Le développement durable

CHAPITRE IV : LE DEVELOPPEMENT DURABLE

I. Qu’est-ce que le développement durable ?

A. Définition du développement durable

1. Le rapport GH Brundtland

Le développement durable a été défini en 1987 dans un rapport de la ministre norvégienne Brundtland intitulé « notre future à tous », un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Il est fondé sur une gestion prudente des ressources naturelles qui prend en compte les besoins des générations actuelles et futures. Ce développement durable est une réponse aux conséquences négatives de la croissance : l’épuisement des ressources naturelles, la pollution, l’augmentation sans précédent de la population (dans les pays émergents) grâce a des meilleures conditions de vie, progrès de la médecine.

2. Les 3 axes du développement durable

Le développement durable doit concilier croissance économique, respect des équilibres naturels et respect des équilibres sociaux.

1ère axe : Economiquement efficace

Cela veut dire avoir une croissance raisonnable et suffisante

Pour les pays développés, il faut au moins 2% de croissance.

2ème axe : Ecologiquement soutenable

Cela veut dire qu’il préserve l’environnement terrestre.

3ème axe : Socialement équitable

Une répartition des ressources équitables.

Remarque :les écarts se creusent entre pays riches et pays pauvres.

B. Les 3 principes du développement durable

1. Le principe de solidarité dans l’espace et le temps

Le principe de solidarité regroupe la solidarité entre les personnes d’une même génération car une société qui avance ne peut être une société qui exclu.

Mais aussi, la solidarité intergénérationnelle : « on ne transmet pas notre planète à nos enfants, nous ne faisons que la leur emprunter » St Exupéry.

Cette solidarité nécessite l’intervention de l’Etat (RSA pour les pauvres).

2. Le principe de précaution

Repose sur la limitation des risques. Mieux vaut prévenir que guérir. Pour chaque produit vendu, chaque politique mène, il faut évaluer les risques potentiels : effets dommageables et ou irréversibles ;

Ex : effet d'une marée noire.

3. Le principe de participation

Pour être légitime, le développement doit prendre en compte l’avis de chacun (tous les acteurs). Cela nécessite des organisations représentatives où tout le monde peut s’exprimer. (Grenelle).

II. Les indicateurs du développement durable

Le développement durable nécessite l’utilisation de nombreux indicateurs pour quantifier les dimensions économiques, écologiques et sociales.

1. Les 11 indicateurs élémentaires de l’U.E.

=> Liste

Les 11 indicateurs sélectionnés par l’Union européenne permettent d’apprécier la richesse matérielle (PIB /ha) le changement climatique, la progression des énergies propres, la biodiversité, la santé publique.(espérance de vie )

2. L’empreinte écologique

Elle mesure la pression qu’exerce l’homme sur la nature, elle évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à ses besoins de consommations. On prend l’image de l'île de Robinson Crusoé. On calcule quel devrait être la taille de cette île pour lui permettre de vivre, de manger, de disposer d’eau potable.et traiter ses déchets

=> Graphique

3. Le P.I.B vert

Lorsque l’on crée de la richesse, on détruit aussi de la richesse, détérioration de l'environnement, épuisement des matières premières.

Le PIB vert signifie qu’on enlève au PIB, toutes ses nuissances => « externalités négatives »

Le problème est l’évaluation des nuisances.: l'environnement est un bien libre . Le calcul du PIB vert fait diminuer le taux de croissance.

III. Les limites de l’augmentation et du développement économique

1. 1. Les externalités négatives de l’augmentation (définition)

La croissance économique est source d’externalité. On appelle externalité (l’effet externe), toute action générant des coûts donc externalité négative ou des bénéfices : externalité positive.

Exemple : quand une usine pollue, elle crée une externalité négative connue supporté par les voisins. Si l’usine investie dans des techniques moins toxique, elle va créer une externalité positive.

2. L’émission de gaz d’effet de serre  Le réchauffement climatique

L'émission de gaz à effet de serre provoque le réchauffement climatique qui entraine la multiplication des canicules, ouragans, cyclone, inondation, fonte de la calotte glacière.

Dans un avenir plus ou moins lointains, certaines régions vont devenir inhabitable (élévation des niveaux de la mer), ce qui va entraîner des flux de migration.

3. L’augmentation de; la consommation d’énergie

On observe une augmentation considérable de la consommation d’énergie, du au développement du parc automobile, des transports, des appareils ménagers, des outils de production dans les entreprises. Aujourd’hui, dans les pays développés, avoir une voiture n’est pas un luxe mais une nécessité pour aller travailler. Les pays émergeants (Chine) copient notre mode de vie. Tous les chinois de la classe moyenne veulent une voiture (La planète ne supportera pas). Tous ces biens ont augmenté d’une façon exponentielle,

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