Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ?
Cours : Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kuroori • 27 Septembre 2022 • Cours • 1 858 Mots (8 Pages) • 352 Vues
Chapitre 1 : Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ?
Plan :
I. Comment le marché coordonne-t-il les activités économiques ?
II. Offre, demande et fixation du prix d’équilibre.
III. Surplus et gains à l’échange
Objectifs de connaissances :
- Savoir que le marché est une institution et connaître les différentes structures de marchés.
- Savoir comment le producteur maximise son profit.
- Comprendre les notions de surplus et de gain à l’échange.
Objectif de savoir-faire :
- Construire les courbes d’offre et de demande.
- Savoir interpréter la pente et les déplacements des courbes d’offre et de demande.
I. Comment le marché coordonne-t-il les activités économiques ?
A. Une grande diversité de marchés :
On peut dire qu’il y a autant de marchés que de produits.
Les principaux marchés sont le marché des biens et des services, le marché du travail et le marché des capitaux.
Marchés | Des biens et des services | Du travail | Des capitaux |
Qu’échange-t-on ? | |||
Qui sont les offreurs ? | |||
Qui sont les demandeurs ? |
Marché : lieu de rencontre entre une offre et une demande qui aboutit à la formation d’un prix.
B. Le marché est une construction historique :
Document 3 page 25, questions 8 et 9.
C. Des institutions chargées de réglementer le marché :
Document 4 : questions 11 à 14.
Document 5 : questions 16 et 17.
Institution : Ensemble de règles, de conventions et d’organisations qui permettent une organisation sociale.
Le marché a besoin d’institutions comme la monnaie, le droit de propriété ou encore des règles sur la qualité des produits.
Cette réglementation permet un meilleur fonctionnement et une plus grande efficacité du marché.
D. Les différentes structures de marchés :
On peut classer les marchés en fonction du nombre d’offreurs et de demandeurs.
[pic 1]
Exemple de monopole : SNCF pour le transport de passagers.
Exemple de monopole bilatéral : Framatome et ERDF (Électricité Réseau, Distribution France) : électricité produite par les centrales nucléaires.
Exemple de monopole contrarié : la Fédération française de football et quelques chaînes de télévision susceptibles de retransmettre les matches.
Exemple d’oligopole : marché de l’automobile.
Exemple d’oligopole bilatéral : la haute couture.
Exemple de monopsone : marché de la production d’électricité par des particuliers qui ne peuvent vendre qu’à EDF.
Exemple de monopsone contrarié : armement pour l’armée (un acheteur : l’armée, quelques vendeurs d’armes : Thalès, Dassault, Matra…).
Exemple d’oligopsone : grandes surfaces avec les fournisseurs.
Exemple de concurrence pure et parfaite (le plus proche) : la bourse.
La concurrence pure et parfaite est un modèle théorique qui respecte 5 conditions :
Tableau page 26.
Plus relation avec les prix pour :
- L’atomicité : aucun offreur ni aucun demandeur ne peuvent agir seuls sur les prix.
- L’homogénéité : la concurrence ne porte que sur les prix.
- La transparence : l’information concerne surtout les prix.
Ce modèle est un modèle théorique dans lequel le prix est imposé aux entreprises. On dit qu’elles sont « preneurs de prix ».
II. Offre, demande et fixation du prix d’équilibre :
A. La courbe de demande :
1. La loi de l’utilité marginale décroissante :
Utilité : aptitude d’un bien ou d’un service à satisfaire un besoin.
Utilité marginale : utilité de la dernière unité consommée.
L’utilité marginale décroît au fur et à mesure de l’augmentation de la consommation.
2. La loi générale de la demande :
La demande est une relation décroissante entre le prix et les quantités demandées. On peut dire aussi que la demande et le prix évoluent en sens inverse.
Les économistes considèrent que les individus sont rationnels, c’est-à-dire qu’ils cherchent en permanence à maximiser leur satisfaction.
Par exemple, le consommateur cherche à déterminer la quantité consommée qui va maximiser sa satisfaction.
Pour cela, il compare le gain qu’il retire d’une unité supplémentaire (l’utilité marginale) avec le coût de cette unité supplémentaire (le coût marginal), c’est-à-dire le prix payé sur le marché.
Il consommera cette unité seulement si l’utilité marginale est supérieure au coût marginal. Si l’utilité marginale devient inférieure au coût marginal, le consommateur ne consommera pas.
L’utilité marginale doit donc être égale au prix.
Utilité marginale en euros (1) | Quantités achetées en kilos | Coût marginal = prix du marché en euros (2) | Evolution de la satisfaction en euros (1 - 2) |
7 | 2 | 6 | 1 |
6 | 3 | 6 | 0 |
5 | 4 | 6 | - 1 |
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