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Efficacité de la politique monétaire

Dissertation : Efficacité de la politique monétaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Juin 2022  •  Dissertation  •  2 236 Mots (9 Pages)  •  528 Vues

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THEME 4 : EFFICACITE DE LA POLITIQUE MONETAIRE

Au 19ème siècle, c'est la doctrine libérale qui prévalait. L'Etat était absent des affaires économiques et se contentait de remplir certains tâches qui ne pouvaient pas être remplies par le privé comme la justice, la défense nationale, etc. Il disposait pour cela d'un budget qui doit être équilibré. Cet équilibre budgétaire est le signe de la neutralité économique de l'Etat.

Après la crise des années 30 et la deuxième guerre mondiale, la situation a changé on a enregistré un ralentissement du taux de croissance accompagné par le chômage et l’inflation. La grande dépression nécessitait l'intervention de l'Etat pour stabiliser l'économie et réaliser le plein emploi ; alors le passage d’un Etat gendarme à un Etat providence. La politique budgétaire est devenue un instrument important pour l'Etat : L'équilibre budgétaire n'est plus une condition. Après avoir financé la reconstruction, il s'agissait pour l'Etat de soutenir la modernisation de l'appareil de production et d'assurer une croissance forte. La politique monétaire durant cette période était fondée sur le système de BRETTON Wood qui faisait que toutes les monnaies des pays membres du fonds monétaire international ont des taux de change fixes par rapport au dollar des Etats-Unis.

La crise qui éclate à la suite du premier choc pétrolier remet en cause le bien-fondé de ces politiques budgétaires. Ceci correspond en même temps au retour des théories néo-libérales qui en effet, contestent l'efficacité des politiques induites par la théorie keynésienne auxquelles elles attribuent volontiers les difficultés rencontrées depuis le début des années 1970 par les grandes puissances industrielles. C'est, notamment, le cas du courant monétariste organisé autour de "l'école de Chicago" et de son chef de file, Milton Friedman. La politique monétaire a connu alors un regain d'intérêt de plus que les statistiques ont mis en évidence, depuis le début des années 1970, une certaine corrélation entre l'évolution des liquidités et l'évolution du produit national. A partir des années 80, l'objectif principal de la politique monétaire était la stabilité des prix ; elle fixe comme objectif principal la maîtrise de l’inflation d’où elle réagit à travers la quantité de monnaie en circulation, ce qui a engendré comme résultat la mort des milliers des entreprises (9 millions du PME chaque années) et donc le chômage des milliers. Cette action n'est pas une fin en soi un moyen qui permet d'améliorer les performances économiques et la réalisation d'une croissance créatrice d'emploi. La crédibilité des banques centrales (grâce à leur autonomie) contribuerait aussi à la modération des taux d'intérêt nominaux et réels à long terme. Des taux d'intérêt plus faibles stimuleront l'investissement productif, source de croissance, à condition que l'économie n'ait pas atteint son taux de croissance potentielle. On montrera également les limites de l'utilisation de la politique des taux.

 Les objectifs finals de la politique monétaire ont longtemps été ceux de la politique économique en général, c'est-à-dire le «carré magique» (N. Kaldor), à savoir la croissance économique, le plein emploi, la stabilité des prix et l'équilibre extérieur. Tend que c’est impossible la réalisation des 4 objectifs du carrés magique où la réalisation de l’un peut impacter négativement les autres, alors c’est un choix politique de décider la réalisation d’un objectif majeur.  Depuis les années 1980, on a assisté donc à un recentrage de la politique monétaire sur le seul objectif de stabilité des prix, et ce quasiment dans tous les pays développés car la lutte contre l'inflation est devenue la priorité de tous les pays industrialisés. Ceci montre aussi le triomphe de conceptions d'inspiration monétariste. L'autonomie de la banque centrale et l'objectif de stabilité des prix réduisent la tentation à relancer l'économie réelle au prix d'une inflation plus forte. La crédibilité des banques centrales contribuerait aussi à la modération des taux d'intérêt nominaux et réels à long terme. La stabilité financière et celle des prix des actifs sont également un élément important de la politique monétaire. Cette dernière vise aussi la stabilité des marchés de change car la valeur des taux de change affecte l'économie de manière considérable et influence la conduite de la politique monétaire.

Dans ce cadre, nous nous trouvons face à la problématique suivante ; Quelles sont les objectifs et les instruments de la politique monétaire, et quel est le degré de l’efficacité de ces instruments ?

 Afin de répondre à cette question, la première partie de notre analyse se focalise sur la politique monétaire et ces objectifs ainsi que des cycles économiques et les actions de cette politique sur les différents facteurs de l’économie, dans la seconde partie nous traiterons la question des instruments de la politique monétaire, en l’occurrence le contrôle directe et indirecte tout en parlant de leur efficacité.

La politique monétaire consiste à fournir les liquidités nécessaires au bon fonctionnement et à la croissance de l'économie, tout en veillant à la stabilité de la monnaie.

Les objectifs majeurs de la politique monétaire rejoignent les objectifs de la politique économique qui sont: La croissance et la stabilité interne des prix.

Après avoir certains déséquilibres et à cause de ralentissement de l’économie, la BAM a adopté le monétarisme. Le monétarisme constitue une certaine réhabilitation de la théorie quantitative de la monnaie, où la règle d’or du monétarisme est alors fixé une objectif de croissance de la masse monétaire et donc la quantité de monnaie en circulation. Pour les monétaristes, la stabilité des prix est donc la lutte contre l’inflation est le seul objectif majeur à privilégier dans le cadre de la politique monétaire. Ceci en agissant  sur deux éléments : quantité et cout de la monnaie.

Durant  la phase de croissance la quantité de monnaie augmente, ainsi que le cout de monnaie(le taux d’intérêt)  et ils baissent  dans le cadre d’une politique de stop.

La quantité de monnaie mise en circulation dans une économie donnée ne doit pas être trop faible, au point où les agents économiques seront obligés de limiter leurs activités économiques : En terme de consommation, production et investissement,....

L'inverse est vérifié, en d'autres termes cette quantité de monnaie ne doit pas être abondante au point de donner aux agents économiques un pouvoir d'achat bien supérieur à la quantité des biens et services disponibles, ce qui provoque une situation inflationniste (hausse des prix).

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