Les cycles financiers suffisent-ils toujours à expliquer les crises économiques ?
Dissertation : Les cycles financiers suffisent-ils toujours à expliquer les crises économiques ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jugui44 • 16 Avril 2020 • Dissertation • 1 219 Mots (5 Pages) • 566 Vues
Les cycles financiers suffisent-ils toujours à expliquer les crises économiques ?
Joseph Stiglitz, ancien vice-président et économiste en chef de la Banque mondiale, a montré dans La Grande Désillusion (2002) que les politiques de libéralisation radicale imposées par le F.M.I. sont une des grandes causes des crises financières des pays asiatiques et de Russie en 1997-1998.
Déf de cycle par Burns et Mitchell :Conciste en une phase d'expansion simultané de nombreux secteurs d'activités, période suivant d'une phase de contraction similaire, puis d'une reprise qui débouche sur la phase d'expansion du cycle suivant. Cette séquence est récurrente mais pas nécessairement périodique.
La crise économique correspond à une altération brusque et rapide de la conjoncture économique d'un secteur d'activités, d'une zone géographique, d'un pays ou de plusieurs États. Une telle dégradation peut entraîner un simple ralentissement de l'économie mondiale ou, dans les cas les plus graves, la plonger dans une véritable une récession économique. Selon Jean-Baptiste Say, les crises sont « des états de maladies, des situations nécessairement passagères, car si elles étaient durables, le corps social cesserait d’exister ».
Lorsque l'on étudie l'histoire économique, il apparaît très vite que la croissance n'est pas « un long fleuve tranquille ». On observe une succession de phase d'expansion, de stagnation et de repli. Dès le XIXe siècle, Clément Juglar constate l'existence de cycles, c'est à dire d'une récurrence périodique et régulière des déformations conjoncturelles. Au cœur de la fluctuation se trouve le moment crucial, celui du retournement qui fait passer du calme à la tempête. Les principale crises sont des éléments essentiels de l'évolution du capitalisme. C'est ce que montrent la Grande dépression (1873-1896 ) de la fin du XIXe siècle, la crise de 1929 et la dépression des années 193, les difficultés qui suivent le choc pétrolier de 1973 ou, plus près de nous, la crise financière de 2008. Les grandes crises du capitalisme transforment les structures des économies, remettent en cause leur fonctionnement.
Ainsi dans la logique des choses la question qui nous interpelle est : comment expliquer ces crises économiques , le cycle financier permet en effet d'expliquer certaines crises économique seulement est il le seule ? Les cycles financier sont-ils les seules facteurs explicatifs des crises économiques ?
I- Les crises économiques sont expliquées par des facteurs endogène de nature monétaire.
1)L'excès d'endettement par les agents économiques est un facteur explicatif des crises économiques en particulier financières.
- l'abus ou l’insuffisance de crédit qui explique les cycles économiques observé par Juglar qui parle d'un « aveuglement au désastre »
Excès de confiance=> octroi de crédit bcq + important car D de crédit + important donc + forte croissance, hausse des px et R.
Un moment => prise de conscience des banques et des AG face aux risques des emprunteurs, elle rationnent leur crédit en augmentant les tx d'i donc difficulté des AG éco pour faire face à leurs dettes. La prod ralentie, baisse des R, récession et peut-etre dépression.
- le paradoxe de la tranquilité de Minsky et le cycle du crédit. 3 types de financement : financement prudent ( invest garanti, permet de rembourser sa dette et les tx d'i) ; le financement spéculatif : R sur le tps long mais qui est incertain et enfin le financement Ponzi ( financement grâce à de nouveaux emprunts qui permettent de rembourser les emprunts déjà contracté.)
même idée de cycle du crédit sauf a la fin les AG éco utilise le système Ponzi pour se dessendetter=> amplifie la recession voir dépression.
Ex : Crise des subprimes 2008.
2) Les comportements des acteurs de la finance a l'origine des crises.
En effet, c'est la polarisation des opinions qui conduit à ce qu'une bulle puisse se former. L'expression selon laquelle « le marché a toujours raison » devient un principe et conduit à des comportements moutonniers. Keynes évoque une analogie avec un concours de beauté : on gagne le concours si l'on a parié sur la fille qui a attiré le plus de voix en sa faveur. Si on a acheté une action qui finalement est achetée aussi par bcq d'autres alors on a aussi gagné car le cours de l'action monte. Cependant les investissement étant moins rentable que prévu, l’efficacité marginale du K finit par baisser, ce qui 930engendre le retournement du cycle.
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