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Commentaire De Texte: l'ouvrage Principes du gouvernement représentatif de Bernard Manin

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Par   •  15 Mars 2015  •  1 214 Mots (5 Pages)  •  2 820 Vues

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En premier lieu, il faut remarquer qu’ici est presenté la conclusion de l’ouvrage de Bernard Manin qui s’appele « Principes du gouvernement représentatif ». Bernard Manin est un politologue français travaillant dans le domaine de la pensée politique et connu pour ses travaux sur le libéralisme et la démocratie représentative. Démocratie representative est un système politique dans lequel on reconnaît à un organisme le droit de représenter une nation ou une communauté. Dans ce texte il s’agit de synthèse des specificités de régime de gouvernement représentatif. L’auteur present la démocratie représentative comme balancée et équilibrée grâce à l’existence harmonique de ses aspects démocratique et ceux non-démocratique. On peut voir ici, la présentation du système électoral actuel ainsi que ses avantages et ses inconveniants. Donc, quels sont les aspects fondamentaux du système représentative et est-t-elle égalitaire ?

Dans un premier temps, il convient de distinguer les composantes principales de la démocratie représentative (I) et puis, il faudra dévoiler les aspects essentiels de la procédure de l’élection(II).

I. Phénomène étonnant du gouvernement représentatif et ses particularités

Dans cette partie il s’agira ,tout d’abord, de traits démocratiques du représentatif et ensuite de traits oligarchiques ou non-démocratiques de celui-dernier.

A. Les traits démocratiques

Il est à noter que l’auteur défend l’idée que dans le régime représentatif, qui se fonde sur la souveraineté nationale, les traits démocratiques sont présentes. Selon lui, grâce à l’existence de ces ascepts démocratiques ainsi que ceux-ci contraires le régime représentatif est balancé et équillibré. B. Manin appele cela « la clef de l'énigme du gouvernement représentatif ». Puis, il mis en lumière que « le gouvernement aux mains du peuple n’est pas seulement un simulacre ni un mythe mobilisateur ». On sait bien, que d’après la théorie primordiale et classique de la démocratie de J.J. Rousseau et celle de John Locke chacun des individus formant le corps social est détenteur d’une parcelle de la souveraineté. Alors, il s’agissait de la démocratie directe. Bernard Manin en étant le contemporain du régime représentatif eclaircit, tout d’abord, que c’est la possibilité des citoyens de choisir ses représentants par le suffrage universel qui constitue un aspect démocratique du régime actuel. Autrement dit, aujourd’hui chacun peut participer aux éléctions en comparaison avec le suffrage censitaire quand seulement certains gens avaient le droit de vote. Deuxièmement, c’est la liberté de l’opinion publique qui constitue la force démocratique du régime représentatif ou comme écrit B. Manin « le contrepoids populaire à l’indépendance des gouvernants ». Il convient de remarquer que la liberté d’opinion a été affirmée solennellement dès la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789(Article X). Elle signifie que toute personne est libre de penser comme elle l’entend, d’affirmer des opinions contraires à celle de la majorité, de les exprimer.

B. Les traits non-démocratiques

Avant tout, il s’agit des aspects non-démocratique ou comme les appele l’auteur les aspects oligarchiques. Un de plus importants c’est l’indépendance rélative des élus, des gouvernants. Ils sont en tête de la nation qui est détenteur de la souveraneté mais ils « ne sont pas liés par les promesses faites aux élécteurs ». « L'élection est même une procédure aristocratique ou oligarchique en ce qu'elle réserve les charges à des individus éminents que leurs concitoyens jugent supérieurs aux autres. » D’après cet extrait de livre de Bernard Manin on peut faire une conclusion qu’il est partisan de l’idée qu’il faut associer le pouvoir à la compétence. Rien n’empêche de se rappeler que Montesquieu écrivait sur ce propos suivant : « Le peuple est admirable pour choisir ceux à qui il doit confier quelque partie de son autorité...Mais saura-t-il conduire une affaire, connaître les lieux, les occasions, les moments, en profiter ? Non : il ne le saura pas. »

Elément non-démocratique apparait dans la mésure ou on ne peut pas conduire à une séléction de semblable.

Donc, à priori le détenteur incontestable de la souveraineté est la nation, mais, comme on observe les traits oligarchiques ou non-démocratiques restreignent le pouvoir du peuple en le déléguant aux élites – les individus plus capables à gouverner.

Après avoir étudié les fondements antagoniques de la démocratie représentative on va examiner les principes de l’élection.

II. Elections des représentants – aspect fondamental du gouvernement représentatif

Dans cette partie, on va, premièrement, presenter le suffrage universel comme le résultat de l’évolution historique(A) et deuxièmement délimiter le rôle des électeurs et des élus au cours de l’élection et leur interaction(B).

A. L’évolution du mode de suffrage

En matière des éléctions il s’agit tout d’abord de mode supérieur de désignation des gouvernants car elle supose un acte de volonté. C’est la procédure de légitimation de pouvoir. Selon Bernard Manin, le gouvernement représentatif repose sur le principe de l’éléction, la démocatie directe sur le principe du tirage au sort comme le régime à Athennes. Ce tirage au sort traduisait plusieurs valeurs démocratiques fondamentales : il reflétait la profonde méfiance des démocrates à l'égard du professionnalisme politique et assurait le droit fondamental de chacun prendre la parole, l'un des principes suprêmes de la démocratie. Puis, il évoque ici suffrage universel qui avait augmenté le rôle des citoyens après avoir dévenu le droit fondamental qui appartient à chacun. Cependant, il considére que le tirage au est plus égalitaire que le mode de suffrage actuel :

« Si l'on considère les citoyens en tant que candidats potentiels aux charges, l'élection apparaît comme une procédure inégalitaire et non démocratique, car contrairement au sort elle ne donne pas à n'importe qui le souhaitant une chance égale d'accéder aux fonctions publiques. »

B. Le rôle des élécteurs et de élus

Le système représentatif doit aussi trouver son équilibre entre la marge d'indépendance de gouvernants et la liberté de l'opinion publique. La liberté des gouvernés requiert aussi la liberté d'exprimer des opinions politiques à tout moment et donc indépendamment même des élections. Mais le dispositif central, qui confère aux électeurs une influence sur le contenu des décisions prises par leurs représentants, est le caractère répété des élections force ceux-ci à tenir compte de l'opinion publique dans leurs décisions. Bernard Manin souligne que « À chaque nouvelle élection, les électeurs se déterminent sans doute à la fois en fonction de leurs souhaits pour le futur et de leur appréciation du passé ».

L'élection a deux facettes : elle est un jugement rétrospectif sur le passé, ce qui lui donne son caractère démocratique car le peuple dispose dans ce cas d'un pouvoir authentiquement souverain ; elle est aussi un choix pour l'avenir, ce qui l'a rend moins démocratique car les gouvernés ne peuvent contraindre les gouvernants à mettre en œuvre la politique pour laquelle ils ont été élus. De fait, la démocratie représentative n'est pas un régime où la collectivité s'autogouverne mais un système où tout ce qui tient au gouvernement est soumis au jugement public.

Ensuite, c’est la question d’élitisme du regime qui est au coeur du débat.

Les gouvernants, c’est-à-dire les élites sont distincts de la masse de la population par leur statut social, leur mode de vie et leur culture. En effet, pour être élu, il faut être toujours connu et reconnu. Le candidat doit être en quelque façon remarquable, éminent, mais ces qualités seraient de peu de prix si elles ne rencontraient pas l’attente et la reconnaissance de l’électeur.

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