Aujourd'hui en France, dans quelle mesure la mobilité structurelle est-elle le principal facteurs de la mobilité sociale ? Quels sont les différents moteurs ou freins qui contribuent à expliquer la mobilité sociale ?
Fiche : Aujourd'hui en France, dans quelle mesure la mobilité structurelle est-elle le principal facteurs de la mobilité sociale ? Quels sont les différents moteurs ou freins qui contribuent à expliquer la mobilité sociale ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lena gerstle • 8 Mai 2021 • Fiche • 1 254 Mots (6 Pages) • 651 Vues
DISSERTATION SES :
INTRO :
Pitirim Sorokin (1889-1968) est un sociologue américain qui a défini la mobilité sociale comme “le phénomène du déplacement d’individus dans l’espace social”. Il est le pionnier de la sociologie de la mobilité sociale.
Actuellement, la mobilité sociale désigne le changement de position sociale d'un individu ou d'un groupe social. La mobilité sociale peut être horizontale ou verticale, intragénérationnelle ou intergénérationnelle...
Aujourd'hui en France, dans quelle mesure la mobilité structurelle est-elle le principal facteurs de la mobilité sociale ? Quels sont les différents moteurs ou freins qui contribuent à expliquer la mobilité sociale ?
D’une part, la mobilité sociale peut s'expliquer par les mutations de la structure socio-professionnelle mais également par l'influence conjointe de l'école et de la famille.
PLAN :
- La structure professionnelle détient une influence importante sur la MS…
- L’évolution des structures de l’emploi (CSP) entre deux générations ….
- Depuis les années 1960 : changement d’agencement des emplois et de leurs formes : Evolution de la structure sociale entre la génération des pères et celle des fils
Exemple : sur 100 fils d’agr. uniquement ¼ sont devenus agriculteurs comme leur père (doc1)
🡪 Dû : au recul d’une France rural et paysanne, la salarisation et tertiarisation croissante de l’économie amenant par conséquent la baisse de l’emploi industriel et le progrès technique.
- Déclin de certains GSP (agriculteurs, ouvriers et ACCE) : - de postes aujourd’hui qu’hier
Exemple : un enfant d’agriculteur a une faible possibilité de reprocuct° sociale dû aux changements de la structure socio-pro : sur 100 fils d’ACCE seulement 1/5 sont devenus ACCE (doc1)
🡪 Mobilité «obligatoire» des fils agr./ACCE et sont donc victimes d’1 mobilité structurelle.
- … amène à une modification de la structure professionnelle favorisant la MS :
- Essor et progression d’autres GSP (cadres, employés et PI) : + de portes ouvertes, recrutement + diversifiés
Exemple : En 2014-15, sur 100 fils d’ouvriers 23 sont devenus PI soit presque 1/5
🡪 Notamment grâce à la massificat° scolaire : les actifs sont + qualifiés qu’avant et donc attribution de postes à + grandes responsabilités car capacité et connaissance plus élevée qu’auparavant -> Provoquant une MS ascendante vers le groupe des CPIS/PI
Mais : effet d’appel d’air dans ces GSP, ainsi la MS est-elle méritée, légitime ?
- Féminisation de l’activité professionnelle (1/3 des mères interrogés n’avait pas d’emplois) : mais surtout des emplois à responsabilités (PI, cadres)
Exemple : Sur 100 mères interrogés uniquement 10,6 était PI, alors que sur 100 femmes en 2014-15 qui ont une mère appartenant au GSP profess° intermédaires, 25 avait une place de PI.
Donc: 2x + de femmes en 2014-15 étaient PI que leur mère. Et 3x + de femmes étaient cadres que leurs mères (🡪 asc° sociale) (doc 3)
🡪 Rôle de la femme évolue au cours des années : aussi bien dans sociétés, mentalités mais aussi dans le domaine pro, modifiant la structure socio-pro. en augmentant ces chances d’ascension sociale malgré le plafond de verre.
- TRANSITION : Ce changement de structure influence directement la mobilité sociale, mais n’est pas le seul facteur. L’école et l’instance familiale jouent aussi un rôle important dans la MS.
- Mais ce n’est pas l’unique moteur de la MS
- L’impact du niveau de formation (école)
- Le diplôme est le principal moyen d’accéder à l’emploi :
🡪 On observe une massification de l’école depuis l’après-guerre contribuant à la MS. Or les enfants dont les parents ont un niveau de diplôme élevé sont ceux qui ont les plus grandes chances de réussite scolaire :
Exemple : 1 enfant sur 4 dont les deux parents sont cadres est en CPGE -> qui est 1 filière sélective et par la suite payante (5ans normalement), peu connu de certaines CSP (cô ouvriers/employé) (doc2)
- Mais, malgré la massification scolaire : les inégalités persistent, notamment en ce qui concerne l’accès à l’enseignement supérieur :
Exemple: Sur 100 enfants dont 2 parents sont ouvr, ½ est en STS alors qu’à peine 1/7 enfant dont les 2 parents sont cadres est en STS ->filière courte, gratuite et technologique donc privilégié par les enfants d’ouv./employés (doc2)
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