Les Differents moyens de financement
Étude de cas : Les Differents moyens de financement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bambi92 • 30 Mars 2015 • Étude de cas • 1 609 Mots (7 Pages) • 889 Vues
INTRODUCTION
L’entreprise a de multiples besoins de financement. Pour y faire face, elle doit choisir parmi les divers modes de financement ceux qui correspondent aux besoins à couvrir. Ainsi elle aura besoins de ressources à long terme, pour assurer le financement de ses investissements et de disposer d’un fonds de roulement.
Le financement consiste à allouer des ressources monétaires à une entreprise en vue de réaliser un projet. Les financements mis en œuvre doivent permettre de minimiser le coût de financement tout en assurant l’indépendance et la stabilité financière de l’entreprise Le financement à long terme (FLT) est la fourniture de financement stable sur «une période de temps prolongée» pour les actifs et projets à longterme. L'entreprise a besoin de capitaux pour financer :
ses dépenses de fonctionnement (d'exploitation). Elles sont couvertes soit par les rentrées de caisse (qui proviennent des ventes), soit par les prêts bancaires à court terme (découverts).
ses dépenses d'investissements (acquisitions d'immobilisations) financées par des emprunts à moyen ou long terme.
LES DIFFERENTS MOYENS DE FINANCEMENT
Le cycle d’investissement est un cycle long qui démarre avec les investissements de création et s’amplifie avec la croissance de l’entreprise. Il engendre des besoins de financement permanents et la recherche de ressources stables. Parmi ces ressources stables on distingue les ressources internes (capitaux propres : autofinancement et capital), et les ressources externes (capitaux empruntés : emprunt et crédit bail).
Le financement par autofinancement
L’autofinancement est un financement interne dégagé par l’entreprise grâce à son activité. Lorsqu’a la fin d’un exercice, les produits encaissés excèdent les charges décaissées, il reste à l’entreprise un surplus monétaire : la capacité d’autofinancement CAF. Une partie de la CAF peut-être distribuée aux actionnaires sous formes de dividendes, le reste permet à l’entreprise d’accroitre ses capitaux propres par la constitution de réserves. Ces réserves sont ensuite librement utilisables pour rembourser les emprunts, financer les investissements et le besoin en fonds de roulement.
L’autofinancement est un financement peu risqué car stable et non remboursable. Cependant, il ne peut être retenu comme seul mode de financement des investissements car il suppose un arbitrage en faveur des réserves au détriment des dividendes distribués, ce qui risque de mécontenter les associés et actionnaires de l’entreprise. Il est en outre limité par la capacité de l’entreprise à créer de la richesse grâce à son activité.
L’autofinancement est un mode de financement dont le cout apparent est nul puisque l’entreprise n’a pas d’intérêt à verser. Il existe cependant un cout d’opportunité car les fonds consacrés au financement des investissements pourraient être placés sur le marché financier et rapporter des intérêts importants.
Le financement par augmentation de capital
L’augmentation de capital constitue une source de financement interne lorsqu’il fait appel aux actionnaires ou associés d’origine pour accroitre les ressources stables. Si au contraire, l’augmentation de capital se fait grâce à de nouveaux associés, il s’agit d’un financement externe.
Dans tous les cas l’augmentation de capital permet de fiancer la croissance de l’entreprise ou de rétablir son équilibre financier dégrade par des pertes, en lui apportant des capitaux propres.
Il n’y a pas de risque pour l’entreprise à recourir à l’augmentation de capital, si ce n’est de voir son actionnariat modifié avec un impact sur la gouvernance de l’entreprise. En effet, si de nouveaux associés entrent au capital de l’entreprise, les anciens risquant d’en perdre le contrôle. On parle de dilution du capital.
L’augmentation de capital est rémunérée à travers les dividendes versés aux actionnaires. Cependant ce cout est maitrisé par l’entreprise qui ajuste le montant des dividendes chaque année en fonction des bénéfices réalisés et de la stratégie mise en œuvre.
Le financement par recours à l’emprunt
L’emprunt est une opération juridique par laquelle un ou plusieurs agents économiques, le ou les préteurs (banque, établissement de crédit…), mettent a la disposition d’un autre agent économique, l’emprunteur (entreprise, entrepreneur individuel, ménage…), une somme d’argent en contrepartie du remboursement du capital et du versement périodique d’intérêts.
On distingue l’emprunt indivis et l’emprunt obligataire :
L’emprunt indivis
L’emprunt indivis est donc non divisé et contracté auprès d’un préteur unique (banque, établissement de crédit…). L’entreprise s’engage, selon un échéancier fixé à l’avance, à rembourser le capital et à verser des intérêts périodiques. Avant de consentir un emprunt, les préteurs étudient la situation de l’entreprise et en particulier sa capacité d’endettement, qui dépend du montant de ses capitaux propres et des dettes préexistantes et exigent des garanties.
Les modalités de remboursement de ces emprunts peuvent être de trois sortes :
Remboursement par amortissements constants
Remboursement par annuités constantes
Remboursements in fine
Pour k € {1,….. , n}
C0 : capital emprunté ∑ Mk
I : taux d’intérêt annuel
N : la durée (nombre de période)
Ik : montant de l’intérêt contenu dans la kième annuité
Ik = i*Ck-1
Ak montant de la kième annuité ak= Mk+ Ik
Ck : capital restant dut immédiatement après la kième annuité
Ck=
...