Prestation Et Service Dev01
Compte Rendu : Prestation Et Service Dev01. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jerry824 • 20 Mai 2015 • 1 391 Mots (6 Pages) • 635 Vues
1) À la fin du XIXème siècle, le système de protection sociale français débute sa construction dans une société préindustrielle où le secours aux plus démunis est laissé à la charité .
À la Révolution française, l’État se chargera de donner assistance aux plus démuni , la première loi d’assistance médicale est donc créée en 1893. Après la révolution industrielle, le contexte social et économique ayant changé en France, de nouveaux risques sociaux ont fait leur apparition. Se met donc alors en place la mutualité qui permettra de prendre en charge les risques liés au travail. C'est en 1898 que sera voté la 1er loi de protection sociale. Les assurances sociales, qui ont pour but de protégé les salariés les moins payés, deviennent obligatoire à partir de 1930. Enfin en 1932 est créée la loi sur les allocations familiales. Ces lois ont été mises en place afin d'aboutir à la création de la sécurité sociale. En effet après la Deuxième Guerre mondiale, en 1945, Pierre Laroque fait naître le système de protection social français. Il s'est inspiré de deux autres systèmes : tout d'abord le système Allemand (créé en 1881) et ensuite le système Anglais (créé en 1942).
Le modèle français s’appuie en premier lieu sur le système créé par l'Allemand Bismarck, à savoir celui de l'assurance. En effet le système français est fondé sur l'assurance obligatoire composée de l'assurance publique (sécurité sociale créée en 1944, en 1956 l'assurance-chômage) et l'assurance privée (complémentaires retraites mis en place en 1947 et 1961). Ce système est financé par les cotisations salariales et patronales. Ce système est géré par l’État ainsi que par les partenaires sociaux. En fait le système bismarckien garantit au salarié la protection contre les différents risques sociaux si celui-ci cotise.
Le modèle français repose aussi sur le système créé par l'anglais Beveridge. La France installe donc un système d'assistance en créant les minima sociaux (le minimum vieillesse en 1956, et le RMI en 1988) et la sécurité sociale (dont CMU créée en 2000). Ces prestations sont financées par l'impôt. Ce système est donc basé sur la solidarité nationale, c'est-à-dire que tous les citoyens ont le droit, grâce au financement par l’impôt, de bénéficier des prestations sociales quelle que soit leur situation.
Dans l'article, Mr Gosta Esping Andersen nome ce modèle français le modèle continental ou corporatiste.
b) Le système continental traverse une crise. En effet le système de protection social d'aujourd'hui n'est plus adapté à notre société.
Il est vrai que le statut de travailleur est important sur le plan financier, car ce sont les cotisations patronales et salariales qui permettent à ces même travailleurs de bénéficier de l'assurance-chômage, de la sécurité sociale etc...
Mais malheureusement, plusieurs facteurs viennent causer cette crise. Tout d'abord, le phénomène de mondialisation. Il rend important le coût de la main d’œuvre, or les cotisations sociales pèsent beaucoup dans le coût de la main d’œuvre, ce qui entraîne l'apparition de travailleurs précaires.
La mobilité liée à la nouvelle économie est également l'un de ces facteurs. En effet de nos jours, plus personne ne travaille toute sa vie au sein de la même entreprise. Les aléas de la vie font que les travailleurs alternent entre périodes de travail et périodes d’inactivité professionnelle.
De plus, le vieillissement de la population entraîne une augmentation considérable du nombre de retraites. En revanche le nombre de cotisants lui, n'augmente pas, ce qui entraîne un déséquilibre financier.
Le financement du modèle est principalement axé sur un contrat entre les générations. En effet les classes d’âge actives financent les prestations sociales des personnes âgées à travers les cotisations sociales et la contribution sociale généralisée. L’égalité entre les générations peut s’entendre comme la possibilité pour les générations actives de bénéficier plus tard des mêmes prestations que les générations "âgées" d’aujourd’hui et de ne pas avoir à rembourser une dette laissée par les générations précédentes. La crise financière de la protection sociale, conjuguée au vieillissement de la population provoque une remise en cause du
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