Devoir 1 Eco droit cned: le marché du cacao
Étude de cas : Devoir 1 Eco droit cned: le marché du cacao. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bts2017 • 23 Avril 2017 • Étude de cas • 1 900 Mots (8 Pages) • 7 212 Vues
Première partie : Économie générale
Sujet : Le marché du cacao
Introduction :
Le cacao est un produit alimentaire courant et en général de bas prix, Mais si l’on observe de manière plus approfondie le marché de ce produit, on voit qu’il a tendance à devenir un produit de luxe suite à sa demande disproportionnée par rapport à l’offre disponible. Aussi le cacao, pour certain pays n’est pas un aliment aussi banal, c’est une culture (comme en Suisse ). Donc si le prix augmente et que le cacao devient rare, ce sera un problème majeur pour plusieurs pays.
La note de synthèse proposée, va nous permettre dans une première partie de déterminer les caractéristiques du marché du cacao, de comprendre l’évolution du prix et de prévoir une hausse de l’offre. Puis, dans une seconde partie nous analyserons pourquoi au Cameroun, le marché ne fonctionne pas de façon optimal, et les moyens pour améliorer le fonctionnement de se marché. Enfin, dans une dernière partie nous étudierons l’ externalité engendrée par la production du cacao en Afrique de l’ ouest, les défaillances du marché et l'intérêt de l’intervention de l’ État pour y remédier.
I – Les caractéristiques du marché du cacao
Le marché du cacao est un bien en vente sur le marché mondial. Cet élément n’a cessé de croître, comme de 9 % en 2011, La demande est croissante.
Ce produit est une matière première, tiré de l’ agriculture, une ressource que l’ on cherche à préserver.
En 10 ans, la consommation du cacao a augmenté de 32 % : c’est donc une forte augmentation de la demande. Ainsi en Europe, on relève une augmentation de 1,5 % chaque année. Notons aussi que les pays émergents tels que, l’ Inde sont des nouveaux consommateurs de cacao : Le marché s’élargit.
L’ élasticité varie en fonction de la dérivé du prix et de la demande. Ainsi, si la demande est croissante, le prix du cacao augmentera. En revanche, s’ il y a augmentation du prix, il apparaîtra le phénomène que l’on appelle « effet de prix ». La demande baissera car le produit devient trop cher et dans notre cas le prix témoignera d’une rareté du produit. Enfin si la consommation baisse, il y aura une augmentation de l’offre car il y moins de demande par rapport à l’offre.
II – Le cacao au Cameroun
Le Cameroun reçoit entre 8 % et 15 % du prix international par kilo. La différence entre Tokyo et Mbonja varie jusqu’à 50 %, c’est considérable. Ils sont exploités du fait d’un non accès à l’information.
Le Cameroun comme les autres pays de l’ Afrique sont les producteurs majeurs de cacao. Néanmoins, leur marché n’est pas optimal, toujours en cause la non transparence des informations. Les fermiers des petit villages du Cameroun n’ont que rarement accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication qui sous entend aussi Internet. Ils ne connaissent pas le prix de leurs produits en vente à l’extérieur de leurs villages. Les exportateurs profitent de la situation et ne leurs achètent pas à un prix équitable.
Les moyens mis en œuvre pour améliorer le fonctionnement du marché ont été mis a disposition de ces villageois, tel que un accès à Internet direct ou par radio diffusion. Ainsi ils sont informés deux fois par jour sur les nouvelles du marché.
III – L’ externalité dans la production du cacao et l’intervention de l’État
Une externalité négative est l’impact négatif d’une activité qui porte sur des agents externes d’un fait déclencheur et n’est pas forcément volontaire et pris en compte.
Souvent dans l‘agriculture, on trouve des externalités négative ou positive.
La culture de cacao se fait sur des terrains fertiles or plusieurs agriculteurs ou petits fermiers abandonnent leurs activités, de ce fait la terre devient moins fertile. Et dans le même temps notons la déforestation dans l’Afrique de l’ouest car il y a recherche de sols fertiles. Aussi la déforestation entraîne un réchauffement climatique d’environ 2 % chaque année, ce qui génère une réduction dans la production des cabosses de cacaoyers.
Par ailleurs, dans tous les marchés, les États veillent à ce qu’il y ait une concurrence idéale, à savoir une homogénéité des produits, une atomicité avec plusieurs petites entreprises, une mobilité donc pas de barrières aux nouvelles entreprises, libre entrée et enfin la transparence des informations.
A ce niveau, nous allons insister sur la transparence et l’ homogénéité. Nous avons déjà évoqué le problème de transparence : les informations n’étant pas correctement distribuées et partagées, cela crée des inégalités.
De plus, sachant que le cacao connaît une demande croissante , les commerçants ne sont pas en concurrence idéale car la qualité va varier ainsi que le prix. Les entreprises de basse qualité de cacao vont prendre le devant en faisant des prix bas voir imbattable.
L’union Européenne a renforcé les normes sur le cacao avec des labels ce qui assure un niveau sanitaire des produits. Il faut savoir que le cacao contient des métaux lourds du fait des sols d’origine volcanique. Ainsi les pays d’Afrique sont motivés pour accentuer la qualité des fèves de cacao, ainsi on trouve du cacao biologique.
Enfin pour éviter le problème de déforestation, mais également pour que l’offre suive la demande, ils ont décidé de préserver les forets, d’ instaurer des programmes et de développer leurs économies cacaoyères durable.
Conclusion :
L’analyse du marché du cacao nous permet de réaliser les opportunités mais aussi les démarches à entreprendre pour faire de ce marché une économie concurrentielle au plus juste et bénéfique pour tous.
Deuxième partie : Droit
Dossier 1
Question 1
Les faits :
Monsieur Royle, Directeur général, a omis de faire signer le contrat à durée déterminée par Mr Besro au delà de deux jours.
Le problème de droit :
Quelles sont les conséquences de la non signature de contrat à durée déterminée au-delà de la durée autorisée.
Les règles de droit :
conformément aux dispositions des articles L.1242-12 et L1242-13 du code du travail, le contrat à durée déterminé doit être établi par :
- écrit et transmis au salarié
- remis dans les 2 jours suivant l’embauche
en cas de transmission tardive pour la signature :
-requalification de la relation travail en contrat à durée indéterminée.
Application au cas :
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