L'équilibre microéconomique du consommateur
Cours : L'équilibre microéconomique du consommateur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar blanche.kds • 10 Juin 2022 • Cours • 2 402 Mots (10 Pages) • 314 Vues
Séquence 1
Chapitre 1: L’équilibre microéconomique du consommateur
En microéconomie, on considère que le consommateur résout un programme de maximisation:
-préférences des consommation
-contraintes budgétaires des consommateurs (revenus, prix)
= va déterminer ce qu’il lui donne la meilleure satisfaction (équilibre du consommateur)
I. LES PRÉFÉRENCES DES CONSOMMATEURS
A) L’ensemble de consommation
Le consommateur doit choisir entre des paniers de biens c’est-à-dire ≠ combinaisons possibles de biens et services.
Chaque panier de B est noté sous la forme Q= (q1, q2, …, qn) où qi représente la quantité de B i.
Les quantités qi sont supposées être des nombre réels positifs. Le fait qu’ils ne soient pas que des entiers signifie qu’ils sont parfaitement divisibles.
1ère hypothèse indispensable d’un pt de vue mathématique.
Dans une éco, il existe une multitude de paniers de B.
L’ensemble des paniers de B= ensemble de consommateur
Dans microéconomie standard, pour simplifier l’analyse, on va supposer qu’il n’y a que deux B.
B) La fonction d’utilité, les courbes d’indifférence et le taux marginal de substitution
1. La fonction d’utilité
a) Préférences et fonction d’utilité
Le consommateur est confronté à une multitude paniers de B et choisit en fonction de ses préférences
On fait traditionnellement quelques hypothèses concernant le consommateur et ses préférences:
- Le consommateur est supposé rationnel, ses préférences doivent respecter la règle de transitivité (si panier A préféré au panier B, et panier B préféré au panier C = alors panier A doit être préféré au panier C)
- Le consommateur doit être supposé insatiable et les B doivent être supposés désirables = consommateur doit toujours préférer + que - (au niveau quantité)
- Souvent, mais pas toujours, le consommateur préfère les mélanges (préfère avoir un peu de chaque bien plutôt que beaucoup et pas bien du tout)
- Les préférences sont supposées stables, pas censées se modifier dans le temps
En microéconomie, les goûts du consommateurs sont représentés par une fonction d’utilité = fonction qui, pour chaque panier de biens, associe le niveau d’utilité qu’il procure au consommateur.
On la note U et dépend de q1, q2.
Il y a eu débat entre premiers microéconomie (Jevons, Walras): pensaient qu’il était possible de mesurer précisément l’utilité de ce qu’ils consomment= conception cardinale de l’utilité
On devrait être capable de mesurer l’utilité comme on est capable de mesurer une longueur, un poids…
L’absence d’étalon de mesure rend impossible la comparaison entre les ≠ utilités.
On est rapidement passé à une conception ordinale de l’utilité= suffit que l’agent soit capable de classer le panier, l’individualité doit être capable de hiérarchiser le panier.
La fonction d’utilité doit être telle que:
*si A>B, alors U(A)>U(B)
*si A et B sont jugés indifférents, alors U(A)=U(B)
b) Utilité totale, utilité marginale
L’utilité est une fonction croissante de la qt de B
+ il y a de B, + le consommateur est satisfait
Cependant, on fait l’hypothèse qu’un supplément de consommateur apporte de - en - de supplément d’utilité quand la quantité consommée augmente
Utilité marginale est décroissante = supplément d’utilité procuré par le consommateur d’une unité supplémentaire du B
Pour finir, notons que si on raisonne sur des qualités suffisamment petites (infinitésimales), l’utilité marginale est égale à la dérivée partielle de la fonction d’utilité.
Pour le bien 1, Um = U’q1(q1, q2)
Exemple : si U (q1, q2) = q1 q2^2, alors Um1 = q2^2 et Um2 = 2q1q2
2. Les courbes d’indifférence
Certains paniers de biens sont jugés équivalents par le consommateur : ils lui procurent la même utilité. Une courbe d’indifférence relie tous les paniers de biens qui procurent la même utilité au consommateur.
Des hypothèses usuelles permettent de déterminer la forme dite « normale » des courbes d’indifférence :
Les biens sont parfaitement divisibles
—> les CI (courbes d’indifférence) sont continues
Le consommateur est insatiable (il n’est jamais saturé, une quantité supplémentaire d’un des biens augmente toujours son utilité si la quantité des autres biens reste inchangée)
—> les CI sont décroissantes (graphique 1 : ici B serait préféré à A puisqu’il contient plus de bien 1 et de bien 2 donc B et A ne peuvent pas être sur la même CI, cette forme est impossible. Il faut qu’une augmentation de q1 s’accompagne d’une baisse de q2 : la courbe est donc décroissante)
—> plus une CI est éloignée de l’origine, plus l’utilité du consommateur est grande (poly 1 graphique 2 : B est préféré à A puisqu’il comprend autant de bien 2 mais plus de bien 1).
—> les CI ne peuvent pas se croiser
Les biens sont désirables (le consommateur n’aime pas les paniers où il n’y a qu’un seul bien, il souhaite détenir une quantité au moins minimale de chacun des deux biens)
—> les CI sont hyperbolique (elles ne coupent pas les axes)
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