La logistique

Gestion des parcs et de la flotte

La logistique est l’ensemble des moyens mis en œuvre pour répondre à une demande (besoin) et à moindre coût.

Pour acquérir un parc il faut connaître la demande (le besoin), analyser le marché.

Les sources de données : les sociétés de transport, les agences de transport, le Ministère des transports terrestres, la Direction de la Marine marchande. Il faut connaître les moyens existants.

Caractéristiques de la demande de transport : travail, école→ très important car l’opérateur de transport doit répondre à la demande à temps (contrainte de temps).

*Pour la détermination de votre offre, il faut connaître l’existant.

*Au Ministère des transports terrestres : voir le Mémento des transports terrestres (typologie du parc,…).

Transport public : transport fait pour le compte d’un tiers moyennant rémunération.

Transport privé : transport effectué pour son propre compte.

→En tant que responsable logistique, faire une étude comparative des coûts entre ces deux types de transport.

L’analyse du parc consiste à définir dans quelle mesure la flotte répond-elle à la demande. Cette analyse se fonde sur la prise en compte de :

-la structure de la demande (zones courtes, longues) ;

-la nature de la marchandise ;

-la capacité de transport annuel en tenant compte du nombre de jours d’activités ;

-l’état du parc moyen (âge) ;

-disponibilité du parc.

Politique de renouvellement

Dans la mesure où le responsable logistique doit toujours chercher à optimiser, comment répondre à temps et au moindre coût à la demande ? Il doit veiller sur le niveau de sa flotte car ce niveau peut être altéré soit par des incidents (accidents, vols), soit par l’âge.

La politique de renouvellement peut se faire suivant deux optiques :

L’optique du gestionnaire de parc

-Le moindre coût : ainsi, il va tenir compte de la disponibilité du parc, c’est-à-dire du nombre de jours d’immobilisations ayant pour cause l’entretien, les pannes et les réparations. Ceci dépend de la fiabilité du véhicule qui décroît avec l’âge.

Le responsable logistique aura aussi comme souci de minimiser les coûts de fonctionnement.

Taux de disponibilité=(nbre de véhicules dispo-nbres de véhicules immobilisés)/(nbre de véhicules dispo)× 100

Ce taux est le rapport entre le nombre de véhicules disponibles le jour j sur le parc total. C’est un indicateur de performance. Chaque mois le taux doit être calculé.

Le gestionnaire doit aussi penser au taux de réserve pour le maintien de son niveau d’offre. Il est généralement admis un taux de réserve de 10%.

*Il n’y a pas de contrainte d’heure de pointe en transport de marchandises.

L’optique du financier

Son objectif est d’affecter les fonds limités aux investissements les plus rentables possibles, et il fera appel aux critères de choix habituel de l’investissement.

L’un des paramètres sur lesquels se focalise l’exploitant est le coût kilométrique. L’exploitant doit pour chaque période déterminer le coût de revient kilométrique et suivre son évolution. S’il constate une augmentation de ce coût, cela constitue une alerte ; dès lors il doit en chercher les causes explicatives pour apporter des solutions. Il peut même se poser l’opportunité du renouvellement du parc si la cause est le vieillissement.

Dans le coût de revient, certains paramètres sont proportionnels aux indices suivants :

-l’entretien et la réparation : le coût des réparations augmente avec l’âge des véhicules. Ils sont proportionnels au nombre de kilomètres parcourus.

-la dépréciation : la perte annuelle de la valeur diminue avec l’âge du véhicule.

-le nombre de jours d’immobilisation : lorsque le véhicule est immobilisé l’entreprise en supporte les coûts fixes. Le coût de l’immobilisation est supérieur au nombre de kilomètres effectués.

Coût de revient=frais fixes (salaires) +frais variables (carburant, entretien)

Coût kilométrique=(coût total(charges fixes+charges variables))/(kilomètres parcourus(annuel))

La fonction kilométrique est une somme de deux fonctions croissantes et d’une fonction décroissante. C’est la raison pour laquelle cette fonction passe nécessairement par un minimum. Le point minimum constitue donc le point d’alerte, car à partir de ce point le coût ne peut qu’augmenter.

Eu égard à l’annexe 1, c’est à partir de la 4ème année que les coûts kilométriques commencent à croître. La stratégie consistera, à partir de ce point d’alerte, soit de renouveler les véhicules, soit à procéder aux réparations. La décision à prendre doit tenir compte de l’environnement économique et du marché, car à cette période le coût du renouvellement peut être plus ou moins important.

Pour le responsable financier, la période optimale du renouvellement va dépendre d’autres facteurs, car il doit tenir compte de l’amortissement des frais financiers, de la valeur de revente et des incidences fiscales.

Ckm=((E,R+DA+AM+CF)-VR)/(Kms parcourus) actualisés

Le problème du financier va se poser au niveau de deux hypothèses :

H1=prolonger la durée de vie du véhicule de p années.

H2=acheter un véhicule neuf

Pour chaque hypothèse, le financier calculera pour les p années la somme des dépenses actualisées. Il comparera le total de chaque hypothèse et prendra une décision.

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