Le Marché Européen

Les ventes automobiles en Europe sont au plus bas… et ne peuvent donc que repartir à la hausse à moyen terme, selon plusieurs observateurs.

Ébranlé par la crise depuis 2008, le secteur automobile tarde à se relever sur le Vieux continent. Néanmoins, le pire semble être passé et de plus en plus d’analystes se risquent à prédire des jours meilleurs. Il faut dire qu’avec un marché qui n’a jamais été aussi mal en point depuis deux décennies, la situation peut difficilement se détériorer.

Les indicateurs ont beau être toujours dans le rouge avec -6,7 % au premier semestre 2013, la chute se ralentit. Selon Les Echos, la plupart des acteurs du marché maintiennent leur prévisions pour 2013 et les revoient même parfois la hausse après un premier semestre moins catastrophique que prévu.

« Nous pensons avoir atteint un plateau bas. En Europe du Nord, la fin du premier semestre s’est avérée meilleure que prévu, surtout dans le haut de gamme« , a indiqué au quotidien économique Hervé Guyot, directeur de la stratégie chez l’équipementier Faurecia. Philippe Varin, aux premières loges en tant que PDG de PSA Peugeot Citroën, se montre lui aussi plutôt « optimiste ». « Nous avons le sentiment que le marché a touché le fond, explique-t-il. Nous ne prévoyons pas de croissance, mais la tendance n’est clairement pas à une nouvelle baisse. »

Le marché français ne paraît en revanche pas le mieux disposé à la reprise, pénalisé par un programme de primes à la casse à rallonge qui a déconnecté durablement l’offre et la demande en créant un effet d’aubaine et en incitant les ménages à anticiper le renouvellement de leur véhicule. Les mesures d’austérité et les hausses d’impôts annoncées par le gouvernement ne constituent pas non plus des signaux encourageants.

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