Devoir Economie - Droit: la protection sociale
Mémoire : Devoir Economie - Droit: la protection sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 28 Avril 2013 • 2 250 Mots (9 Pages) • 2 843 Vues
29617CTPA0311U PRÉPARER L'ÉPREUVE
D'ÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DROIT
V1 1
PREMIÈRE PARTIE : ÉCONOMIE GÉNÉRALE (20 points)
Sujet : la protection sociale en question
Méthodologie : analyse documentaire
Question 1 (4 pts)
Les fondements du système français de protection sociale
Le système français de protection sociale a été mis en place après la Seconde Guerre mondiale (création de la Sécurité
sociale en 1945). Il reposait sur une politique ambitieuse de gestion des risques sociaux. En France, cette protection
sociale s’est inspirée du modèle dit « bismarckien » : les droits étaient liés à l'emploi et financés par des cotisations
sociales assises sur les revenus du travail. Le principe était de garantir au travailleur ne pouvant plus subvenir à ses
besoins du fait de la maladie, d'un accident ou de la vieillesse, le minimum de ressources lui permettant de vivre
dignement, sans tomber dans la dépendance (des autres membres de sa famille) voire dans le dénuement. Le système
reposait sur le plein-emploi, celui-ci permettant à toute personne d'âge actif d'accéder à la fois à un revenu (lui-même
encadré par des normes réglementaires, dont le salaire minimum) et à un statut porteur de droits sociaux liés aux
cotisations. Le régime s’est étendu par le biais de droits dérivés aux ayants droit (membres de la famille du salarié
cotisant).
Question 2 (5 pts)
Les raisons pour lesquelles, le système français de protection sociale est aujourd’hui menacé sont complexes :
à l’origine de sa création, le système français de protection sociale reposait sur le plein-emploi. Chaque salarié, titulaire
d’un emploi, était donc susceptible de cotiser. Depuis plus de trente ans, l’augmentation régulière du taux de chômage,
qui dépasse aujourd’hui 10 % de la population active a réduit fortement le montant des cotisations sociales salariales et
patronales prélevées.
Par ailleurs, les prestations sociales versées n’ont cessé de s’accroître pour les raisons suivantes :
– L’augmentation du nombre de chômeurs a entraîné un accroissement du nombre de personnes susceptibles de
bénéficier des allocations chômage.
2 CORRIGÉ 03 29617CTPA0311U-V1
– L’allongement de la durée de vie implique de fait une augmentation des retraites versées (le rapport
cotisants/bénéficiaires de pensions de retraite ne cessant par ailleurs de diminuer).
– Le vieillissement de la population et les progrès de la médecine accroissent chaque année le montant des dépenses
de santé, accroissement des dépenses nettement supérieur au taux de croissance du Produit intérieur brut.
Conclusion : Les dépenses de protection sociale sont nettement supérieures aux recettes. La survie du système de
protection sociale est conditionnée à de profondes réformes.
Question 3 (6 pts)
Les pistes explorées pour réformer le système français de protection sociale dépendent des principaux risques couverts,
à savoir la vieillesse, la maladie et le chômage :
– En ce qui concerne l’assurance vieillesse : L’accroissement de la durée de cotisation pour la très grande majorité des
salariés (de 37 ans et demi à 40 ans, puis à 41 ans en 2012 et 42 ans en 2016) constitue l’axe essentiel de la réforme
des retraites. De fait, le faible taux d’emploi des salariés âgés de plus de 55 ans conduira à une diminution du
montant des pensions perçues pour les salariés (décote) pour les salariés n’ayant pas cotisé le nombre d’années
requis.
Non mentionné dans les textes : l’accroissement de la tranche marginale d’impôt sur le revenu et l’accroissement
progressif des cotisations sociales des fonctionnaires permettront d’augmenter le montant des recettes destinées à
financer les prestations de retraite.
– En ce qui concerne l’assurance-maladie, plusieurs mesures ont été mises en place. Jusqu’au début des années 2000,
les gouvernements successifs ont augmenté les cotisations sociales perçues afin de pouvoir financer l’accroissement
des dépenses. Afin de mieux maîtriser ces dernières, les pouvoirs publics ont tenté de mieux encadrer les prestations
dispensées en régulant l’offre de soins (médicament générique, limitation des hausses de tarif des professionnels de
santé, mise en place du médecin traitant, encadrement et limitation des budgets hospitaliers…). Depuis peu et face à
l’accroissement inexorable des dépenses, les pouvoirs publics diminuent les taux de remboursement des
médicaments et des dépenses de santé (franchise médicale). Le bénéficie de l’aide médicale d’État soumis au
versement d’une participation de 30 euros participe de la même démarche de limitation des prestations versées.
– En ce qui concerne l’assurance chômage : Ce sont les partenaires sociaux qui gèrent l’assurance chômage. La
diminution du chômage et du nombre d’ayants
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