Etude de cas: la Société Speedy
Documents Gratuits : Etude de cas: la Société Speedy. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jbabs1 • 30 Mars 2015 • 4 204 Mots (17 Pages) • 3 677 Vues
ETUDE DE CAS DE LA SOCIETE « SPEEDY »
Diagnostic externe : Le marché de la réparation automobile.
• Analyse du macro-environnement : PAR LA METHODE PESTEL
P Contraintes réglementaires : Augmentation du taux de TVA depuis janvier 2014.
E Hausse significative des pièces détachées depuis la fin des années 90.
Le secteur de l’après vente automobile en France a réalisé 31,2 milliards d’€ de chiffre d’affaires en 2012 dont 22 milliards dans la réparation et l’entretien.
Après avoir connu un pic en 2000, le nombre de réparation-entretien a décliné da manière constante. En a assisté à une baisse de 20% entre 2000 et 2012 (Baisse de la demande).
Cette baisse est notamment due aux facteurs suivant :
• Baisse du km moyen : Développement des réseaux de transport, augmentation du prix du carburant, du tarif des péages…,
• Fiabilité accrue des véhicules,
• Augmentation des prix des réparations/entretiens : en moyenne +35% entre 2000 et 2013 et à l’ordre de 16% d’ici 2020. (Voir graphique 1 ci-dessous)
• Baisse continue de la sinistralité.
• Espacement de l’entretien préconisé.
S L’âge du véhicule influence la nature de la demande : En effet, plus un véhicule est âgé, plus son propriétaire va être sensible au prix et est susceptible de s’adresser au réseau de réparateurs indépendants. A l’inverse, les propriétaires de véhicules neufs ont généralement le souci de préserver la valeur résiduelle de leur véhicule, en vue de sa revente sur le marché de l’occasion. Ils souhaitent avoir confiance dans leur réparateur et s’adressent plus fréquemment au concessionnaire qui leur a vendu le véhicule et auquel ils peuvent confier la revente du véhicule sur le marché de l’occasion.
Sur le marché de la réparation-entretien, 92% de la demande est faite par des particuliers.
Le risque dans ce domaine est dangereux : Taux d’accident supérieur à la moyenne : Près de 1 accident pour 20 personnes contre une moyenne de 1 accident pour 23 personnes.
T La complexité croissante des véhicules, des outils et des techniques de réparations contraint le réparateur à disposer aujourd’hui d’un équipement minimum supérieur au petit outillage d’autrefois et implique ainsi une élévation des niveaux de formation. Ex : L’introduction croissante de l’électronique dans les véhicules désavantagent les établissements n’ayant pas les moyens d’investir (dans des valises de diagnostic par exemple) ou n’ayant pas de liens avec les constructeurs qui refusent de communiquer les infos nécessaires à la réparation de leurs véhicules aux acteurs que leurs réseaux partenaires. Cependant à long terme, cet effet devrait moins jouer du fait de l’évolution de la législation européenne qui veut empêcher ce type de technique des constructeurs.
E Directive 2000/S3/CE : Favorise le développement du recyclage et la réutilisation des déchets sur ce secteur.
L Règle d’hygiène et de sécurité (Electriques, incendies, levages, …) citées par le code du travail importante dans ce secteur afin de minimiser les risques.
Graphique 1 : Évolution des indices de prix réels de l’entretien, de la réparation, et de l’entretien-réparation de véhicules personnels
• Analyse du micro-environnement :
Analyse de l’offre:
Graphique 2: Parts de marché des différentes activités dans le secteur automobile (2012)
L’entretien et la réparation des véhicules occupent une grande place sur le secteur automobile. Ils devancent même la consommation de carburants qui se retrouvent à la deuxième place avec 28%. (Graphique 2 : Parts de marché des différentes activités dans le secteur automobile (2012)).
Graphique 3: Parts de marché des différents groupes d’acteur sur le secteur de la réparation et de l’entretien automobile (2012)
Sur le secteur de la réparation et de l’entretien automobile on retrouve deux groupes d’acteurs : Le « canal constructeur » et le « canal indépendant ».
Le « canal constructeur » désigne les réparateurs qui sont membres de réseaux de constructeurs. On distingue deux niveaux fonctionnels : les réparateurs agréés de 1er niveau, appelés « RA1 » dont l’activité est souvent liée à la vente de véhicules neufs ; et ce de second niveau, appelé « RA2 » dont l’activité se limite à l’entretien-réparation et qui ne sont pas agrées par le constructeur pour la distribution de pièces.
Le « canal indépendant » comprend quant à lui une grande variété d’acteurs tels que :
• Les réparateurs indépendants (ou MRA) non liés à une enseigne.
• Les réparateurs indépendants (ou MRA) sous enseigne.
• Les centres auto (Norauto, Feu Vert, Roady…).
• Les chaînes de réparation rapide (Speedy, Midas…).
• Les garages en réseaux (Le groupe AD…)
Ces deux canaux se valent sur le marché, cependant on remarque une légère préférence pour les canaux constructeurs. (Graphique 3: Parts de marché des différents groupes d’acteur sur le secteur de la réparation et de l’entretien automobile. (2012))
Graphique 4: Parts de marché des différentes activités dans le secteur de l’entretien/réparation (2012)
Le secteur de l’après-vente automobile, au niveau de la réparation et entretien a représenté 22 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2012 avec une offre composée de près de 25 000 établissements, à 55% de main-d’œuvre et 45% de vente de pièces détachées. (Graphique 4 : Parts de marché des différentes activités dans le secteur de l’entretien/réparation (2012))
Graphique
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