Les finances publiques
Analyse sectorielle : Les finances publiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar glopo • 2 Janvier 2015 • Analyse sectorielle • 3 471 Mots (14 Pages) • 643 Vues
1. Les finances publiques = une matière en mutation permanente
Notions de bases
- Définition : Les finances publiques désignent l’ensemble des recettes et dépenses de l’Etat, des collectivités locales (collectivités territoriales = CT), de la sécurité sociale (SS), ainsi que des organismes de SS, des admin publiques locales, et organismes d’admin centrale.
- Les dépenses sociales sont les plus importantes : 46.5% > Etat = 26.3% > CT = 20.5%
- CT ayant un budget à part depuis les mouvements de décentralisation des années 1980
- Budget organismes de SS depuis 1946 (création de la SS 1945), et surtout depuis 1996 avec la création de la loi de finances de SS (LFSS)
- Dépenses publiques = 57% du PIB
- Gaudement et Molinier : les fipu est une « discipline carrefour » (constit, éco, histoire…) ;
Consentement à l’impôt
- Finances sont le moteur de l’Etat : instrument économique et politique (poli) grâce aux finances on a pu construire l’Etat, cela est passé par l’impôt et son consentement
- Consentement à l’impôt : les 1er = Angleterre avec Magna Carta en 1215, renforcée par la Petition of Rights 1628 et la Glorieuse révolution de 1688 où l’impôt doit être consenti par le Parlement (Prlt)
- En France : avant : impôts foncier grâce au domaine du roi + mariage fille + chevalerie garçon + rançon + croisades
- 1314 : 1er Etats généraux (EG) 1614 : dernier convoc des EG // instauration de la monarchie absolue
- 1789 : EG réunis pour permettre l’augmentation des impôts car caisses de l’Etat vides
- Depuis la révolution : obligation de consentement à l’impôt / Prlt basée sur art 13, 14 et 15 de la DDHC
Dynamique gestionnaire des Fipu
- Ordonnance du 2 janvier 1959 relative à la loi de finances : logique de moyens pour la mise en œuvre d’une politique mais absence de contrôle des résultats issu de l’exercice budgétaire Gaspillages des organismes pour être certains d’avoir une reconduction des crédits qui leur ont été accordés en feignant d’en avoir besoin car utilisés l’an passé
- Dynamique gestionnaire voulue dès 1958 avec la rationalisation des choix budgétaires (RCB) mais échec de cette politique abandon dans les années 1980
- Dynamique gestionnaire = gérer l’Etat comme une entreprise (E/), dynamique mise en avant avec la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) de 2001
- Dynamique gestionnnaire // règle des 3E pour un Etat performant :
o Efficacité = voir si objectifs atteints
o Efficience = rapports entre moyens fournis et résultats constatés
o Economie = éviter les gaspillage
- Dynamique gestionnaire aussi à cause de la mondialisation = éviter l’effet domino, systémique, cad que la chute économique d’un pays entraine celle d’un autre etc…
Eviter cela : FMI, OCDE, UE pour contrôler la bonne gestion de l’argent public (FMI = code de bonnes conduits des Fipu ; UE : pacte de stabilité et croissance 1997 & traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance TSCG)
- Cour des comptes pour contrôler (ctrler) les Fipu (création en 1807)
- Haut Conseil de finances publiques (issu du la signature du TSCG) pour s’assurer de la réalité des fipu en France (FR)
- Dynamique gestionnaire voulue à cause des contraintes économiques et financières = la peur des crises (crise des années 1970 puis de 2008) où l’argent se fait de plus en plus rare meilleure gestion des fipu
2. Les courants de pensée et leur influence dans la politique budgétaire
- 2 moyens d’intervention dans l’économie // courants de pensée =
o Poli de relance = Hausse des dépenses en privilégiant la demande
o Poli d’austérité = Baisse des dépenses pour lutter c/ la dette en favorisant l’offre
Les libéraux
- Ecole classique = ordre naturel qui régit l’économie : harmonisation de la concurrence et du marché se fait naturellement par le comportement des individus qui poursuivent leur propre intérêt
- Physiocrates = richesse reposant sur la terre suppresions des péages et des corporations
- A. Smith = « la main invisible » ; richesse provenant de l’industrie, Etat cantonné dans ses activités régaliennes
- Wagner = loi de Wagner = intervention de l’Etat dans l’économie car il y a une augmentation des besoins de la société dû à l’industrialisation et la modernisation L’Etat doit donc intervenir en dépensant plus pour permettre un meilleur niveau de vie (école, culture, technologie, santé…) mais loi périmée pour les pays ayant achevé leur industrialisation
Les interventionnistes
- Keynes = contre l’emprunt et l’épargne ; shte un équilibre sociale ; en faveur d’une intervention de l’Etat quand situation économique dégradée avec baisse de fiscalité mais quand croissance : baisses des dépenses et hausse de la fiscalité en fonction des cycles économiques, intervention plus ou moins grande de l’Etat
Néo-libéraux
- Libétariens = ultra-libéraux, pas d’Etat dans l’éco
- Hayek = école autrichienne ; Etat pour imposer un cadre juridique à l’économie, mais pas d’importance à la justice sociale, seulement instauration d’un revenu minimum, et contre l’impôt sur le revenu
- Public choice = rationalité des choix budgétaires pour les dépenses publiques Etat décentralisé, budget équilibré
France : un Etat interventionniste (visible aussi dans les textes)
- LOLF art 1 = équilibre budgétaire et financier (proches de l’équilibre voulu par Keynes,
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