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Distribution primaire des revenus

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Par   •  17 Mars 2013  •  Cours  •  1 675 Mots (7 Pages)  •  798 Vues

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Cours d’économie suite :

III) Distribution primaire des revenu

1) Salariés et non salariés

Revenu primaire : revenus issus de la participation à la production, ex : actionnaires --> dividendes, salariés --> salaires. Au cours des 50 dernières années, le salaire a nettement augmenté. Si on n’est pas salarié, on est à son propre compte, ex : agriculteurs exploitant, commerçants, artisans. Ce sont des travailleurs indépendants.

Les travailleurs non salariés en 1959 représentaient environ 70%¨de la population active en terme de salarié (non salarié : 30% en 1959 et aujourd’hui ils représentent 9%) et donc aujourd’hui 92%. Le salariat a augmenté sa part dans la population active. C’est surtout les petits commerçants et les agriculteurs qui ont baissés dans la part de salaire haut.

2) Les revenus financiers

Le poids de ces revenus ont doublés : 1959 : 6% de total des revenus primaires, 2005 : 12% de total des revenus primaires. Les revenus financiers proviennent de l’épargne des ménages (placement) et des revenus perçus par les actionnaires sous forme de dividende. On constate une hausse des dividendes qui provoque une hausse de la part des revenus. Alors que l’épargne baisse car il y a une baisse du taux d’intérêt.

Il existe 2 types de revenus financiers : - l’épargne (fonctionne avec un taux d’intérêt) ; - les dividendes (hausse de la part des bénéfices des entreprises).

3) Les loyers

Ils pèsent de plus en plus lourd dans la part des revenus --> 5% des revenus primaires en 1959, 13% en 2009. Cette évolution est due à la hausse du prix des loyers.

4) Les salaires nets

1959 : 49% des revenus primaires, 2009 : 51% des revenus primaires.

De 1959 à 1977 : la part des revenus primaires augmentent dans les salaires, de 1978 à 1995 : part en baisse dans les salaires, de 1995 à 2000 : part en hausse dans les salaires, de 2000 à 2009 : part en baisse.

Salaire net : caisse recevant de l’argent – impôts.

5) Le pouvoir d’achat

Quand on parle de salaire net (chaque caisse reçoit de l’argent et également retirer les impôts), il s’agit du pouvoir d’achat des salaires net. C’est : masse salariale/nombre de salariés.

Observé par l’INSEE : 1959-1975 : taux de croissance annuel moyen : +4%. On voit qu’il augmente de 4% durant 16 années. On rapporte l’évolution de ces salariés à celle des prix.

1975-1996 : le taux de croissance annuel moyen (TCAM) < 0.8% (division par 5 du taux de croissance du pouvoir d’achat).

Depuis les années 2000, le gain de pouvoir d’achat des ménages est de plus en plus faible. Le pouvoir d’achat des prestations sociales baisse aussi. On a aujourd’hui une progression quasi nulle.

Conséquences : le pouvoir d’achat a quasiment doublé de 1959 à 1975. Le salarié de cette époque peut espérer quadrupler son salaire à la fin de sa vie. La consommation des individus augmentent aussi.

Pour que le pouvoir d’achat double, il faut 70ans aujourd’hui --> pas même contexte économique : car le pouvoir d’achat augmente beaucoup moins vite et si on perd son travail --> vie difficile, contexte fragile donc conséquence sur la consommation des ménages.

L’étude souligne que parallèlement le pouvoir d’achat a augmenté. Dans la période précédente, les entreprises avaient l’impression que le travail était récompensé contrairement à aujourd’hui.

Dans le même temps, l’étude souligne que la technologie/innovation a continué --> frustration.

IV) La dépense (consommation)

La consommation a augmenté depuis 50ans.

En 1959 : la part des biens industriels dans la consommation industrielle représentent 2/3 de la dépense.

En 2009 : 48% de la dépense --> biens industriels.

La consommation de service --> associé à l’achat des biens industriels.

La part qui a le plus baissé est la part des dépenses alimentaires. En 1959 : 34% des dépenses des ménages (1/3), en 2009 : 18% des dépenses des ménages.

Aujourd’hui cette part remonte --> précarité lié aux revenus.

Keynes : consommation/revenus --> c’est la propension moyenne à consommer

Loi d’Engel : il a montré que les dépenses des biens particuliers alimentaires --> part plus faible que les revenus augmente. Il a dit que la consommation est liée aux revenus. Quand le revenu augmente, la consommation augmente mais c’est surtout la structure de la consommation qui se modifie, autrement dit le coefficient budgétaire va varier (la part de la consommation de chaque produit). La part des dépenses essentiel augmente --> moins de dépenses, plus riche --> moins de dépenses alimentaires. On commence déjà à satisfaire les besoins essentiels puis le plaisir après. La part des dépenses liée à ses besoins supérieurs augmente car le salaire augmente. Ex : dépense de télécom --> multiplié par 5 sur ces 50 années.

Montée des services dans la conso des ménages : les loyers : 5% en 1959 et aujourd’hui : 20% (multiplication par 4) : du à l’augmentation des prix de l’immobilier et également la taille moyenne des ménages rétrécis aujourd’hui (à son propre logement)

Concernant les services : les services consommés par les ménages --> pas tous des services marchands. L’INSEE utilise une autre mesure : consommation marchande + consommation non marchande = conso élargie des ménages. Ex : services publiques payé --> élargissement de la conso de services.

Les dépenses de consommation dépendent des produits mais aussi l’évolution des prix.

Depuis 1959 : les prix ont été globalement multiplié par 9 (moyenne) elle cache des disparités importantes : - services aux particuliers (ex : coiffeur, blanchisserie…), bâtiments, hôtels restaurant

--> services marchands multiplié par 20. A l’inverse les prix des produits industriels : en moyenne multiplié par 6  les disparités de l’augmentation de prix.

Cela s’explique par la hausse des prix des services qui augmente plus que l’augmentation

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