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Commerce Extérieur Au Maroc

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Par   •  26 Mars 2013  •  3 022 Mots (13 Pages)  •  2 953 Vues

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Plan

Introduction

I- Le cadre conceptuel du commerce extérieur

Chapitre 1:L’approche théorique du commerce international

Chapitre 2: La genèse du commerce extérieur au Maroc

II- Commerce extérieur du Maroc

Chapitre 1 : Diagnostique du commerce extérieur

Chapitre 2: L’impact des accords d’association ou de libre-échange sur le commerce extérieur

Conclusion

Introduction

Le commerce international s'est traduit par une ouverture et une interdépendance croissantes des économies.

Aujourd'hui devenu une variable centrale dans l'économie mondiale, avec des biens et services de plus en plus élaborés. Les métiers se spécialisent de plus en plus et les besoins augmentent, à tel point qu’un pays ne peut plus être économiquement autarcique.

Les échanges commerciaux entre les pays en développement ne sont pas à la hauteur des aspirations des pays du Sud. Leur faible niveau s’explique par plusieurs raisons qui peuvent être ramenées à l’existence de diverses entraves. En raison du faible niveau de diversification de leurs économies, la structure des exportations de la majorité des pays en développement reste dominée par les produits primaires et comportant, dans une moindre mesure, des produits manufacturiers se basant sur une simple transformation, dont la part reste faible. En plus de la concentration sectorielle, les exportations d’une très grande partie des pays en développement sont polarisées sur un nombre limité de débouchés. Ainsi, la majeure partie de leurs exportations est destinée aux pays de l’OCDE, dont plus de la moitié est orientée vers l’Union européenne.

L’ouverture de l’économie marocaine à son environnement mondial, euro-méditerranéen, Arabe et Africain est d’ores et déjà fortement engagée. C’est une réalité inscrite notamment dans l’adhésion du Maroc à l’OMC et les séries d’accords de libre échange que le Maroc a conclus avec l’Union européenne, avec les pays membres de l’Association européenne de libre-échange (AELE), et plus récemment, avec les Etats- Unis d’Amérique et la Turquie ou encore avec les pays formant la quadrilatérale d’Agadir, en l’occurrence la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie. A travers ces accords, le Maroc s’érige en plate-forme régionale d’investissement, de production et d’exportation, ouverte sur les espaces des pays du Nord et du Sud.

En raison de l’existence d’une certaine contradiction entre la politique d’ouverture et la persistance des forces tirant vers le protectionnisme, le poids du commerce extérieur marocain est, perceptible à travers :

• L’offre exportable peu diversifiée et peu élastique;

• La concentration géographique des exportations sur l’UE;

• La persistance des biais anti-exportation;

• Le système d’incitation et de promotion des exportations peu compétitif.

Ce qui nous amène à discuter L’impact du commerce extérieur sur l’économie marocaine

• Comment se comporte l’économie marocaine dans l’environnement international ?

• Les accords d’association et de libre échange participent-ils à la performance de l’économie nationale?

I- Le cadre conceptuel du commerce extérieur

Le développement des relations économiques internationales a favorisé plus particulièrement le lien entre l’ouverture et la croissance. Il a mis en évidence la primauté de l’ouverture comme catalyseur de la croissance.

Le libre échange a toujours constitué le fondement théorique du commerce international, il a été considéré comme une condition nécessaire pour une croissance soutenue et durable. Les gains attendus de l’ouverture sont multiples : élargir le marché, renforcer la concurrence, élargir l’offre des inputs et favoriser le transfert des facteurs de production et de technologie. Cependant, la réalité contemporaine pose d’autres interrogations sur la compétitivité, le type de spécialisation et l’intégration économique. L’évolution théorique du commerce international et la genèse du commerce extérieur marocain demeurent un passage important pour bien déceler les fondements et l’importance de ce moteur de croissance économique.

Chapitre 1: l’approche théorique du commerce international

La théorie du commerce international comprend deux branches essentielles. La première est fondée sur la pensée classique inspirée de David Ricardo, et la seconde s'inspire des outils de l'organisation industrielle et de l'économie géographique.

• A.Smith : l’avantage absolu.

Smith explique le commerce international en se référant à la notion de coût de production de chaque pays coéchangiste. Selon lui, chaque pays doit se spécialiser dans la production du bien x qu’il fabrique au moindre coût, c'est-à-dire que le pays doit se spécialiser dans la fabrication du bien x pour lequel il est le plus productif ou pour lequel il présente un avantage absolu, par rapport à ce que produisent les pays concurrents.

Dés lors, le pays qui dispose de cet avantage absolu ne doit pas hésiter à importer ce que les producteurs étrangers produisent à meilleur compte et à concentrer son effort de production et d’exportation sur la gamme de produits pour laquelle il est le plus performant.

La théorie de Smith se fonde donc sur le principe de l’avantage absolu et stipule que : Chaque pays doit se spécialiser dans la production et l’exportation du bien dans lequel il possède un avantage absolu.

• D. Ricardo : l’avantage comparatif.

• Qu’est ce qu’un avantage comparatif ?

Selon la théorie de l’avantage comparatif (D. Ricardo 1817), même si un pays est moins performant que les autres dans tous les secteurs, il doit se spécialiser dans la production pour laquelle son désavantage est le moindre. L’avantage comparé est l’avantage qu’un pays A possède par

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