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Les Approches Théoriques De L'entreprise

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Par   •  19 Décembre 2012  •  2 194 Mots (9 Pages)  •  6 788 Vues

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Les approches théoriques de l’entreprise

Les sciences de l’organisation s‘intéressent à l’entreprise comme une entité autonome qui assume l’allocation de

ses ressources par des modes spécifiques de coordination, en vue d’une fin particulière.

Cependant, depuis plus d’un siècle, les problèmes d’organisation des entreprises sont constamment revisités et

analysés sous des angles variés puisque s’y intéressent les économistes, les gestionnaires, mais aussi les

sociologues, les juristes et les historiens.

Quels sont les différents courants de pensée qui relèvent de la théorie des organisations ? Il faut donc considérer

que « les théories de l’organisation » ne sont pas un courant de pensée homogène. En effet, les angles

d’approches sont souvent différents d’un auteur à l’autre, notamment quant aux hypothèses posées sur le

fonctionnement de l’entreprise, ou encore les références disciplinaires.

On va considérer qu’on opère un classement en trois grandes approches :

~ L’approche rationnelle des entreprises (fin XIXe - début XXe).

~ L’école des relations humaines.

~ Approches systémiques de l’entreprise.

Section 1 : La domination du courant rationnel

A] La pensée Rationaliste

Ce courant démarre à la fin du XIXe siècle avec Hyacinthe Dubreuil.

XXe siècle : Henri Fayol (1841 - 1925), F.-W Taylor (1856 - 1915), Max Weber (1864 – 1920).

Au début du XXe siècle, les approches de l’entreprise sont encore dominées par le courant classique, autrement

dit par la pensée rationalisatrice de la fin du XIXe siècle. À partir des années 1870 et les grands mouvements

boursiers de 1890, la grande entreprise doit être la plus productive possible. C’est-à-dire atteindre avec peu de

moyens financiers le plus haut niveau de production possible. Les auteurs en organisation font donc du principe

de rationalité un élément central de leur réflexion que l’on retrouve dans toute la théorie micro-économique

classique.

F.-W. Taylor est un autodidacte américain à l’origine de l’OST. De son point de vue, le modèle de la

rationalisation part de l’atelier de production. Il introduit les mathématiques pour mesurer les modes de

production les plus efficaces possibles sur une chaîne de production. Ces règles d’OST sont censées optimiser le

fonctionnement de la production l’entreprise, dans la mesure où elle permet de révéler une organisation

« idéale »  « The one best way ».

Henri Fayol est un chef d’entreprise français qui s’intéresse à la rationalisation de l’entreprise dans son

ensemble, et non pas seulement au niveau des activités d’exécutions. Il faut donc imposer des règles

« d’administration » des entreprises. Il édite en 1916 Traité d’administration industrielle et générale. Il est donc

le premier à définir les grandes fonctions d’entreprises à partir de l’énumération de toutes ces activités ; de

même, il définit les principes généraux d’administration qui fondent la fonction de direction [ administrer :

prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler.] Il élabore ainsi la première théorie de l’organisation à

l’usage des dirigeants.

Max Weber travaillait sur les fondements de l’autorité et de la société. C’était un intellectuel, autrement dit il

n’avait pas de visées prescriptives vis à vis de l’entreprise comme Taylor et Fayol. Il cherche à travers une

réflexion sur la légitimité de l’autorité, qu’il oppose au pouvoir, à construire une théorie de l’action rationnelle.

Pour cela, il prend un modèle, celui de l’entreprise bureaucratique, qui représente pour lui la forme la plus

efficace d’organisation du travail: Le fonctionnement d’une administration est fondé sur des textes de loi, des

procédures, des règlements. Autrement dit, c’est un ensemble d’écrits formels qui visent à conduire au

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comportement le plus formel possible. Les écrits de Weber ont inspiré un très grand nombre d’auteurs, et sa

réflexion constitue aujourd’hui le socle sur lequel s’est construite la sociologie des organisations.

Il y a des prolongements de ses trois auteurs au travers du courant néoclassique.

Plusieurs auteurs principalement anglo-saxons ont été séduits par le caractère très complet des nouveaux

principes d’organisations. Ces auteurs sont d’anciens praticiens des affaires ou des consultants (Alfred Sloan,

Peter Drucker, Octave Gélimier) qui écrivent des ouvrages sur le meilleur management possible des grandes

sociétés. Ils définissent pour General Motors / General Industry des règles de définition pour les dirigeants

concernant la stratégie à mener, l’organisation à mettre en place, sur les modes de directions les mieux adaptés.

Ces différentes écoles de pensée ont rapidement été dépassées par un nouveau courant empruntant, notamment

aux sciences humaines, qui s’appelle l’école des relations humaines.

B]

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