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Commerce International et entreprise

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Par   •  19 Avril 2014  •  4 618 Mots (19 Pages)  •  831 Vues

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Commerce international & entreprise

Par Jean-Pierre TESTENOIRE ; mise à jour 2012 par Marie BERRAH

1. Le commerce International

I - Définitions et concepts

II - État des lieux du CI : Analyse en valeur, en volume et par zones

III - Les justifications du commerce extérieur

2. L’internationalisation de l’entreprise

I - L’internationalisation de la firme

II - Les choix préalables à l’internationalisation

III - Les modalités de l’internationalisation des entreprises

IV - Les SMN (Sociétés Multi Nationales)

Cette fiche traite principalement de l’internationalisation de la firme : raisons, stratégies et caractéristiques des SMN. Cependant, il nous a semblé utile de resituer cette partie dans le contexte général de la mondialisation de l’économie et des justifications (théoriques et empiriques) du commerce extérieur. Néanmoins, le lecteur pressé pourra survoler la première partie avec profit avant d’aborder le cœur du sujet, centré sur l’entreprise.

1. Le commerce international

I - Définitions et concepts

D’une manière générale, les échanges internationaux représentent l’ensemble des flux entre territoires. On peut historiquement recenser les échanges démographiques (émigration et immigration), technologiques (la boussole, la poudre à canon,), culturels ou artistiques (peinture, puis musique puis cinéma et télévision par exemple), sportifs, politiques (par l’établissement de relations diplomatiques qui, formellement, autorisent les échanges directs entre États), et économiques.

Au sens économique, les échanges internationaux regroupent les échanges entre États de biens, de services, de capitaux ainsi que les transferts unilatéraux. L’ensemble de ces échanges sont regroupés dans un document comptable, la balance des paiements (enregistre l’ensemble des échanges de biens, de service et de capitaux entre l’économie nationale et l’extérieur au cours d’une période de référence. (Trimestre, année)).

Cadre conceptuel

C'est au Fonds monétaire international (FMI), chargé par ses statuts de veiller au bon fonctionnement du système monétaire international, qu'est revenue la normalisation des concepts, des définitions, des classifications et des conventions de manière à ce qu'il soit plus facile, au plan national et international, de recueillir, présenter et comparer les statistiques de balance des paiements.

Aspects institutionnels en France

La France établit une balance des paiements complète depuis 1945. Cette responsabilité, d'abord confiée à l'Office des changes, a été transférée à la Banque de France lors de la suppression de l'Office des changes en décembre 1959. Depuis, le rôle de la Banque de France a été plusieurs fois confirmé - décret n° 89-938 du 29 décembre 1989, loi du 4 août 1993 modifiée portant réforme des statuts de la Banque de France -. Actuellement, l'élaboration de la balance des paiements est prise en charge par la direction générale des statistiques - direction de la Balance des paiements.

Le commerce extérieur, ou commerce international (CI) au sens strict regroupe l’ensemble des échanges de marchandises et de services.

Nature des échanges :

• Les échanges de biens portent sur des produits de base utiles aux entreprises (produits agricoles, minerais…), sur des produits énergétiques (pétrole) et sur des biens de production (machines, outillage). On trouve également des produits de consommation destinés aux ménages. Ce sont les produits de consommation finale (vêtements, montres…)

• Les services constituent 1/5e environ des échanges internationaux. Ils comprennent les activités de : transport, assurance, service bancaire, tourisme, loisirs, informatique et communication

• D'autres types d'échanges spécifiques se sont considérablement développés : ainsi, les échanges de capitaux ont véritablement explosé depuis le milieu des années 90. Chaque jour, plus de 1500 milliards de transactions brutes interviennent sur le marché des changes et le marché des capitaux, une grande partie de ces flux étant d'ordre spéculatif

• Les échanges de technologie se sont aussi intensifiés. Il peut s'agir de vente de brevets ou de l'utilisation de ces brevets par des licences d'exploitation. L'ingénierie consiste à vendre des usines clés en main (prêtes à fonctionner), produits en main (on vend l'usine et les licences de fabrication de produits) ou marchés en main (usines + produits + réseau de distribution)

• Enfin, à côté des échanges économiques, on trouve des échanges non quantifiables économiquement (culturels, religieux, philosophiques…) qui permettent de nouer des relations dont certaines aboutiront à des échanges de biens et de services. Enfin, les transferts de population (migrations) caractérisent notre époque et sont aussi l'occasion de flux commerciaux et financiers.

On distingue ainsi :

• La mondialisation (des échanges de biens et services) qui tend à regrouper l’ensemble de ces transferts dans un vaste marché mondial unique, organisé par une institution internationale, l’OMC (157 membres au 24 août 2012), en coopération avec les unions régionales telles que l’ALENA (Canada, USA, Mexique), l’UE (27 membres), le Mercosur (Argentine, Paraguay, Uruguay, Venezuela et Brésil etc.…)

• La globalisation (des mouvements de capitaux) qui tend à regrouper les flux financiers dans un marché mondial unique de sources de financement, organisé par une institution internationale (le FMI et la Banque mondiale) en coopération avec les grandes banques centrales (la FED, la BCE, la banque d’Angleterre, du Japon et de la Chine pour l’essentiel)

II - États des lieux (2011) [1]

On analyse habituellement les échanges internationaux selon trois critères : les échanges en volume, en valeur, et par

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