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La méthode systémique ou Macro-économique

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Par   •  15 Décembre 2014  •  5 258 Mots (22 Pages)  •  1 145 Vues

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PARTIE 1 : LA MÉTHODE SYSTÉMIQUE OU MACROÉCONOMIQUE

3 grandes fonctions fondamental :

consommation ( ménage = M )

production ( entreprise = E )

financement ( banque = B )

La méthode systémique ou macroéco est monétaire : les B au départ prête de la monnaie aux E pour leurs permettre d’entreprendre, investir et payer les salaires aux M qui vont dépenser une partie de leurs salaire en consommant = E et en épargnant = B

La monnaie partie des B revient aux B par l’épargne : circuit monétaire -> au coeur de l’analyse systémique = macroéco du circuit.

L’idée du circuit apparait ( 17-18éme ) avec W. PETTY, P. de BOISGUILBERT et R. CANTILLON mais c’est toutefois dans la seconde moitié du 18ème qu’il prend forme avec F. QUESNAY et dans le 19ème par K. MARX, le circuit devient une représentation :

-> éco pré K agricole avec QUESNAY mais avec MARX il donne une représentation + approfondie du K industrielle et avec Keynes du K moderne ( le circuit monétaire comme outil par excellence du K moderne ).

Une 1ère catégorie (B) prête a une 2ème (E) qui achète des moyens de production pour vendre a une 3ème (M) qui vend pour acheter ( vendent leurs force de travail pour acheter des biens et services ).

CHAPITRE 1 : LA MACROÉCONOMIE PRÉ-KEYNÉSIENNE

SECTION I : L’ANALYSE SYSTÉMIQUE DE QUESNAY

QUESNAY : chef de pensée de la physiocratie

La Physiocratie a exercée une grande influence en France dans la seconde moitié du 18ème, elle l’a doit d’avantage à sa doctrine qu’a sa méthode car jugée trop hermétique et cela perdurera jusqu’au 19ème, seul un économiste reconnaitra l’originalité et la profondeur de cette analyse -> Marx «  leur système est la 1ère représentation systématique de l’éco K »

1) La doctrine physiocratique

Les Physiocrates avaient des détracteurs qui les appelaient les économistes ( péjoratifs à l’époque ) -> savoir ésotérique ; non revendiqué car ils préfèrent plutôt celui de philosophe ( social ) = physiocratie.

Déf : phusis ( nature ) + kratein ( commander, gouverner ) : ceux qui affirment leur foi en l’existence d’un ordre naturel, fondement de leurs doctrines social, ordre naturel intangible.

Physiocrates = libéraux ( ultra ), hostile aux doctrines en Europe ( mercantiliste/colbertisme : interventionniste ) ; leur mots d’ordre = GOURNAY « laisser faire, laisser passer ».

Ils annoncent le libéralisme qui s’affirmera au 19ème sans leur rendre hommage.

En France les idées Physiocrates ont une grande autorité : les économistes réunis quelques uns des plus grand esprits de ce temps : MIRABEAU, DUPONT de NEMOURS, Le TROSNE, MERCIER de la RIVIÈRE, ABBÉ BAUDEAU..

QUESNAY : chargé de la médecine du roi à la cour de Louis XV, avec qui il dialogue beaucoup : « il dira au roi qu’a s’a place il ne ferait rien » = ultra-libéralisme.

Les physiocrates ont une influence considérable en France bien que contesté notamment par SCHUMPETER « mode versaillaise » ( qui n’a pas durée ), critiqué et corrigé par G. WEULERSSE qui dit que l’influence des Physiocrates avait prévalue jusqu’a la Révolution ; les grandes lois libéral de l’assemblée étant donc inspiré de la doctrine Physiocrate, cette analyse a été confirmer par A. BLANQUI ( historien ; auteur de l’histoire de l’économie politique ) « a quelque maxime près la révolution française n’a été que leurs théorie en action.

Malgré cela passé la révolution, les Physiocrates sont tombés dans l’oubli voir dans le dédains sauf auprès de Marx ; la quasi totalité des économistes libéraux les ayant ignorer ( paradoxe ) ceci est du au faite que les Physiocrates en conformité avec leur postulat «  nature qui gouverne » affirme que la terre est l’unique source de richesse et par conséquent seul l’agriculture est source de valeur, en conséquence principalement de l’extraordinaire succès puis déclin d’un formidable système financier de J. LAW.

J. LAW, banquier écossais venu en France pour acclimaté les billets ; il a donc créer une banque échangeant billets contre or naturel mais aussi fondateur de la compagnie des Indes dans le but d’investir dans le nouveau monde qui eu un succès phénoménal donc les actions étaient achetable en échange de billets eux même échangeable contre de l’or qui lui fut utilisé pour les comptes royales = panique ( pas d’investissement dans le nouveau monde ) : faillite de la banque royal avec comme conséquences la méfiance envers le billet de banque et la fin de son essor jusqu’au début du 19ème mais aussi envers les investissements et le retour aux valeurs sures «  les terres ».

Ceci allant à l’encontre des doctrines de l’époque provoque son obsolescence, et sera remis en cause et déclassé par la parution de «  la richesse des nations » ( 1776 ) A. SMITH devenant la référence des libéraux jusqu’a nos jours, ce livre pose comme idée que ce n’est pas la terre mais le travail qui est créateur de valeur, et cela va devenir la pierre angulaire des écoles classiques anglaise dont SMITH est le créateur, qui durera jusqu’au milieu du 19ème, reléguant dans l’oubli les Physiocrates. Cette oubli de la doctrine amenant l’oubli de la méthode juger puérile.

Marx la fera sienne et la redécouvrira.

2) La méthode de QUESNAY

Il expose cette méthode dans un ouvrage qui aura un succès phénoménal ( le tableau économique : 1758 ), il résume l’économie à 3 classes fondamental :

Fermiers (F)

Propriétaires fonciers (P)

Artisans (A)

Entre eux va un circuit allant de F a P de P a A et de A a F = circuit du produit net de la période (année) correspond à la somme versée des F aux P aux titres des fermage du F aux P puis P dépenses ces sommes auprès des F ( produits alimentaires ) et des A ( produit manufacturés ) et A utilise la recette pour acheter aux F.

QUESNAY entend expliqué

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