Le Cas PSA

I. Analyse de la situation de l’entreprise

1. Opportunités et menaces qui influencent la stratégie de PSA :

Les premiers outils d’aide à la décision stratégique sont apparus dans les années 1960 aux États-Unis. Le plus connu est le modèle SWOT, acronyme des termes anglais Strengths (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités) et Threats (menaces), également appelé modèle LCAG (car proposé par quatre professeurs de la Harvard Business School, Learned, Christensen, Andrews et Guth en 1969).

Les opportunités :

- PSA a poursuivi sa croissance en Amérique latine (hausse de 5,5%) et 67% des ventes ont augmenté en Russie (67%)

- L’alliance entre le groupe Citroën et le groupe Peugeot

- Analyse de l’environnement en proposant des véhicules moins polluants, qui émettent moins de 140g de CO2, en offrant un bonus aux acheteurs.

- La volonté de se développer au niveau international

- Leader environnemental

- L’exonération des cotisations patronales ainsi que la hausse de l’aide de l’Etat permettent à PSA de résister à la crise.

- La prime à la casse accordé par l’Etat ainsi que le système de bonus.

- Mise en place d’un plan pour assurer la rentabilité de PSA.

Les menaces :

- la baisse de la demande, de la crise du crédit, hausse des prix de la matière première et contraintes environnementales qui pèsent sur les ventes et les marges, et obligent les acteurs à se restructurer

- la crise économique

- La fin de la prime à la casse.

2. Parties prenantes et les enjeux de leurs actions, stratégie adoptée par l’entreprise PSA.

En économie, une partie prenante est tout acteur interne ou externe à une entreprise et concerné par son bon fonctionnement sur le plan de la responsabilité sociétale.

Les parties prenantes :

-l’Etat : La hausse de l’aide accordée aux entreprises va permettre une meilleure concurrence sur le marché international.

-les syndicats : Obtenir une indemnisation de 100% du salaire net pour le chômage partiel et la négociation des conditions de licenciement.

-les salariés : 40 000 salariés devront s’adapter à l’accord du contrat social de crise du 3 avril.

La stratégie :

La stratégie peut être le fruit d’une réflexion très rigoureuse et lorsque les intentions initiales sont complètement réalisées, on parle de « stratégie délibérée ». Mais la stratégie peut également être le résultat de décisions non programmées, qui ne s’inscrivent pas dans un processus complet de décision stratégique. On parle alors de « stratégie émergente ». H. Mintzberg, qui a développé cette notion, insiste sur le fait que les

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