Les Enjeux De La Redistribution
Mémoire : Les Enjeux De La Redistribution. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dupcol • 13 Avril 2014 • 1 096 Mots (5 Pages) • 3 789 Vues
Les enjeux de la redistribution
Travail à faire
Présentez les travaux suivants dans le cadre d’une note structurée et argumentée.
1. Le caractère redistributif des différentes interventions de l’État.
2. L’efficacité de la redistribution à la française.
3. Les priorités de la redistribution en France face à la crise.
Proposition de note
La mise en œuvre par un gouvernement d’une politique de redistribution a pour objectif premier de réduire les inégalités entre les ménages. Pour atteindre cet objectif il existe différents moyens selon les priorités de cette politique. En France, l’État et les organismes sociaux contribuent à améliorer le niveau de vie de la population par des dépenses importantes, en particulier dans les domaines de l’éducation et de la santé.
La persistance de la crise économique conduit à s’interroger sur le caractère redistributif des différentes interventions fiscales et sociales de l’État. Compte tenu des moyens financiers mis en œuvre il semble nécessaire d’établir un État des lieux de cette politique et de son efficacité sur la vie quotidienne des français. Il s’agit de déterminer si une telle politique est suffisamment efficace pour réduire les inégalités d’une façon significative ou s’il convient de remettre en cause sa mise en œuvre, voire pour certain, son existence.
Cette note a pour objet de contribuer par l’intermédiaire de l’Observatoire des inégalités à établir le constat de la politique de redistribution mise en œuvre en France dans une première partie, puis dans une seconde partie, à s’interroger sur son efficacité actuelle.
I. La redistribution en France
A. Le caractère redistributif des différentes interventions de l’État
La redistribution, opérée par l’État aux moyens des impôts et des prestations versées, réduit les inégalités de revenus de près de moitié. En ajoutant l’offre des services publics gratuits, elles se réduisent même des deux tiers.
On distingue des interventions fiscales par le biais des impôts et taxes et les interventions sociales qui concernent les prélèvements sociaux.
Les prestations sociales sont largement plus redistributives que les impôts. En effet, les deux tiers de la réduction de l’écart entre les plus riches et les plus pauvres est due aux reversements de prestations sociales. Les prélèvements contribuent pour un tiers à la réduction de l’écart. Il convient de préciser que le caractère progressif de certains impôts (impôts sur le revenu par exemple) corrige le plus les inégalités, parce que le taux d’imposition augmente en proportion de la base de la ressource taxée. En revanche, un impôt comme la TVA frappe sans distinction tous les ménages dans la même proportion et n’agit donc pas sur la réduction des inégalités.
Les prestations en nature des services publics ont un effet beaucoup plus redistributif que les prestations monétaires. Elles contribuent à 70 % de la diminution de l’écart de revenus entre les plus riches et les plus pauvres.
B. L’efficacité du modèle français de redistribution
Le modèle français de redistribution apparaît comme le moins inégalitaire de l’Union européenne. En France, les prestations familiales, les aides au logement et les minima sociaux contribuent à améliorer le niveau de vie des 20 % de Français les plus modestes.
Les impôts directs et les différentes cotisations et contributions affectent surtout le niveau de vie des deux derniers quintiles (les 40 % de Français les plus riches).
La France dispose d’importants services publics, en particulier en matière d’éducation
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