Marche Des Capitaux
Dissertations Gratuits : Marche Des Capitaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 17 Octobre 2013 • 2 318 Mots (10 Pages) • 1 024 Vues
. Les instruments du marché monétaire
Ce marché consiste en l’échange de monnaie contre dettes à court terme représentées par des titres. Si ces instruments négociables font l’objet d’échanges très largement sans frontières, il n’en reste pas moins que chaque instrument est crée dans le cadre d’une réglementation nationale qui définit en particulier les recours juridiques possibles pour ceux qui l’échange. Nous présentons ici les instruments financiers les plus utilisés en France et aux Etat unis.
Bons de trésor (BT): Ce sont des titres de dettes publiques a court et moyen terme. Ils sont émis par l’Etat et sont considérés sans risque car l’Etat ne peut pas faire défaut. Aux Etats unis les « treasury bills » (Bons de trésor) à 1,3 et 6 mois sont régulièrement émis et constituent un des instruments les plus privilégiés. En France les bons de trésor à 3, 6 mois et 1 an sont émis pour des montants variant de 12 à 20 milliards d’euros par mois en 2005 et 2006 (202 milliards au total démissions brutes en 2005 contre 46, 5 milliards de BTAN à 2 et 5 ans).
Certificats de dépôts(CD) : Ce sont des titres à court terme émis par les établissements de crédits et détenus par des agents financiers ou non financiers. Leur échéance est comprise entre 1 jour et 1 an mais dans la plupart du temps ces échéances ne dépassent pas 3 mois (en 2006 75% des certificats on 1 à 3 jours d’échéance).
Billets de trésorerie: Ce sont des titres à courts termes émis par les entreprises autres que les établissements de crédits et rémunérés par un intérêt fixe ou variable. Notons qu’aux Etats unis les « commercial paper » jouent le même rôle mais émis par les grandes entreprises ou les banques.
Swaps de taux: C’est un accord conclu entre deux institutions financières dans le but d’échanger des payements périodiques liés au taux d’intérêt (dans la même monnaie).
Les acceptations bancaires: Ils sont remplacés peu à peu par les instruments cités précédemment. Une acceptation est un ordre de payement d’une entreprise accepté par sa banque (l’équivalent d’un cheque) acceptation par laquelle la banque garanti le payement si l’entreprise ne paye pas. Cette garantie facilite l’accès à des marchés étrangers jouant ainsi un rôle essentiel dans le financement du commerce international. Ils font l’objet jusque récemment d’un marché secondaire important entre banques.
Le tableau suivant montre le montant des instruments en France
Encours EmissionsDe la semaine Nombre d’émetteurs
CDBT non adossés à des actifsBT adossés à desactifsBMTN 306,157,216,960,3 134,314,94,11,3 16648719
Source: banque de France abréviations voir texte.
3. Mécanismes du marché
Le marché monétaire est l’un des marchés de capitaux permettant le rapprochement entre l’offre et la demande de capitaux. Il est constitué de deux compartiments à peu près distincts selon les intervenants, les instruments et le mode de fonctionnement. Ainsi, nous présenterons dans ce qui suit les mécanismes spécifiques à chaque compartiment.
a) Marché interbancaire
Toute institution doit avoir chaque jour un bilan équilibré. Les agents à la recherche de ressources offrent des titres à ceux qui sont à la recherche d’emploi pour leurs disponibilités. Ainsi sont qualifiés à intervenir dans ce marché les établissements de crédits, le trésor public, la caisse de dépôt et de consignation d’une part et d’autre part la banque centrale qui intervient afin d’assurer la liquidité du marché.
Cependant certaines opérations permettant le fonctionnement de ce marché sont à notifier:
opérations en blanc: c’est un engagement pur et simple de prêt entre établissements, sans garanties spécifiques. Ces opérations représentaient en moyenne 45 milliards d’euro par jour dans la zone euro, dont 19 milliards à Paris ;
achat d’effets publics ou privés: c’est une cession ferme des titres par l’organisme emprunteur ;
mise en pension d’effets publics ou privés: consiste à céder les titres tout en s engageant de les reprendre ;
La banque centrale régule ainsi le marché par les opérations d’open market. Elle peut alors accroitre ou diminuer le volume de liquidité en vendant ou achetant des titres. Elle balise le taux du marché monétaire en fixant:
un taux planché, taux des appels d’offres. Elle s’engage à prendre en pension pour quelque semaine à ce taux une quantité limitée des titres (bon de trésor ou effets privés) ;
un taux plafond, le taux de pension. A ce taux les banques peuvent à leur demande recourir à la mise en pension (pour quelque jour 5 à 10 jour en France) ;
On retrouve un certain nombre de taux servant de référence pour les calculs des taux variables, notamment le taux moyen pondéré (TMP), le taux moyen mensuel ou annuel.
b) le marché des titres de créances négociables
Ce second compartiment du marché monétaire donne accès à tous les agents économiques. En raison de l’aspect direct des financements, ce marché sera pour les capitaux à court terme, l’équivalent de ce qu’est le marché financier pour les capitaux à long terme. Les instruments utilisés sont entre autre les bons de trésor, les certificats de dépôts, les billets de trésorerie.
Ces titres sont d’un montant excessivement cher, 1000000 de francs, montant unitaire minimum en France en 1997. Ce montant élevé limite l’accès au marché aux agents disposant de liquidités importantes (OPCVM et grosses entreprises).
Notons que certains titres comme les bons à moyen terme font l’objet d’une notation (rating). Suite à un diagnostique approfondi, une agence indépendante attribue une note, qui permet au souscripteur d’évaluer le risque de non remboursement. A titre d’exemple Moody’s, Standard and Poor’s International.
Tout le jeu des intervenant consiste en effet à utiliser le marché pour rendre maximale la rentabilité globale de leur portefeuille de titres, en se procurant ou en offrant des liquidités à bon escient. L’importance et la forme des interventions dépendent comme pour les spéculateurs en bourses des anticipations sur le prix ultérieur du prix
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