Synthese Eco
Analyse sectorielle : Synthese Eco. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tarace • 6 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 1 112 Mots (5 Pages) • 650 Vues
Ces objets qui nous envahissent : objets cultes, culte des objets (plan de travail)
1) Lire la problématique et définir précisément la notion d'objet :
En quel sens faut-il prendre ce mot aux acceptions différentes ? Il vient du latin objectum, supin de objicere, "objecter", proprement "jeter en avant", de ob, et jacere, jeter (dictionnaire Littré). Le TLF donne cette étymologie : Emprunté au latin scolastique objectum proprement «ce qui est placé devant».
L'objet est donc d'abord ce qui s'oppose au sujet, le mot est employé pour désigner ce qui "touche les sens", ce sur quoi porte une science, ce qui est la cause d'un sentiment (selon le Dictionnaire de l'Académie française de 1694).
On remarque que le sens de la problématique (" Chose solide, maniable, généralement fabriquée, une et indépendante, ayant une identité propre, qui relève de la perception extérieure, appartient à l'expérience courante et répond à une certaine destination" TLF) est plus tardif que les autres sens.
Il faut d'après la problématique se limiter à ce sens de chose fabriquée (ou assimilée, tel un galet servant de presse-papier). Le mot maniable indique une chose que l'on peut prendre en main ou déplacer. En ce sens, on peut dire d'une voiture qu'elle est un objet mais pas d'une maison.
2) Les questions posées :
La question la plus générale est donnée au début :
Quels rapports entretenons-nous avec les objets ?
Cette question se divise en plusieurs questions particulières :
a) La question de l'encombrement : que faire des objets inutiles et désuets, des objets cassés ? Le développement du numérique nous libère-t-il de cette invasion ?
b) La question de la fonction des objets : À quelles fonctions les objets sont-ils assignables ?
c) La question de leur valeur : que disent les objets de ceux qui les possèdent ? Pourquoi les posséder ? Parce qu'ils ont une valeur. Il s'agit aussi bien de valeur d'usage, que de valeur sociale, esthétique, ou affective.
En fait les deux dernières questions b et c se confondent. Un objet sans fonction n'a pas de valeur et réciproquement. Le texte programmatique donne trois sous-titres mais en réalité on peut les réduire à deux problèmes.
a) La production et la destruction d'objets de plus en plus nombreux présentent-elles des risques ? On a là un problème physique, économique et écologique.
b) Dans quelle mesure la consommation et la possession d'objets sont-elles nécessaires et justifiées ou au contraire aliénantes ? On a là un problème moral : faut-il faire preuve de modération dans la consommation et la possession ? Risque-t-on de devenir l'esclave des objets ?
3) Axes de recherche et réflexion (à poursuivre) :
L'objet n'est pas nécessairement fabriqué. Mais il a une fonction donnée par l'homme comme, par exemple, le galet presse-papier. Nous réfléchirons à la différence entre objet et chose naturelle.
L'objet est le dépositaire d'un savoir et d'un usage. L'usage est en partie ce que l'on trouve dans le mode d'emploi. Le savoir est plus vaste, pour une épée du moyen-âge, par exemple, c'est non seulement l'escrime mais le code de la chevalerie. En ce sens, les objets nous proposent des usages. On pourrait dire qu'ils nous appellent. Le tournevis nous propose de visser, le cendrier, d'éteindre notre cigarette. Le tournevis peut nous révéler notre don ou notre goût du bricolage. De même, l'épée peut actualiser notre potentialité de devenir chevalier, le violon, de devenir
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