La dette publique des pays européens
Documents Gratuits : La dette publique des pays européens. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 7 Juin 2012 • 3 131 Mots (13 Pages) • 1 953 Vues
SOMMAIRE
Introduction .p.3
I. Les raisons et conséquences de la dette en Europe ……………………………………………………p.4
A. Les raisons de la dette Européenne………………….p.5
B. Les conséquences……………………………………..p.7
II. Les solutions envisagées……………………..........p.8
A. Des réformes communes,…………………………......p.8
B. Des réformes personnalisées en fonction des pays…p.9
1. La France,…………………………………………p.9
2. La Grèce,………………………………………….p.10
3. L’Italie……………………………………………..p.11
Conclusion………………………………………………………p.12
LA DETTE PUBLIQUE DES PAYS EUROPEENS
Le déficit public et la dette publique se sont accrus en 2009 par rapport à 2008, tant dans la zone euro que dans l’Union européenne à 27, tandis que le PIB a diminué. Aucun État membre n’a enregistré un excédent public en 2009.
Les déficits publics les plus élevés par rapport au PIB sont ceux de la Grèce et de l’Irlande. Les niveaux les plus bas de dette publique par rapport au PIB ont été relevés en Estonie, au Luxembourg et en Bulgarie.
La dette publique est la dette de l’Etat, c'est-à-dire l’ensemble des emprunts contractés par l’Etat (obligations d’Etat ou des bons du Trésor), ainsi que celles des collectivités territoriales et des organismes de Sécurité Sociale.
Il ne faut pas confondre dette publique et dette extérieure, la seconde représentant l’ensemble des emprunts des agents économiques l’égard des prêteurs étrangers.
Le produit intérieur brut, abrégé en PIB, est un indicateur économique utilisé pour mesurer la production dans un pays donné. Il est défini comme la valeur totale de la production de richesses (valeur des biens et services créés - valeur des biens et services détruits ou transformés durant le processus de production) dans un pays donné au cours d'une année donnée par les agents économiques résidant à l’intérieur du territoire national. C'est aussi la mesure du revenu provenant de la production dans un pays donné. On parle parfois de production économique annuelle ou simplement de production.
Pour pouvoir faire partie de l’union européenne, le montant de la dette publique des pays ne doit pas excéder 60% de leurs PIB. Or en 2010, la dette française s’élevait à 82.5% du PIB soit environ 1535 milliards d’euros, répartie en quatre domaines (voir annexe 1).
La France n’est pas la seule dans cette situation, nous pouvons constater que dix autres pays franchissent le seuil limite en 2010, comme la Grèce (124.9%) ; l’Italie (116.7%) ; la Belgique (101.2%)… (voir annexe 2).
Au niveau Européen, nous pouvons constater une dette totale d’environ 5900 milliards d’euros soit 74% du PIB. Cette dette n’a cessé d’augmenter année après année pour l’ensemble des pays membres (annexe 3).
Dans une première partie, nous allons donc analyser les raisons et conséquences de la dette publique en Europe, puis dans une seconde partie, nous étudierons les différentes solutions envisageables afin de résoudre ce problème (exemple pour la France, l’Italie et la Grèce.
I. Les raisons et conséquences de la dette en Europe
La cause première des problèmes de dette souveraine dans la zone euro est un sujet complexe, mais il est clair que la crise financière mondiale a laissé les économies périphériques avec des secteurs bancaires affaiblis et des niveaux d’endettement public qui explosent.
L’inégalité de la croissance économique est un facteur clé de cette crise économique.
Les pays périphériques ont vu les taux d’intérêt, et donc les coûts de l’emprunt, augmenter de façon spectaculaire en réponse à ces préoccupations.
En outre, le marché craint toujours de nouvelles recapitalisations des banques qui ne feraient qu’aggraver la situation.
Il n’est dès lors pas surprenant que la solvabilité de certains de ces pays soit remise en question par beaucoup.
En France, depuis le milieu des années 1970, la dette publique a augmenté pour atteindre 83 % du PIB, fin 2010. En 2011, elle montera à 86,2 % (87 % en 2012). Le service de la dette devient en 2011, pour la première fois de l’histoire économique de la France, le premier poste du budget (il passe désormais devant celui de l’Education Nationale et la Défense) : 46,9 milliards d’euros, contre 44,5 milliards d’euros pour l’Education et 30,1 milliards d’euros pour la Défense.
Mais, comme les autres pays de la zone euro, la France doit respecter les critères de Maastricht, qui sont : (cf. voir annexe 4)
- La maîtrise de l’inflation,
- La maitrise de la dette publique,
- La maitrise du déficit public,
- La stabilité du taux de change,
- La convergence des taux d’intérêt.
A. Les raisons de la dette européenne
La crise de la dette dans la zone euro débute avec la crise grecque de 2010 et se poursuit avec la crise Irlandaise de l’automne 2010. Si dans le cas grec, elle vient d’abord du déficit public, dans le cas Irlandais, la crise de la dette publique vient du sauvetage des banques et donc la dette privée. Il s’agit d’une crise bancaire devenue, par une prise en charge contestée des dettes des banques, une crise de la dette publique, avec une crise boursière à partir de l’été 2011, parmi les plus sérieuses de l’histoire des bourses de valeurs.
La pression sur certains pays comme l’Espagne ne s’explique pas uniquement par sa dette publique mais par la dette des agents privés et des risques qui pèsent sur les banques et par la faiblesse de ses perspectives de croissance. Cette crise provoque des innovations institutionnelles
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