Rapport De Formation En Comptabilité Analytique
Dissertation : Rapport De Formation En Comptabilité Analytique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nikao • 30 Avril 2013 • 3 200 Mots (13 Pages) • 1 781 Vues
Comptabilité analytique de gestion : Méthode ABC
La formation a mixée l’académique et la présentation sous diapositive, les applications au tableau blanc et sur Excel. Globalement la formation et le séjour a été instructif et convivial, nous avons eu l’occasion d’apprécier une visite guidée d’un géographe-historien le samedi 11, sous les auspices du centre formateur.
Dans les lignes qui suivent, cependant, nous brosserons l’essentiel sur le séminaire qui nous avait conviés à effectuer ce voyage.
Nos remerciements au Comité de Direction de BCDC, à RHM et DFIN pour l’opportunité d’apprendre qui nous a été offerte, afin d’accroitre la productivité dans l’intérêt général.
1. PREAMBULE
La comptabilité analytique est un instrument à usage interne pour le suivi et la gestion de sous-ensembles distincts dans l'activité de l'entreprise et pour le contrôle à posteriori des responsables chargés de cette gestion. Elle est destinée à améliorer les prévisions, le contrôle et la prise de décision dans le cadre de la mesure des résultats, l’émission des signaux d’alerte et la proposition des choix de solutions optimales.
Le Plan Comptable définit de la manière suivante l'objet d'une telle analyse :
- connaître les coûts des différentes fonctions assumées par l'entreprise;
- déterminer les bases d'évaluation de certains éléments du bilan de l'entreprise ;
- expliquer les résultats en calculant les coûts des produits (biens et services) pour les comparer aux prix de vente correspondants ;
- établir des prévisions de charges et produits courants (coûts préétablis et budgets d'exploitation par exemple) ;
- en constater la réalisation et expliquer les écarts qui en résultent (contrôle des coûts et des budgets, par exemple) ;
- d'une manière générale, fournir tous les éléments de nature à éclairer les prises de décision.
Après un inventaire des divers modèles de comptabilité analytique nous séminaire a examiné in fine le modèle récent de comptabilité analytique intitulé méthode ABC (Activity Based Costing), comptabilité par activités en français, manière nouvelle de bâtir et d'utiliser une comptabilité analytique adaptée à la gestion.
Un produit désigne un bien ou un service créé par l’entreprise, il peut être fini ou en cours.
Une charge correspond à une prestation reçue en contrepartie d’un décaissement simultané ou non. Les charges engendrées par l’exploitation peuvent être décaissables ou non.
L’accumulation des charges et des produits lui donne une valeur désignée par le terme de coûts. On distingue les coûts complets, coûts qui tiennent compte de toutes les charges se rapportant à une branche, un service. Les coûts partiels sont ceux qui ne tiennent compte que d’une partie des charges ex : coûts directs, coûts indirects, coûts fixes et coûts variables.
Un résultat analytique est la différence entre le prix de vente d’un produit et un coût complet. Une marge est la différence entre un prix de vente et un coût partiel.
2. PRISE EN COMPTE DES CHARGES DANS LA CAE
Toute charge d’exploitation qui ne présente pas un caractère de récurrence doit être analysé avant d’être transféré en comptabilité analytique, ex : indemnités de licenciement, de départ à la retraite, frais d’études, frais de sous-traitance.
La règle de travail reste la liberté dans la mesure où l’hypothèse est justifiée par rapport à la situation de l’entreprise.
Dans la mesure où il apparaît que la charge peut être non incorporable, il conviendra de réfléchir à la méthode de répartition de cette charge
la CAE peut prendre en compte des charges qui ne sont pas admises en comptabilité générale, on parle d’éléments supplétifs incorporels, ex : volonté de gonfler les charges par prudence, la prévision de charges exceptionnelles, précaution prise contre un dérapage des charges prévues ou provision d’un bénéfice.
3. RELATION CHARGES/COUTS
On appelle charges directes des charges qui peuvent être directement affectées à un coût sans calcul intermédiaire.
Les charges indirectes sont celles qui demandent un traitement spécial avant d’être imputées au coût. Ce traitement se fait à partir du découpage de l’entreprise en centre d’analyse.
- les centres auxiliaires, qui regroupent des fonctions communes (administration, entretien, transport, GRH
- les centres spécifiques aux activités principales (acheter, produire, vendre), qu’on appelle aussi centres principaux
Un centre d’analyse est un ensemble de moyens, regroupés dans une unité avec un rôle déterminé dont l’activité peut être mesurée par une unité commune, qui est soit une unité physique ou une unité monétaire. Dans le cas de l’unité physique, on parlera d’unité d’œuvre (heure, kg), dans le cas d’une unité monétaire on parlera de taux de frais (100 F de CA, 100 F d’achat). Pour l’unité de mesure, il convient de trouver l’unité la plus pertinente en se méfiant des évidences, on a recours parfois à des méthodes statistiques (comme l’ajustement linéaire). L’unité de mesure est la base des coûts complets, un mauvais choix entraînera souvent la nullité de l’analyse.
Quels sont les problèmes soulevés par le découpage d’une entreprise en centres ? Il s’agit de :
o de rechercher les services, les personnes ayant la même finalité ou la même activité. Il faut comme dans toutes les analyses se méfier des évidences, il faut aussi se méfier du passé et essayer d’être novateur.
o Séparation entre les centres auxiliaires et centres opérationnels
o Répartition des charges entre les centres, c’est-à-dire l’affectation des charges indirectes à chaque centre auxiliaire et principal.
Méthode :
Les charges indirectes font l’objet d’un traitement dans les différents centres, ce traitement se fait dans le tableau de répartition des charges indirectes.
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