Les impacts sur le marché de la dette d'entreprise
Cours : Les impacts sur le marché de la dette d'entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zerzai • 5 Septembre 2012 • Cours • 378 Mots (2 Pages) • 1 016 Vues
Les impacts sur le marché de la dette d’entreprise (« corporate »)
- Le nombre d’entités notées depuis deux ans est resté stable malgré un flux d’entrée et de sortie
important ; en revanche, il a diminué depuis la publication du premier rapport annuel de l’AMF sur les
agences de notation, passant de 371 en 2003 à 349 fin 2009.
- Après regroupement d’entités appartenant à un même ensemble économique, le secteur des entreprises
industrielles et commerciales est le plus représenté (37 %) suivi du secteur bancaire (28%), du secteur
public (23%), et des assurances (12 %).
- Seuls 60% des groupes notés avaient un emprunt en circulation fin 2009.
- 32 % des groupes français notés sont cotés en bourse, la quasi-totalité d’entre eux faisant partie de
l’indice CAC 40. Ces chiffres suggèrent que l'impact des modifications de notation peut potentiellement
être important, au-delà du marché de la dette, sur le marché des actions.
- Un recours accru des émetteurs à la mono-notation.
- Un tiers des émetteurs est multi-noté, 40 % font l’objet de notations divergentes de la part des agences
mais les écarts constatés sont d’ampleur limitée.
- En France, on assiste à une forte dégradation de l’appréciation de la qualité du crédit depuis deux ans
qui s’est traduite par une amplification du nombre net des dégradations de notes : on compte, toutes
décisions d’agences confondues, 4,5 abaissements pour 1 relèvement en 2009.
- Cependant, la notation moyenne des émetteurs français représente toujours un risque moyen, voire
faible, même si la proportion d’émetteurs les moins bien notés et les encours de dette qui leur sont
associés tendent à augmenter depuis 2004. Seuls 12 % d’entre eux et 8 % des encours sont classés en
catégorie spéculative.
- Les dégradations ont particulièrement touché le secteur bancaire, qui a représenté jusqu’à 60 % des
abaissements de notes en 2008. Pour autant, en 2009 notamment, les dégradations ont également
affecté de manière significative le secteur non financier.
- La dégradation des notations observée en 2009 pourrait se traduire par une détérioration significative
des modalités de financement des sociétés, et parfois déclencher des clauses contingentes (trigger
clauses) liées à des covenants pouvant conduire à une crise de liquidité pour les émetteurs concernés.
- Le développement de leur usage, qui tend à rendre
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