ECO3003 TN1, les difficultés des jeunes sur le marché du travail
Étude de cas : ECO3003 TN1, les difficultés des jeunes sur le marché du travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marjohebert • 2 Juin 2017 • Étude de cas • 1 576 Mots (7 Pages) • 1 551 Vues
Les difficultés des jeunes sur le marché du travail
Introduction
Les jeunes font partie intégrante de la population active, ce qui signifie l'ensemble des personnes étant en âge de travailler et qui sont disponibles pour le marché du travail. Nous considérons les personnes de 15 à 24 ans dans la catégorie des jeunes travailleurs. Certain sont encore étudiant et d'autre déjà sur le marché du travail à part entière. Cependant, ils font aussi bien partie, les uns comme les autres, de la classe étudiée ici. Néanmoins, tout n'est pas facile pour eux quand vient le temps de se trouver un emploi. Plusieurs obstacles et difficultés se dressent devant eux. Cet essai fera la lumière sur certaine de ces difficultés, dont le taux de chômage chez les jeunes, la moindre qualité des emplois qu'ils dénichent et les longues études qu'ils doivent effectuer pour se tailler une place de choix sur le marché du travail. À la fin de ce texte, nous serons en mesure de mieux comprendre ces difficultés et aussi de connaître certaines méthodes ressources pour les aider.
Le chômage chez les jeunes
L'une des premières difficulté chez les jeunes travailleurs est leur taux de chômage. Ceci n'est malheureusement pas nouveau. Historiquement, le taux de chômage chez les jeunes a toujours été supérieur à celui des adultes. Depuis la crise économique de 1970, à chaque nouvelle crise nous pouvons observer une hausse du taux de chômage chez les plus jeunes . Dès qu'une nouvelle crise de présente, ce sont les jeunes travailleurs qui écopent en premier. En 2012, suite à la dernière crise économique mondiale, le taux de chômage chez le 15-24 ans était de 14,3% comparativement à celui des adultes de 25 à 54 ans, qui lui se situait à seulement 6% . Il est donc impressionnant de remarquer que le taux de chômage des plus jeunes est plus du double que celui des adultes. Ces grands écarts ne sont pas seulement répertoriés au Canada, mais bien dans plusieurs autres pays. Comme quoi les crises économiques sont bien mondiales et que tous y sont touchés de façon semblable.
Il y a aussi une autre classe de jeunes qu'il ne faut pas oublier, ceux qui sont sur le marché du travail pour une courte période et qui quittent la population active par la suite. Ils ne passent donc pas nécessairement par une période de chômage. Ils vont tout simplement, pour la plupart, retourner à leurs études à temps pleins. En 2012, 4,2% des jeunes qui avaient un emploi pour un mois donné, l'avait quitté le mois suivant en cessant de faire partie de la population active par le fait même . Par contre, ce sont des personnes qui retourneront vraisemblablement sur le marché du travail un peu plus tard. Ils n'ont donc pas quitté de façon définitive la population active. Pour ceux qui ont quitté le marché du travail, mais pas pour retourner à l'école à temps pleins, la proportion est très semblable chez tous les groupes d'âges. Ceci signifie qu'il serait faux de penser que les jeunes sont moins enclin à vouloir participer au marché du travail que les adultes.
Les jeunes sont malheureusement plus susceptible que les adultes d'être renvoyés par leur employeur. Leur taux annuel de mise à pied est deux fois plus élevé que celui des travailleurs plus âgés³. Cette situation peut s’expliquer par le fait qu'en période de mise à pied, c'est souvent l'ancienneté qui prime. Il en est moins coûteux pour les entreprises de renvoyer un employé nouvellement embaucher qu'un avec plus d'expérience.
Toutefois, les jeunes sont plus susceptibles d'avoir un taux de sortie de chômage plu élevé que celui des adultes. Leur période de chômage est donc en général plus courte que celle des adultes. Soit ils se trouvent un emploi plus rapidement, ou soit ils quittent le marché du travail pour retourner aux études à temps pleins.
Emplois précaires
En lien avec le taux de chômage des jeunes travailleurs, nous pouvons remarquer qu'ils occupent souvent des emplois dit un peu plus précaires. Leurs emplois sont souvent dans des secteurs d'activités moins bien protégés et moins bien rémunérés tel que le secteur de services par exemple . Selon la commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité au travail, les secteurs d'emplois des travailleurs de 24 ans et moins sont à 28% le secteur des commerce et à 17% le secteur de l'hébergement et des services de restauration, ce qui en fait les deux secteurs les plus travaillés chez les gens de cet âge . De part leur nature, ces secteurs d’activités ont de moins bonnes conditions de travail quant à leur rémunération, leurs heures de travail, leur stabilité d'emplois, etc. Les adultes travaillant moins souvent dans
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