Commerce International
Mémoire : Commerce International. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zakariadw • 12 Janvier 2014 • 2 898 Mots (12 Pages) • 1 338 Vues
Préparé par :
Driouich Zakariae
Encadré par :
Mr.Khadoud
Sommaire :
I. Introduction
II. Evolution du commerce international
III. Explications actuelles du commerce international
1. Caractéristiques
2. Indicateurs
3. Impact
Conclusion
Introduction :
Le commerce international est l'échange de biens, de services et capitaux entre pays. Ce type de commerce existe depuis des siècles (cf. route de la soie), mais il connaît un nouvel essor du fait de la mondialisation économique.
La théorie du commerce international est la branche de l'économie qui étudie et modélise le commerce international.
Par ailleurs il existe un « droit des opérations de commerce international », formalisé notamment par les incoterms de la Chambre de commerce internationale.
Evolution du commerce international
Ces deux dernières décennies, les échanges commerciaux internationaux ont grandement augmenté, plus particulièrement pour les pays développés, et pour les nouveaux pays industrialisés, favorisant la croissance de ces derniers. Les pays les moins avancés n'ont pas connu une telle hausse des échanges commerciaux internationaux. Le volume du commerce mondial a été multiplié par quinze à partir des années 1950 et 1960 et il a encore triplé entre la chute du Mur de Berlin en 1990 et 2011.
La théorie du commerce international
La théorie du commerce international est la branche de la science économique qui s'intéresse à la modélisation des échanges de biens et de services entre États. Elle se penche également sur les questions d'investissement international et de taux de change.
La théorie du commerce international comprend deux branches essentielles. La première est fondée sur la pensée classique inspirée de David Ricardo, et la seconde s'inspire des outils de l'organisation industrielle et de l'économie géographique.
Les Théories classiques :
Théorie des avantages absolus :
Cherchant à défendre l'idée du libre échange, Adam Smith montre, à la fin du xviiie siècle, en 1776, qu'un pays ne doit pas hésiter à acheter à l'extérieur ce que les producteurs étrangers peuvent produire à meilleur compte que les producteurs nationaux. Le pays qui vend un certain produit moins cher que tous les autres pays possède ainsi un avantage absolu pour ce produit. Smith indique alors qu'un pays doit se spécialiser dans la production de biens pour lesquels il possède cet avantage absolu et acheter tous les autres biens.
La théorie des avantages absolus exclut l'échange réciproque entre pays ayant des niveaux très différents de développement. En effet, le plus développé des pays est susceptible de bénéficier de la productivité la plus élevée dans tous les secteurs.
Théorie Ricardienne des avantages comparatifs :
David Ricardo, en 1817, développe la théorie de l’avantage comparatif : un pays peut bénéficier de la spécialisation en produisant les biens pour lesquels il possède un avantage comparatif, et ce, même s’il possède un désavantage absolu pour tous les biens qu’il produit. David Ricardo suppose que le travail est le seul facteur de production et que ce facteur est mobile à l’intérieur du pays mais immobile internationalement. Pour montrer que l’échange est toujours préférable, il imagine que le Portugal possède un avantage absolu sur l’Angleterre pour deux biens, c'est-à-dire un cas où, dans la théorie d’Adam Smith, l’échange ne pourrait avoir lieu. En raisonnant sur les coûts comparatifs et non absolus, il démontre qu’il est avantageux pour chacun de se spécialiser dans la production pour
Laquelle il possède l’avantage le plus fort (vin portugais), ou le désavantage le plus faible (tissu anglais).
La théorie ricardienne des avantages comparatifs lie le commerce international à des différences de technologie de production entre les pays. Le modèle de Ricardo a deux conclusions fondamentales : les pays sont toujours gagnants à l'échange qui permet de produire de manière plus efficace et, en situation d'échange, les pays vont se spécialiser dans la production du bien où ils possèdent un avantage comparatif.
Modèle Heckscher-Ohlin-Samuelson :
Dans ce modèle, les échanges internationaux reposent sur des différences de dotation dans les facteurs de production.
Ce modèle est connu sous plusieurs noms. Il fut d'abord publié sous une forme plus littéraire par Bertil Ohlin, qui attribua la copaternité du modèle à son directeur de thèse, Eli Heckscher en 1933. En 1941, Paul Samuelson et Wolfgang Stolper en déduisirent un théorème important sur la rémunération des facteurs, qui fut systématiquement incorporé dans la présentation du modèle, désormais connu sous l'acronyme HOS.
Les conclusions du modèle sont :
On a spécialisation partielle de chaque pays dans le bien relativement le plus intensif dans le facteur dont ce pays est relativement le mieux doté.
On a égalisation des prix relatifs des biens entre les pays.
En raison de la relation entre prix relatifs et rémunérations relatives, la rémunération relative du facteur relativement le plus rare dans chaque pays diminue tandis que celle du facteur relativement le plus abondant augmente.
Limite :
Si ce modèle occupe une place centrale dans la littérature, c'est avant tout à cause des intuitions qu'il souligne,
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