Les déséquilibres Des Finances Publiques
Note de Recherches : Les déséquilibres Des Finances Publiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissert0 • 23 Mars 2012 • 1 065 Mots (5 Pages) • 2 896 Vues
1. Les facteurs d’aggravation de la dette
La dette publique en France s’ fortement dégradée depuis la crise de 2008/2009 : elle se de 67 % du PIB fin 2008 à
plus de 80 % en 2010 et dése la limite de 60 % fixée par le Pacte de stabilité européen. 3 facteurs principaux
contribuent à l’aggravation de la dette.
a. La crise financière et économique de 2008/2009
•Les gouvernements ont laissé jouer les « stabilisateurs automatiques » , du fait de la crise, font diminuer les
recettes fiscales et sociales (moins d’activités et de revenus taxables), et augmenter les dépenses, sociales
notamment ;
•Les plans de relance mis en place ont conduit à augmentation des dépenses (aides ponctuelles à certains
secteurs d’activité) et à des baisses d’impôts ciblées ;
•Les déficits publics ont désé le seuil de 6 % du PIB aggravant ainsi la dette publique.
b. Les déficits des régimes de retraite
•En 2010, les différents régimes affichent un besoin de financement de près de 25 milliards d’€, correspondant
aux chiffres prévus pour 2020 par le Conseil d’Orientation des Retraites en 2007 ;
•Les prévisions pour 2050 sont un déficit de près de 70 milliards d’€, sur les bases du système actuel.
c. Le grand emprunt
En décembre 2009, le gouvernement a lancé un programme d’invissements publics de 35 milliards d’euros, dont 22 sont
empruntés sur les marchés financiers en 2010. Ce programme alourdit le niveau d’endettement de la France.
2. Les conséquences de la dégradation des finances publiques
Les facteurs précédents confirment les difficultés de redressement des finances publiques relevées par la Cour des
Comptes dans son rapport de 2009 et les conséquences tant économiques que financières qu’elles entraînent.
a. Les conséquences économiques
•Charge de la dette : l’alourdissement de la dette pose le problème du poids de son remboursement dans les
dépenses publiques. Au niveau d’endettement prévu pour 2012, les charges d’intérêts pourraient être supérieures
de 20 milliards d’€ à leur montant de 2008, soit progression annuelle de 5 à 7 % d’ici 2012 ; chaque actif
paierait alors 2 700 € d’intérêt par an, soit 750 € de plus qu’en 2008 ;
•Fin des dépenses de relance : la charge de la dette mobilise part croissante des prélèvements obligatoires et
prive l’Etat de ressources disponibles pour d’autres dinations et notamment le pousse à mettre fin rapidement
aux dépenses des plans de relance, ce peut conduire soit à fragilisation de la reprise, soit à rechute du
PIB.
b. Le financement de la dette
•Plus les déficits et l’endettement augmentent, plus il difficile de les financer : en effet, la confiance des
marchés vis-à-vis de la capacité de remboursement des Etats mise en doute, et les taux d’intérêt, protégés
jusque là par la confiance dans l’euro, s’élèvent. C’ la situation que connaît en particulier la Grèce en 2010, mais
aussi l’Irlande, l’Italie, l’Espagne et le Portugal ;
•La crédibilité des pays endettés affectée par la dégradation des finances publiques, mais indirectement, c’
la crédibilité de toute la zone Euro s’en trouve affectée ; la conséquence en la dépréciation de l’euro par
rapport aux autres monnaies et le renchérissement des produits importés.
Dans son rapport de 2010, la Cour des Comptes ime que la dette pourrait approcher le seuil de 100 % du PIB en 2013 et la charge de la dette
pourrait alors représenter 10 % des prélèvements obligatoires.
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