Les grands courants de la pensée économique
Cours : Les grands courants de la pensée économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fabien Delhopital • 4 Octobre 2016 • Cours • 1 125 Mots (5 Pages) • 1 284 Vues
CH3 : Les grands courants de la pensée économique
L’histoire de la pensée économique retrace l’évolution des idées en matière économique.
L’économie comme science humaine ne fait pas l’objet d’une définition unique. Plusieurs définitions coexistent car les théories privilégient des aspects différents du domaine d’étude (l’offre ou la demande en microéconomie, le circuit en macroéconomie).
Les théories qui ont été complétées au cours du temps et rester des références, sont :
- La théorie classique et néo-classique
- La théorie keynésienne
- La théorie marxiste
Section 1 : Aperçu historique d’ensemble de l’HPE
Par convention, on considère qu’Adam Smith est à la source de la pensée économique dans son ouvrage intitulé : « Recherche sur les causes et la nature de la Richesse des nations » paru en 1776. Mais on peut faire remonter la réflexion économique beaucoup plus loin dans le temps.
La réflexion économique apparait chez les philosophes grecs (Aristote, Platon). Au Moyen-Age, c’est la morale chrétienne qui inspire la pensée économique (Saint Augustin, Saint Thomas d’Aquin). Entre le XVIème et le XVIIIème, c’est l’ère mercantiliste. Au XVIIème, les philosophes avec François Quesnay fournissent une analyse globale du système économique. Mais ce n’est qu’au XVIIIème siècle avec le courant classique que se développe la première théorie économique. Elle va de pair avec l’essor du capitalisme, l’industrialisation (révolution industrielle) et le triomphe du libéralisme.
Au XIXème : le libéralisme domine à l’Ouest, le marxisme à l’Est.
Au XXème : une rupture se produit en 1929 -> retour à l’interventionnisme et prédominance des idées de Keynes.
Nouveau grand retour des idées libérales dans les années 70.
Remise en cause du modèle marxiste à l’Est dans les années 80.
Chute du mur de Berlin en 1989 et démantèlement de l’Union Soviétique.
Accélération de la mondialisation et multi-polarisation du monde à partir des années 90.
Au XXIème : croissance et crises sur fond de capitalismes naissants (ceux des puissances émergentes) et de capitalismes « vieillissants ».
Section 2 : Le courant libéral
Le courant libéral se décompose en deux branches libérales, l’une classique qui apparait à la fin du XVIIIème siècle avec Adam Smith, David Ricardo et Jean-Baptiste Say et l’autre néo-classique à la fin du XIXème siècle avec, entre autres, Léon Walras, Alfred Marshall et Vilfredo Pareto.
Pour les classiques et les néo-classiques, le libéralisme économique est un état idéal qui aboutit naturellement à l’augmentation des richesses produites. Sa réalisation suppose donc qu’il faut « laisser faire les hommes, laissez passez les marchandises » (Vincent de Gournay).
Le libéralisme s’appuie sur trois grands principes :
- L’individualisme
- L’affirmation de la liberté économique
- Tendance à l’équilibre du système économique (le marché est l’organe de régulation de toutes les transactions et l’Etat ne doit pas entraver le libre jeu de la concurrence).
1/ Les économistes classiques
Les économistes classiques sont contemporains de la révolution industrielle. Ils sont favorables au développement économique qui se caractérise par :
- Le passage de l’artisanat à l’industrie (organisation des manufactures)
- La révolution industrielle (exode rurale et transition démographique)
Pour Adam Smith (1723-1790) seul le développement de l’industrie, contrairement à la conception des mercantilistes, est capable de participer à l’enrichissement de la nation. Son ouvrage (Recherche sur la Nature et les Causes de la Richesse des Nations – 1776) décrit le fonctionnement d’une manufacture d’épingles. Il montre à travers cet exemple que la division du travail, et la spécialisation des tâches est sources d’augmentation de la productivité.
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