LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Concurrence Imparfaite Et défaillance De Marché

Mémoires Gratuits : Concurrence Imparfaite Et défaillance De Marché. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Septembre 2013  •  2 237 Mots (9 Pages)  •  1 952 Vues

Page 1 sur 9

Chap.4 Concurrence imparfaite et défaillance de marché

° Concurrence imparfaite dès lors que l’une au moins des hypothèses de CPP n’est pas vérifiée : cas le plus fréquent

° Il existe des défaillance de marché, cas ou le marché est inefficace.

I) Monopole et oligopole : La concurrence imparfaite :

A) Les caractéristiques des marchés de concurrence imparfaite :

1) Le nom respect des conditions CPP :

• Phénomène généralisés de concentration : pouvoir de marché

• Information imparfaite, existence d’asymétrie d’information (fallacieuse) ou qui viserai à tromper le consommateur

• Différenciation des produits

• Barrière à l’entrée

• Barrière protectionnistes, mobilité très faible du facteur travail …

• Pour les néoclassiques, la CPP est donc :

- Une référence à partir de laquelle on va évaluer le degré d’imperfection de la concurrence

- Une norme dont il convient de se rapprocher le plus possible, y compris moyennant l’intervention des pouvoirs publics

Ex : L’intervention des pouvoirs public peut consisté en refuser la fusion des entreprises sur un marché car le marché obtenue risquerai d’être trop concentré.

2) La typologie de Stackelberg basée sur le degré d’atomicité du marché :

 Voir page 132 du livre

• Concentration : Réduction du nombre d’entreprises sur un marché par fusion, acquisition, disparition :

o Horizontale : acquisition ou fusion avec un concurrent (recherche d’économies d’échelle)

o Verticale : Acquisition d’un client ou d’un fournisseur (amont ou aval)

• Continuum : du moins concentré (CPP) au plus concentré (monopol)

• Concentration des offreurs

• Concentration des demandeurs

 Les acteurs exercent une influence sur le prix qui ne s’impose plus à eux

Ex : SEITA industrie du tabac=offreur et SEITA demandeur

B) Le monopole :

- Définition : Configuration de marché dans laquelle un seul producteur fait face à une multitude d’acheteurs.

• Le bien produit ne doit pas comporter de substitut proche

- Contrarié si quelques demandeurs seulement car il n’est pas le seul « Price Taker »

- Bilatéral s’il n’existe qu’un seul demandeur

1) Les origines possibles à la situation de monopole :

Elles sont toutes liées à l’existence de barrière à l’entrée :

• Monopole légal : marché confié à un seul opérateur par décision des pouvoirs publics (Ex : la poste jusqu’au 01 /01/2011 activité courriers ouvert a la concurrence)

• Détention par l’entreprise d’une ressource are ce qui explique les situations oligopolistiques

• Monopole naturel : Existence de rendements croissants qui empêchent les firmes de petite taille d’être rentables, le monopole produit toujours à un coût inférieur à celui de l’entreprise concurrentielle (cas des industries de réseau)

• Monopole temporaire lié a l’innovation : l’entreprise est momentanément seul sur le marché d’un nouveau produit

Remarque : pour Schumpeter, les monopoles nés de l’innovation sont nécessaires à la bonne marche du capitalisme (l’entrepreneur voie sa prise de risque rémunéré).

• Monopole liée à un comportement stratégique de l’entreprise : par exemple, politique de prix prédateur, temporairement en dessous du CM (vendre temporairement à un prix très bas)

2) L’équilibre du monopole :

a) La maximisation du profit par le monopole :

- L’entreprise en monopole est « Price Maker » (et non plus « Price Taker » comme en CPP)

- Seule sur le marché, doit donc satisfaire toute la demande (qui s’adresse entièrement à elle), fonction décroissante du prix.

 C’est le choix de la quantité (en même temps le choix du prix) qui lui permet de réaliser le profit le plus important.

- Effet prix : Si le monopole augmente le prix, cela augmente ses recettes

- Effet volume : Si le prix augmente, la quantité demandée (et donc vendue) diminue.

 Document 1 :

1) La recette moyenne correspond à la recette total divisée par la quantité vendue.

2) La recette marginale correspond au supplément de recette que nous a procurée la dernière unité vendue. Elle évolue de manière décroissante de 11 à -11.

3) Le profit maximal est obtenu pour 3 produits vendus à un prix unitaire de 9euros

4) Rm = Cm avec Rm =/ de P

Le prix de vente est supérieur au cout marginal

Le prix de vente est plus élevé dans le cadre du monopole que dans le carde de CPP

RM = RT/Q = PxQ/Q = P (Q)

 Fonction de demande

- Le profit du monopole est maximum s’il produit la quantité telle que la recette marginal est égal au cout marginale (liée à la dernière unité vendue) est égale au cout marginal (coût de la dernière unité vendue)

- En fonction du volume produit et de la fonction de demande : fixation d’un prix de vente > Cm

b) comparaison

...

Télécharger au format  txt (15.9 Kb)   pdf (164 Kb)   docx (16.4 Kb)  
Voir 8 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com