Le marché du luxe français
Cours : Le marché du luxe français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fhdfh • 5 Mars 2013 • Cours • 439 Mots (2 Pages) • 933 Vues
Un secteur varié
Pour l’économie française, le luxe n’est pas du luxe ! C’est la première industrie française pour l’exportation hors d’Europe (22 milliards d'euros de CA avec 82 % à l'export - source comité Colbert).
À côté du nécessaire, le luxe est indispensable pour rêver. Pour susciter le rêve, on s'appuie sur un produit de très haute qualité, d’une grande longévité, d’un niveau de prix en général élevé et bénéficiant du prestige établi d’une marque. Le luxe repose donc sur les savoir- faire des métiers de la création, de l'artisanat d'art, etc. et sur l'aura de marques prestigieuses. Quant aux domaines concernés, ce sont les parfums, les vins et spiritueux, la mode, la joaillerie et le reste se répartissant entre lunetterie, accessoires et arts de la maison.
Des tendances lourdes
Toute chose se démocratisant, le luxe en a fait autant – dans une certaine mesure. Le secteur du luxe n'échappe pas à un mouvement de concentration : de grands groupes industriels essaimant à travers le monde et s’adressant au grand public par le truchement de marques plus ou moins « exclusives » : le groupe LVMH, le groupe Richemont, le groupe Pinault Printemps Redoute.
L'autre tendance de fond, c'est la mondialisation. C’est l’occasion pour le secteur du luxe d’opportunités et de menaces.
• La chance que représente la mondialisation pour le luxe français, c’est évidemment l’élargissement faramineux de son marché. Avec des pays émergents au sein desquels se développe une clientèle fortunée.
• Le revers c'est que les grands pays émergents, tels que la Chine, l’Inde, la Russie ou le Brésil, s'apprêtent à créer « leur » luxe, qui pourrait éclipser le luxe français voire le concurrencer.
• Le deuxième risque serait que la gangrène de la contrefaçon ne cause des dommages encore plus grands au luxe français. Ils sont déjà considérables et la disparition d’un très grand nombre d’emplois est en jeu.
• Le troisième danger pour l'emploi en France pourrait être la tendance aux délocalisations, même si la sous-traitance de la production peut s'avérer parfois une opportunité pour conserver des savoir faire en terme de création dans un univers concurrentiel.
Les pistes de réponses
• le développement international aussi bien du côté des ventes que de la recherche de fournisseurs de qualité.
• des stratégies de partenariat et de consolidation des compétences.
• la valorisation de l'excellence des filières françaises, dont les acteurs sont expérimentés et dotés d’un savoir-faire et d’un tour de main spécifiques.
• la création, et l'innovation, notamment dans le marketing (ex: la marque Shang Xia, inventée par Hermès pour le marché chinois ou le développement du commerce électronique).
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