Mesurer L'activité économique
Commentaires Composés : Mesurer L'activité économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar philou973 • 14 Février 2014 • 4 320 Mots (18 Pages) • 874 Vues
Pourquoi mesurer l’activité économique ?
1. Mesurer l’activité économique c’est tenter de comprendre comment elle fonctionne. La croissance économique exprimée en taux de croissance devient une panacée.
Plus de croissance = plus de revenus. Plus de revenus suffiraient en soi à résoudre les pb sociaux (emploi, salaires).
Aspiration économique : augmenter son chiffre d’affaire, la production, l’activité.
2. Au 18e siècle (Lumières), se mettent en place des formes de gouvernements qui vont devenir peu à peu des régimes politiques qui se veulent efficaces dans tous les domaines (politique rationnelle). Des penseurs se posent la question de la prospérité de la nation. Au 17e siècle en France, Montchrestien (début du règne de Louis XIV) interpelle le Roi par écrit à travers un traité - Economie Politique – où il explique qu’avoir act éco génératrice de revenus a un intérêt politique, que ce qui est bon pour les affaires est bon pour l’état, donc pour la puissance du souverain.
On veut rationnaliser l’action économique, penser une organisation sociale par laquelle on peut collectivement produire les biens nécessaires à la prospérité des nations va de paire avec l’aspiration à une organisation de la société sur des bases politiques rationnelles.
Rationaliser = rendre le plus rentable possible.
I. La naissance de l’économie, théories et auteurs :
La mesure de l’act éco est un processus anachronique, intellectuel qui a pris des siècles… Les fondements de l’économie politique moderne sont basés sur des théories contemporaines (+ particulièrement l’école classique anglaise).
Au 18e, la puissance européenne c’est le RU surtout (colonisations, commerce maritime). Il cherche à s’affirmer partout dans le monde : la question de la production, du dvlpt économique se pose. Le pays s’industrialise, il y a des grandes villes qui sont en pleine expansion (industrie textile), exode rural, sacrifie ses cultures au profit des industries. Il faut fixer les règles du commerce, façon dont se fixent les prix… (La France elle, reste dominée par l’activité agricole.)
Adam Smith. Philosophe théologien écossais, précepteur du Prince de Galles, représentant de l’église anglicane. Grand voyageur : il fréquente la Cour royale française, Necker. Il observe ce qu’il s’y passe et nourrit sa propre réflexion sur les questions économiques. Il publie :
Recherche sur les causes et la nature de la richesse des Nations (1776 )
• L’industrie et ce que peut-être une organisation efficace de l’act indus,
• Les moyens d’accroître le niveau de la production avec l’idée que si on produit plus, on gagne plus.
Il considère que c’est par la division du travail qu’on peut accroître le niveau d’activité. Etapes de productions rationnelles = coût ↓ + production ↑
Il faudra attendre le 19e siècle pour que Taylor aux USA propose des théories scientifiques sur l’org du travail permettant d’atteindre des conditions de production optimales à des coûts faibles.
20e siècle : on peut produire sans travailler directement : automatisation
Autres auteurs se réclament comme des économistes (terme vient de : Xénophon, disciple de Socrate)
Pensée dominante : L’homme ne se contente pas de ce que lui donne la Nature mais l’exploite pour dégager des ressources qui lui permettent d’améliorer leurs conditions. L’homme n’est plus soumis au destin ou à Dieu mais il en est maître.
Economie = Science à partir du 18e : comprendre puis proposer les moyens d’accroître cette maitrise de la Nature et produire ce qui lui est nécessaire.
L’objectif d’exploitation à travers l’indus, l’agriculture s’impose fin 18e, début 19e.
Début 19e : différents auteurs vont prolonger la pensée de Smith et publier les premiers traités d’économie contemporaine. (Les 3 ont vécu en même temps)
David Ricardo, britannique (immigré) politique et industriel qui a épousé une riche héritière. Il devient député puis Ministre. Promotion sociale fulgurante. Il est dans plusieurs commissions lorsqu’il y a un blocus britannique lors des guerres Napoléoniennes. Il écrit un traité sur l’agriculture britannique et va participer à la modernisation 1817 : Economie intéresse le RU car il faut dégager des revenus pour faire la guerre. Ricardo rédige des principes d’organisation de la production qu’il présente comme un système de relations entre différents agents, système qu’il représente de manière circulaire. Dans la dyn de produc, il y a des conditions favorables à une reproduction. Car on est en capacité de produire à nouveau et plus. (Image d’une sphère : idée de circuit et de croissance).
2e moitié du 19e : il faudra attendre pour que le circuit économique soit formalisé. Le raisonnement se complexifie et l’économie devient une science. On s’intéresse à ce qu’il y a d’économique dans nos décisions. (Economie politique → science économique)
Raisonnement en terme de coût/avantage = microéconomie avec quelle probabilité. (Base de l’homo économicus)
Jean-Baptiste Say : Fera fortune dans l’industrie sucrière française. Il est député et refuse les pleins pouvoirs à Bonaparte ce qui va le contraindre à s’exiler en Angleterre. Il va fréquenter ses homonymes (députés industriels) dont Ricardo dont il devient proche. La pensée de Ricardo s’est diffusée, vulgarisée grâce à lui entre autres. Say va se voir confier une chaire (un cours) au Collège de France (université) où il va enseigner l’économie politique à partir de 1827 qui fait de lui le premier professeur d’économie politique en France. Son cours va tellement marquer l’université française que juste 1960, on continue à enseigner l’économie politique à partir de son cours. Kens ne sera introduit que plus tard.
Malthus : député, homme politique au sein du parti conservateur, pasteur anglican. Il correspondra avec Ricardo : les 2 hommes se sont nourris les uns les autres, se posaient des questions : contribuent à faire évoluer la connaissance des méca économiques + leur propre pensée. L’élément sur la population lui vaut l’honneur de faire de son nom un nom commun
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