadre de l’ONU) sont de plus en plus favorables au développement de l’entomophagie, notamment du fait de ses vertus nutritionnelles et écologiques. | |
Economique |
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Socioculturel | L’entomophagie se heurte à des barrières culturelles : « l’effet beurk » concerne encore 29 % des consommateurs. Les cultures nationales sont très différentes en la matière, les habitudes alimentaires aussi, il faut donc adapter les produits aux cultures locales. | Déjà 2 milliards de consommateurs dans le monde, preuve que la barrière est surtout culturelle et qu’elle peut être levée. |
Technologique | Partenariats possibles avec des centres de recherche publics. | |
Ecologique | Les insectes, dans un contexte d’augmentation de la population mondiale et de réduction des ressources alimentaires, sont une alternative à la viande, et aux protéines végétales non bio (soja), à un moindre coût et avec un impact écologique plus satisfaisant (moins d’émission de gaz à effet de serre, moins d’eau, pas de traitements aux pesticides), pour une richesse protéinique très élevée. | |
Légale | L’ANSES, Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, dénonce en 2015 le fait que la consommation d’insectes prélevés dans la nature comporte un risque sanitaire : vecteurs potentiels d’agents biologiques et de leurs toxines, chimiques et physiques susceptibles d’affecter la santé de l’homme et des animaux consommateurs directs ou indirects. | En 2018, la directive européenne Novel Food a ouvert la voie à des autorisations de mise sur le marché. |
- La BCE, Banque centrale européenne, est chargée à l’échelle de la zone euro de la conduite de la politique monétaire. Banque des banques, elle va notamment refinancer les banques commerciales lorsqu’elles ont besoin de se refinancer, pour assurer les règlements interbancaires.
Son principal outil dans le cadre de la politique monétaire, est l’action sur les taux d’intérêt. Lorsqu’une banque se refinance, elle emprunte à la BCE, et s’acquitte d’un taux, appelé taux directeur de la BCE. Elle répercutera ensuite les évolutions de ce taux d’intérêt sur les taux d’intérêt qu’elle fera payer à sa clientèle emprunteuse ou épargnante. Ainsi si les taux d’intérêt directeurs de la BCE augmentent, les banques commerciales augmentent leurs taux d’intérêt, et inversement. Les banques commerciales appliquent une certaine marge au taux directeur qu’elle paye afin de couvrir leurs frais et tirer de leurs opérations un certain bénéfice.
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